Edward veut faire un monde meilleur et ce n'est pas en fuyant qu'il pense pouvoir réussir cela. Il a vécu toute sa vie à Gotham et a décidé de suivre l'exemple d'Harvey Dent qui c'est battu honorablement pour sauver l'âme de la ville. Être apathique et égoïste ne causera que davantage de misère.

Edward est du type grand et mince. Il manque clairement de musculature, surtout comparé à son frère. Il est clairement plus grand que la moyenne, mais sa posture légèrement recourbée l’amène ne pas avoir l’air très imposant. On pourrait le comparer un peu à épouvantail au niveau physique. Il porte régulièrement des lunettes noire et carrée, mais pas tout le temps. Ses cheveux sont très ébouriffés, il n’aime pas se peigner. Il est habituellement rasé très finement. Il aime malgré tout porter des vêtements très distingués à l’exception peut-être d’une paire d’espadrilles très vieilles qu’il garde presque comme bonheur. Les couleurs qu’il porte sont habituellement des couleurs un peu sombres, mais il lui arrive de porter des teintes plus légères par moment.

On pourrait décrire Edward comme un bon garçon. Il est très gentil et est un vrai gentleman avec les femmes. Plusieurs diraient qu’il est plus à l’aise en présence de femme que d’autres hommes. On lui confère souvent une certaine timidité ou au moins quelques difficultés dans les situations sociales avec les gens avec qui il est peu familier. Sinon ceux qui ont réussi à l’approcher le dériverait comme très amical et dévoué à ceux qui sont dans sa faveur. Il reste qu’il a un côté solitaire. Ed travaille seul et ne s’associe pas naturellement à d’autres individus. Sa timidité est toutefois quelque peu trompeuse puisque souvent on assume qu’il s’agit d’une nature très calme et portée au conflit. Edward en est plus ou moins conscient, mais cela lui permet de souvent amener ceux-ci autour de lui (ses ennemies en particulier) à le sous-estimer. Le jeune homme désire le juste dans ce monde à travers la punition des gens mal intentionné. Ce qu’il aime faire est d’amener les gens à se piéger eux même, utilisant leur travers contre eux. C’est un admirateur de la justice ironique. Edward reste quand même quelqu’un qui fait fondamentalement confiance à la loi et aux figures d’autorité en général. Il est un peu incertains sur ses justiciers qui apparaissaient en ville, mais semble suivre l’idée qu’il sont un mal nécessaire pour l’instant. Selon lui il faut dédier sa vie à un idéal, il n’est pas du genre à aimer les individus qu’il juge superficiels.
Edward surprend un peu par quelques d’débordement de ses émotions, en fait ses sentiments sont souvent comment il justifie ses positions. Il est férocement déterminé devant l’adversité et il difficile de le faire changer de position une fois qu’il est fixé.

Edward Montoya a eu une vie plutôt calme pour un enfant de Gotham city. Il est de la génération qui est née après la fin de la crise économique qui frappa durement la ville et qui la laissa dans les mains des gangsters et de la corruption. Le jeune garçon était bien sûr trop jeune pour se rendre compte de ce qui déroulait à Gotham et sa vision du monde se limitait à ce qu’il voyait tous les jours. Ses problèmes étaient surtout qu’il était assailli par les brutes de son école qui s’amusait à le martyriser. Il arrivait régulièrement chez lui avec des bleus, des blessures saignantes, des lunettes cassées et autres traces d’abus. Le jeune garçon n’avait pas été doté d’un caractère ou d’un physique apte à l’amener à se défendre lui même. Heureusement pour lui, il avait un protecteur, sa grande sœur Renée. Si plusieurs avaient trouvé ça humiliant de se faire défendre par leur sœur, Edward était très reconnaissant. Les Montoya sont une famille très unie, mais il s’accrocha surtout à sa sœur et un lien très fort se développa entre eux.

