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 Intrusion / Pv. Edward Montoya

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Intrusion / Pv. Edward Montoya _
MessageSujet: Intrusion / Pv. Edward Montoya Intrusion / Pv. Edward Montoya EmptyMar 9 Déc - 20:34

Intrusion



Le sang n'est rien....





15e journées dans la ville

Est-ce que je suis la seule à qui cela arrive. De voir que tout le monde qui m’entoure peuvent faire certaines choses mieux que moi, mais quand moi je fais mon possible, tout s’engouffre et j’échoue mémorablement ? Pourtant, ce que j’avais à faire était simple, très simple même. Mais comble de malheur, je me suis encore une fois mise les deux pieds dans la merde.  Il y a quelques années, je revois encore la scène dans mon esprit. Moi et lui on était dans un bar, assit à une table. Pas les bars de fond de ruelle, non, quelque chose de propre, limite snob. Un homme sur une scène jouait doucement du piano et une jolie jeune blonde chantait de sa douce voix. Il m’avait emporté ici, car selon lui cet endroit était rempli de gens riches et il attendait ses acheteurs préférés. Depuis un certain moment, il avait changé de camps, délaissant l’herbe, il avait commencé la vente d’arsenal importé de d’autre pays.  Moi habillé d’une belle robe, les cheveux remontés, j’avais l’impression d’être utilisé seulement pour la tape à l’œil. Mais en fait j’étais là pour apprendre la bonne façon de faire des échanges d’argent.

Les clients arrivèrent, le premier avait un gros cigare cubain entre les lèvres et le deuxième semblait être un coréen..  Je restai silencieuse, car il n’arrêtait pas de leur parler. Puis on quitta la grande salle pour aller dans une sale privée. L’échange c’était bien faite. Je le regardais, un regard remplis d’admiration. Il avait le talent pour parler aux gens, pour se faire respecter.  Il était avec une jeune fille, les hommes auraient pu facilement nous battre pour avoir et l’argent et la commande. Mais rien, il avait une aura sadique et froide, que le monde craignait.


En fait, tout à commencer lorsque je marchais dans la ruelle, à la recherche d’un numéro d’appartement, mais avec mon sens de l’orientation, j’ai surtout tourné en rond.  Cela faisait deux fois que je passais devant la même porte, et je pense que c’est ça qui a alerter les gens qui y vivait. Lorsque j’allais passer pour la troisième fois devant la porte, cette dernière s’ouvrit brusquement. Ce qui me figea sur place.  Trois hommes, plutôt grands, sortirent et se placèrent en face de moi.  

- Oh ma jolie, tu sembles chercher quelque chose

- Moi je dis plutôt qu’elle nous espionne

- Serais-tu de la police ? Si c’est le cas on va te faire ta fête

- Non je dirais que tu es si mignonne que peut importer j’ai envie de te faire ta fête

Je reculai d’un pas, ouvrant la bouche pour parler, mais la surprise des paroles des hommes m’avait rendu muette. Lorsque je me suis mise à reculer, l’un deux sorties un couteau. Ce qui m’alarma de me mettre â courir. Mais je restai sur place. Je voulais faire comme lui… Comme il me l’avait montré et je savais quand même me battre !

- Tu penses que ton petit couteau me faire peur ? Laissez-moi passer je suis ni de la police, ni intéresser par vous !

Les trois hommes se mirent à rire, regardant le sac que je portais en bandoulière

- Et dit moi, que transportes-tu ?

Je ne quittais pas les trois hommes des yeux, mais je pouvais sentir la peur, la rage et une indescriptible joie m’envahir. En fait, j’aimais bien me mettre les pieds dans les plats et trouver des façons de m’en sortir. Je ne sais jamais ce que je peux imaginer pour enfin sortir d’une situation..

- Est-ce que je te demande ce qu’il y a dans tes poches moi !

Il n’avait pas aimé ma réponse, mais surtout pas le ton sur lequel je lui avais parlé. Il fonça rapidement vers moi en m’insultant et en cherchant à me mettre son couteau sous la gorge, son geste fut mal calculer, si je ne l’aurais pas évité en reculant de deux pas rapide, il m’aurait tranché la gorge. C’était peut-être son but… Je mis une main du coter droit de son poignet et de l’autre je cherchai à lui donner un coup sur les nerfs, l’obligeant à lâcher l’arme. J’étais tellement concentrer sur cette main, que j’avais oublié qu’il en possédait deux. De l’autre, il m’agrippa rapidement par le chandail me balançant contre le mur. L’impact me secoua légèrement, mais je me retournai rapidement en leur direction. Les trois hommes s’étaient rapprocher et le mec avait repris son arme au sol. L’un deux me pris les bras et m’attira dos à lui afin de me tenir. Je lui écrasai violemment le pied d’un bon coup et lui donna un coup de coude dans les côtes. Mais un autre arrivait rapidement pour me prendre les bras et me donner un bon coup dans les côtes. Je sentis mon souffles se couper et je pliai légèrement, le mec dos à moi me pris de nouveau les bras les remontant vers le haut, ce qui me fit pousser un petit cri de douleur.

- Tu vas te laisser faire salope !

Malgré la douleur, je me servis de l’homme derrière moi afin de me redresser les jambes et frapper le premier qui c’était trop approcher. Ce geste projeta l’homme et moi-même dans le mur. Son dos percuta un barreau de métal dans le mur de brique, ce qui dû lui faire mal car un cri résonna dans l’écho de la ruelle. J’étais enfin libre, mais mes bras me faisaient terriblement mal. Avant même que je puisse m’apercevoir, celui qui détenais une arme avait contourné la scène, sortant de mon champ de vision. Je tournais sur moi-même et nu pas le temps d’éviter complètement la lame qui écorcha le flanc droit. Je ne sentie que le métal froid doucement déchirant ma chair. Puis une vive douleur.  La colère monta en moi et je lui donnai un violent coup sur le nez avant de mettre une main sur ma blessure, qui ne semblait pas si profonde, mais le sang avait vite rendu la chose pire.

Il se prit le nez, qui saignait à flot. Je n’attendis pas la suite des évènements, je pris la fuite dans la ruelle. Je savais qu’ils me pourchassaient je pouvais entendre leurs insultes dans la ruelle raisonnés.  Sur ma gauche, une échelle, je la grimpai, deux par deux, malgré la douleur et réussis à arriver en haut rapidement. Je la remontai mais ils arrivèrent avant qu’elle soit complètement en haut. Je laissai donc l’échelle comme cela, avant de courir jusqu’au bout de la rampe. Grimpant avec agilité, je sautai sur un barreau, situé juste un peu plus haut. La douleur me fit serré les dents et me fit presque glissé. Je réussi tout de même à me hisser sur un balcon, avant de me redresser et de continuer ma course en direction de l’immeuble suivant.  Après un court moment, ils ne semblaient pas m’avoir suivi.

Je ne pouvais pas prendre la chance de reprendre mon souffle dans un endroit aussi visible. Je repérai donc une fenêtre non loin de moi qui semblait fermé. Je sortie de ma poche un bout de métal qui ressemblait à une spatule de peintre. Doucement, je la glissai sous le plastique de la fenêtre, regardant de l’autre coter, il ne semblait pas avoir de lumière. Donc, probablement personne. Mais je n’étais pas en état ni en situation de choisir la fenêtre.  Une fois la spatule glissé, doucement je fis un mouvement afin de dégager juste assez d’espace. Puis je sortie une broche de mon sac. Cette proche ressemblait au miroir du dentiste, mais sans le miroir. Je l’insérai dans l’ouverture et la glissa sur le coter jusqu’au loquait. Heureusement pour moi, ce modèle de fenêtre était l’un des plus faciles à ouvrir. Et je m’étais entrainé plutôt longtemps à cette technique.

Dans les bruits de la nuit, les voix des trois hommes résonnèrent, ils se reprochaient de ma position, ce qui me fit légèrement peur. Le loquait céda finalement face à ma broche surnommé Nesta… Posez pas de question C’est un très jolie nom. J’ouvris difficilement la fenêtre, d’une main, car l’autre était sur ma blessure, le sang avait percé mon chandail et perlait entre mes doigts, je me glissai donc dans la pièce et referma doucement la fenêtre, verrouillant le loquait avant de m’assoir contre le mur. Reprend mon souffle. Je pouvais sentir mon cœur se débattre dans mes oreilles et je grimaçai de douleur retirant ma main de ma blessure…

- Et merde…

Ce n’était pas la première fois que je me faisais blesser, mais la première fois que j’étais seule pour affronter la situation. J’étais tellement préoccuper par le sang sur mes doigts que je n’avais pas pris le temps de regarder où j’étais. Aucune lumière allumé, je respirais silencieusement. Retirant ma veste pour venir presser ma blessure ce qui m’arracha une plainte silencieuse. Au moins, j’étais sûr que ses hommes n’allaient pas me retrouver, au moins qu’ils m’ont vu entré par la fenêtre… si C’était le cas, l’horreur allait suivre son cours.