Toutefois, sa sœur ne pouvait pas le défendre 24 heures sur 24 et il n’aimait pas être dépendant d’elle pour sa défense. Le jeune garçon pouvait aussi voir que même si lui avait un garde du corps, les brutes continuaient de s’en prendre aux autres. Pendant une période de temps, il essaya d’améliorer son physique espérant pouvoir protéger les autres comme sa sœur. Il partagea un peu de son temps avec son grand frère, Ryan qui a toujours été le sportif de la famille, mais sans succès. Edward n’arriva jamais à être un bon athlète et au mieux pouvait graviter dans les moyennes pour ce qui était du sport. Une certaine frustration se remplit en lui face à ses limites qui semblaient infranchissables. Il apprit à se contenter de bouquiner, mais en même temps sa sœur lui avait inculqué un assez fort sens de la justice. Edward ne pouvait pas se contenter de laisser les bras croisés juste parce qu’il manquait de muscle. Cette frustration l’a un peu changé, l’amenant à être plus actif, mais aussi plus enclin à réagir en accord avec ses émotions plutôt que la raison.

Edward trouva une sorte de plan. Il lança de petites insultes à ses tourmenteurs afin de les amener à tous s’en prendre en lui en même temps. Ils le bâtèrent jusqu’au sang, mais il s’était arrangé pour que les caméras de sécurité de l’école prennent le tout sur vidéo, donnant des preuves solides de leur agression et de leur identité, menant à une série d’expulsion. Edward était plutôt satisfait de ce qu’il avait fait. Sa vie avait acquis une certaine mesure de tranquillité, mais en même temps, il aimait l’idée de punir ceux qui le méritaient. En plus, sa sœur commençait sa carrière en tant que policière ce qui l’amena à s’intéresser davantage à la loi. Il était assez intelligent pour savoir que même des policières dévouées ne seraient pas suffisantes sans un système de tribunaux fort et honnête. La ville en avait d’ailleurs clairement besoin pendant la domination de la famille Falcone. Le chemin du droit commença à se dresser devant lui.

En dehors de Renée Montoya, une autre présence féminine très importante dans sa vie est probablement Jezabel Erin Ashton. Il la connait de la petite école et on vivait très proche un de l’autre. Elle l’aidait quand Renée n’était pas là, mais d’une façon différente. Il pense qu’avec les blessures qu’il ramenait à l’école, elle pouvait mettre en pratique ses rêves de médecines sur lui. Bien qu’il était à un âge ou les garçons fuit les filles comme la peste, Jazz était tellement gentille qu’il était impossible pour lui de ne pas se lier d’amitié avec elle, surtout qu’il avait que très peu d’ami en partant.

La question de leur relation amena toujours beaucoup de spéculation de la part des autres, qu’il a toujours essayé d’ignorer. Le plus étonnant pour lui était que pendant longtemps, plusieurs pensèrent que son amitié avec était signe qu’il était gay, plutôt que l’inverse. Il ne peut pas dire honnêtement qu’il ne s’est jamais demandé s’il était attiré par Jazz et désirait être plus que la simple amitié, mais à chaque fois il réprime ce genre de pensée. Cette pensée ne s’est jamais vraiment dissipée et en fait il sent que c’est plus préoccupant pour lui ces derniers temps.

Bien qu’il se menait déjà vers le droit, l’arrivée de Batman, mais en particulier celle d’Harvey Dent le mit dans un état de trépidation. Les choses commençaient à bouger à Gotham, la mafia semblait être sûre d’être totalement délogé. Edward nourrissait l’espoir qui puisse un jour rejoindre le chevalier blanc dans sa croisade une fois qu’il aurait terminé ses études. Il a aussi développé une certaine fascination pour le Joker. Se demandant comme un homme sorti de nulle part a put causer tant de chaos sur la ville. Il espère autant que quelqu’un puisse le mettre derrière les barreaux que quelqu’un puisse résoudre l’énigme de son identité.

Puis la campagne de terreur du Joker arriva et son héros disparu. Même si cela le déprima, pendant une période, il se dit qu’il était de son devoir de continuer de suivre l’exemple d’Harvey Dent et espère un jour devenir le procureur de Gotham. Pour l’instant il essaie surtout d’avoir un stage au palais de justice de Gotham.