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Intrusion / Pv. Edward Montoya _
MessageSujet: Re: Intrusion / Pv. Edward Montoya Intrusion / Pv. Edward Montoya EmptyMer 10 Déc - 18:20

Intrusion × ft. Mirage & Eddie

Voilà, ça y est. J’ai mon appartement à moi. Je sais que pour beaucoup, habiter avec sa grande sœur jusqu’à ses vingt-quatre ans est un peu bizarre, mais après la mort de nos parents, c’est Renée qui m’a élevée, tout comme le reste de la famille, et je savais qu’elle avait besoin de nous avoir à l’œil pour s’assurer que tout allait bien. En plus, vivre avec Renée était pas vraiment contraignant : en tant que flic, elle a souvent des horaires décalés, ce qui fait que je passais quand même pas mal de soirées seul à la maison. Surtout quand dans cette maison on a quasiment un étage à soi.

Mais bon, les choses changent, et vu mon nouvel emploi du temps pour ce semestre, c’était plus pratique que je me trouve un appartement plus au centre, près de la fac, pour éviter les longs trajets de nuit, en moto. En temps normal j’adore ça, mais quand je l’ai décidé, et l’idée de m’en passer les jours de grosse pluie, ou de neige, est assez agréable. Alors j’avais épluché les petites annonces, et après avoir visité un bon lot d’apparts divers et variés, j’étais tombé sur celui-là et j’ai tout de suite eu le coup de foudre. Un trois pièces sympa, avec une chambre, un bureau, une cuisine ouverte séparée du vaste salon par un bar. Juste parfait pour moi. Heureusement, mon cursus de droit, et la caution de ma sœur on fait que je l’ai eu sans problème, et dans les semaines qui ont suivi on a fait des raids pour acheter tout le nécessaire.

Et maintenant je viens de ranger le dernier carton vide. Tout est déballé et installé. Ma platine et mes vinyles. Ma collection de photos en noir et blanc, ma bibliothèque de bouquins de droit… Tout ça a pris sa place, petit à petit, dans mon nouveau chez moi. Je reste quelques minutes comme ça, debout dans le salon, en train de juger mon nouvel univers, un peu flippé et en même temps impatient. Ouais, c’est vraiment pas mal.

Le reste de la soirée se passe tranquillement : je me réchauffe du chinois que je mange devant un épisode de série, et j’éteins tout dans le salon pour filer bosser dans mon bureau. Les heures passent, tranquilles, et il doit être à peu près vingt-deux heures quand mon stylo se suspend en l’air. Un bruit. J’ai entendu quelque chose venant du salon. Je pose mon stylo et je repousse mon fauteuil.

Qu’est-ce qui a bien pu provoquer ce bruit ? Un truc mal accroché qui est tombé ? Pas impossible. Ou alors c’est de nouveau le chat des voisins qui vient gratter à la fenêtre ? Ma main vient se poser sur l’interrupteur et j’étouffe un juron quand la lumière s’allume et que je découvre la cause du bruit. Il y a une fille dans mon salon. Assise sous la fenêtre. Elle lève les yeux vers moi et me regarde sans rien dire.

Mais qu’est- ce que… qu’est-ce que vous foutez ici ?

Je m’approche, bien décidé à obtenir des explications quant au fait qu’elle s’invite chez moi, et c’est là que je découvre le sang sur son pull. Sa main en est pleine, et elle respire avec difficulté. Je me précipite pour m’accroupir près d’elle.

Oh mon dieu mais qu’est-ce qui s’est passé ? Vous voulez que j’appelle les secours ?

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Intrusion / Pv. Edward Montoya _
MessageSujet: Re: Intrusion / Pv. Edward Montoya Intrusion / Pv. Edward Montoya EmptyMar 20 Jan - 1:30

Intrusion



Déchiré....






15e journées dans la ville



Cette ville, finira par m’avoir. Elle finira par m’achever avant même qu’il n’arrive à moi. Suis-je si faible ? Moi qui pensais arrivé à survivre seule. Faut croire que j’avais complètement tors. Depuis mon arrivée dans ce grand néant, ma vie fut menacée bien plus souvent que dans le passé. Lorsqu’il était auprès de moi, je sentais que le monde lui appartenait, la flamme dans son regard m’avait attiré, manipuler et mener à ce que je suis. Le pouvoir qu’il avait. C’est cela que je recherchais. Venu en ces lieux, afin de devenir plus forte, je ne fis que me prouver que j’étais une faible femme qui ce cachais derrière un masque. Il met portant impossible de faire autrement.  Le dos appuyé contre le mur de cette pièce complètement inconnu, je tenais fermement ma plus belle veste contre ma blessure. Les larmes me montèrent rapidement aux yeux et une seule pensée me traversa l’esprit. J’aurais tant aimé qu’il soit à mes coter, en ce moment.

Il aurait déposé doucement sa main sur ma blessure, avec un rire aux lèvres afin de me calmer.


Avant même que les larmes ne s’enfuient sur mes joues, la lumière soudainement déchira l’obscurité. Ce qui me fit ouvrir les yeux et arrêter le cœur. Il y avait donc une âme qui vivait à cette adresse.  Je redressai rapidement mon regard, d’un mouvement, je fis le tour de la pièce afin de voir où je me trouvais avant de me figer sur l’homme qui s’approchait de moi, son visage remplis de questions me fis débattre le cœur. Je n’étais pas en situation de me sauver, donc s’il appelait la police, c’était terminé pour moi.
Vous savez, il m’arrivait parfois, lorsque je suis allongée dans mon lit, le regard cloué au plafond, d’imaginer ce qui arrivait si la police m’attrapait. De simplement devoir retourner dans mon paquelin. Le regard de mon frère sombre et amer me fixant de l’autre coter des barreaux, ma mère en larme et mon père qui s’arrache les cheveux de la tête. Et le rire de Scott résonnant dans la prison. Non, jamais… Je préférais mourir que de vivre ce cauchemar.  La douleur m’avait engourdit, mais j’arrivais quand même à me mouvoir. Même si je doute que j’irais bien loin.

Le jeune homme, ne semblait pas aimer ma petite visite nocturne, mais lorsque ce dernier aperçu mon sang. Son regard et son expression venait de changer. Je cherchais à respirer normalement, mais a chaque mouvement trop prononcé de mon thorax la douleur devenait plus grande. Comme si on m’enfonçait de nouveau un poignard dans la même blessure.

Pour comprendre cette douleur, imaginez-vous, vous coupez une articulation du doigt avec une feuille, puis quelques minutes après, vous recoupez dans la même ouverture. Cela va directement au cœur non ? Alors cette douleur fois cent et cela devrais ressembler à ce que je sens en ce moment. Malgré la pression que je fais, le sang continue de couler. Mais par chance, il a imbibé ma veste, donc si je ne la bouge pas, le sang devrait commencer à arrêter…
L’homme parla, le seul mot compréhensible, fut… ‘’Secours’’. Un vent de panique s’empara de mon regard, qui cherchait déjà la porte de sortie. Je chercha même à me redresser, poussant mon dos contre le petit mur et m’aidant de mes pieds en poussant quelques.. ‘’non… non… ‘’. Ma première tentative, échoua et je retombai les fesses contre le sol. L’impact me fit serrer les dents et j’étouffai un juron de chez moi. La seconde fois, le même résultat, je restai donc assise sur le sol, la douleur augmenté par mes essais de fuite complètement inutile.  

Comble du malheur, les larmes que je cherchais à retenir trouvèrent la sortie de mes yeux, pour venir mourir sur mes lèvres.  Pourquoi… dites-moi… Que feriez-vous dans ma situation, je sens le voile obscure de l’inconscience qui cherche de plus en plus à me piéger dans son monde de cauchemar. Mon corps est engourdit. Et le fait de paniquer n’aide en rien.  Une partie de moi cherche à fuir, l’autre me dit de me calmer et le restant le réclame… Et une infirme partie, Me traite de conne de penser encore à lui. Malgré la douleur, je pousse un soupir, cherchant à me calmer. Ce qui n’aide pas vraiment. Mais juste assez pour m’adresser à l’homme qui se tient toujours devant moi.

‘’ N’appelez pas les secours… Personne… Emportez-moi simplement… Des bandages … si vous en n’avez pas une serviette… fera l’affaire’’

Pendant un court moment, lui demandez un téléphone pour appeler Damian m’était venu en tête, mais encore là, je ne voulais pas lui démontrer ma faiblesse et le déranger avec mes problèmes. Notre première et dernière rencontre ne c’était pas très bien dérouler et il m’énervait plus que d’autre chose…  Et pour les autres personnes qui étaient entré dans ma vie ses derniers temps, ma confiance en leur personne n’était pas très développée… Donc je n’avais pas leur numéro. Cet inconnu, était donc le seul sur qui je pouvais me posé pour l’instant. Pitié… Il ne devait pas appeler la police…. Personne.. Allait-il simplement comprendre. Je plongea mon regard légèrement brouillé dans le sien. Si je tombais dans les pommes, c’était terminé pour moi.


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Intrusion / Pv. Edward Montoya _
MessageSujet: Re: Intrusion / Pv. Edward Montoya Intrusion / Pv. Edward Montoya EmptySam 31 Jan - 14:27

Intrusion × ft. Mirage & Eddie
Y’a certaines pauses qui sont bienvenues. Du genre, un copain qui appelle pour avoir de ses nouvelles, ou une conversation Skype. S’arrêter quelques minutes pour se refaire une tasse de thé ou regarder une vidéo sur le net. Mais j’avoue que là, le fait de m’arrêter pour une fille qui est blessée, dans mon salon, est pas vraiment la pause de mes rêves.

Je me précipite à ses côtés et tend la main vers elle, mais je vois qu’elle a une peur panique dans le regard, et elle tente de reculer, de se relever, mais sa blessure l’en empêche, et elle retombe sur le sol en gémissant, laissant une belle traînée sanglante sur mon mur blanc.

Calme-toi…calme-toi… Je vais rien te faire… Je…

Ok. Je suis vraiment paumé. Parce que c’est pas tous les jours que je trouve une jeune fille dans mon salon, et blessée. Et tout de suite une foule de questions se bousculent dans ma tête. Pourquoi est-ce qu’elle a été blessée ? Par qui ? Pourquoi chez moi ? Et comment, blessée, est-ce qu’elle est arrivée à monter jusqu’au 5e étage ? Et pourquoi elle ne veut pas qu’on appelle les secours ? Il va falloir que j’aie une sérieuse explication avec elle, mais pas maintenant, pas tant qu’elle agonise sur mon parquet. Je hoche doucement la tête et reprends d’une voix calme et aussi apaisante que possible, même si je suis complètement flippé.

Bien…je vais te soigner et tu vas te reposer ici… Mais quand ça ira mieux tu devras tout m’expliquer, c’est clair ?

Je mets un genou au sol et je passe mes mains sous ses genoux et dans le bas de son dos pour la soulever et la déposer sur la table de la cuisine, essayant de faire ça le plus doucement possible.

Ne bouge pas, je cherche de quoi arranger tout ça…

Mon cœur tambourine alors que je file dans la salle de bains et que j’ouvre l’armoire à pharmacie. Merci Renée de m’avoir fait acheter de quoi soigner les bobos les plus courants, surtout après que je me sois coupé en ouvrant un carton contenant une des étagères. J’attrape du coton, des bandes, du désinfectant, et je retourne la rejoindre. Elle est toujours sur la table, et me jette un regard d’animal traqué.

C’est bon…du calme je vais rien te faire…

Après, c’est sûr que si ça avait été un gaillard taillé comme une armoire à glace qui s’était incrusté dans mon salon, avec l’air mauvais et la barbe de quelques jours, j’aurais appelé les flics sans me poser de questions, mais là, il y a quelque chose qui me pousse à l’aider.

Je…vais remonter ton pull pour voir ta  blessure… d’accord ?

J’hésite une seconde avant de poser mes mains sur son vêtement et à dévoiler son ventre. Sa peau est tellement blanche que le contraste avec le sang est encore plus violent. J’attrape une serviette humide et commence à nettoyer lentement la plaie. Heureusement, ça a pas l’air très profond, et ça ne saigne plus des masses. Une fois que j’ai ôté le gros du sang, j’attrape un coton sur lequel je mets du désinfectant, et je la préviens avant de m’attaquer à sa plaie.

Attention…ça risque de faire un peu mal…

Je tamponne aussi doucement que possible, avant de mettre une compresse, et dérouler des bandages pour mettre le tout en place. Pendant de longues secondes je dis rien, concentré à faire courir les rubans blancs autour de sa taille, les faire glisser sous son dos et autour de son ventre, avant de faire un nœud pour fermer le tout.

Bon…on dirait que…ça ressemble à quelque chose… Tu…tu vas bien ?

Je la prends à nouveau dans mes bras pour la déposer sur mon canapé, glissant un coussin sous sa tête, et une couverture sur elle. Je lui dépose ensuite des antidouleurs et un grand verre d’eau sur la table basse.

Est-ce que…ça va aller ?


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