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 Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle)

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Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle) _
MessageSujet: Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle) Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle) EmptyMar 8 Jan - 13:50

La villa Maroni, un beau petit domaine dans la banlieue chic, quelques hectares, une clôture entourant la propriété et le domaine en lui-même, une bâtisse comme les affectionnait les mafieux. C’est là que résidait Umberto Maroni, fils du défunt parrain de la Mafia qui avait tenté de faire tomber le procureur Harvey Dent avant de se faire tuer par Double-Face. Les gardes du corps en armes du fils du sinistre criminels faisaient des rondes dans les allées en gravier autour de l’espèce de manoir, ils trainaient des dobermans en laisse. Des caméras ne cessaient de faire des allées et venues en scrutant tous les endroits autours de la propriété.

L’intérieur du bâtiment était très opulent : des tapisseries européennes, des épées en fer forgé entrecroisées sur des murs crépis de blanc, tapis persans épais sur le plancher de bois ciré. Le salon donnait sur un gigantesque séjour à l’atmosphère de club pour hommes. Chaises de cuir vert disposées autour de tables basses et fauteuils profonds, une énorme cheminée de pierre, de petits tapis orientaux, multicolores placés selon des angles variés, de manière à ne laisser apparaître en bordure qu’un peu de plancher de chêne. Umberto Maroni le maître des lieux était confortablement installé avec son bras droit et discutait :

« Ce qu’il y a de pire que la chtouille et la vérole, c’est les procureurs ! Bordel, ce Dent a essayé de réduire notre organisation en rien du tout ! Dent et Gordon avaient essayé d’installer plus de brigades anti-racket dans toute la ville qu’il n’y en avait eu auparavant. C’est tous des enfoirés qu’on ne peut pas acheter. »

« Le commissaire Gordon avait mangé dans mon restaurant italien une fois avec sa famille, j’aurais dû l’empoisonner. »

« Et comment que t’aurais dû ! Tu devrais inviter Gordon et tous les mecs des brigades anti-racket chez toi pour les empoisonner tous.»

« Je devrais. Hé tu connais ma serveuse Deeleen ? »

« Bien sûr, je me suis laissé dire qu’elle couchait avec les meilleurs. »

« Effectivement, elle s’est tapé l’un des fils de Falcone, elle m’a dit qu’il valait rien. »

« Les Falcones ils ont rien dans le calbard, c’est bien connus. »

« J’ai entendus dire que Tony Zucco était monté comme un mulet. »

« Qui te l’a dit ? »

« Mais Tony Zucco en personne. »

L’un des gardes surgit dans le salon avec un air paniqué :

« Boss ! On a un problème ! Vous devriez venir voir ! »

« Quel genre de problème ? »

« Genre intrus dans la propriété. »

Ils se levèrent et se dirigèrent vers le moniteur de surveillance dans une autre pièce. Il y avait 8 écrans de télés qui retransmettaient la vue des caméras en vision de nuit. Sur l’écran 1, un garde était allongé à terre et assommé sur un chemin en pierre. Sur l’écran 3, un garde était pendu et attaché à un réverbère, il gesticulait en appelant au secours. Sur l’écran 4 des dobermans visiblement apeurés couraient pour fuir quelque chose tout en laissant trainer leur laisse au sol. Sur l’écran 7 un garde tirait en reculant et en hurlant sur quelque chose qu’il devait probablement avoir vu dans le noir puis lâchait son arme déchargé pour fuir à toute jambe. Maroni complétement éberlué demanda en bredouillant :

« Mais qu’est-ce que c’est que ça ? »

« A mon avis boss, c’est la chauve-souris. »

« Et merde ! Qu’est-ce qu’il nous veut ? »

« C’est pas un tendre boss, oubliez pas ce qu’il a fait à votre père, il l’a chopé et l’a suspendus au-dessus de deux étages avant de le balancer dans le vide, il s’est cassé une jambe. Peut-être qu’il veut vous faire la même chose ? »

« Il peut toujours rêver ! C’est chez moi ici ! »

Les mafieux rappliquèrent dans le salon et poussèrent une étagère de bibliothèque avec de beaux livres anciens, derrière il y avait un râtelier d’armes, ils s’équipèrent de fusils à pompes tout en les chargeant de chevrotine.

Dehors Batman sortit de l’ombre des arbres du jardin et avança vers la maison, il s’avança rapidement vers une fenêtre et s’accroupit au ras du sol, il enclencha sa vision nocturne inclut par Lucius Fox dans son masque et il se mit au travail. Il sectionna avec son shuriken en forme de chauve-souris les câbles fixés à la gouttière pour couper l’alarme. Puis avec un diamant de vitrier, il traça un cercle sur la fenêtre. Il comptait entrer par derrière sans faire de bruit, il savait qu’il devait être attendu à l’intérieur. Le verre était vraiment épais, il lui fallut ses deux mains gantées de noirs, en pressant de tout son poids, pour creuser une entaille. Aucune alarme ne retentit, aucune lumière ne se mit à clignoter. Aucune sirène ne se mit à vibrer dans l’air. La vitre finit par céder et Batman donna un coup de pied dedans pour la faire tomber et se ménager un passage. Il enjamba la fenêtre.

Il avait pénétré à l’intérieur de la bibliothèque, elle était lambrissée de chêne et meublée de fauteuils en cuir verts, les murs étaient décorés d’œuvres d’arts : un matisse, un cézanne, un van gogh. Il ne lui restait plus à trouver ce qu’il cherchait.
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MessageSujet: Re: Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle) Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle) EmptyMer 9 Jan - 22:49


Batman & Catwoman
Le chat et la chauve-souris.





    Les Maroni. Une famille mafieuse puissante et sacrément implantée. Et en rivalité profonde avec les Falcone. Cela faisait un sacré moment que la guerre entre les deux familles était déclarée. Un peu comme les Capulet et les Montaigu. Une querelle dont l’origine remontait très loin et qui se perdait dans la nuit des temps. Mais il y avait de nouveaux motifs de rancœur, beaucoup plus récentes celles-là. Notamment le combat féroce que se livraient les deux clans pour le trafic de stupéfiants. Habitant la même ville, ils avaient souvent les mêmes hommes de main et se devaient d’être les mieux informés, les plus habiles pour survivre. Autant dire que ce n’était pas une mince affaire.

    Les Falcone avaient eu de sérieux ennuis lorsque le chef de famille s’était retrouvé fou à lier et avait fini par rendre l’âme. Mais la mafia est une véritable hydre, lorsqu’une tête tombe, une autre repousse à la place. Le fils avait repris l’entreprise familiale avec un certain brio, il fallait le croire. Il avait une poigne de fer et comptait bien ne pas laisser les Maroni fanfaronner en tête des ventes de stupéfiants. Par tous les moyens possibles.
    Voilà pour quelle raison Sélina se trouvait dans le superbe salon de l’héritier Falcone. Elle avait l’habitude des mafieux. Elle collaborait plus ou moins avec eux pour revendre les joyaux qu’elle dérobait. Bien qu’elle n’aimait pas spécialement tout ce qu’ils faisaient. Elle était vêtue de son costume et le visage masqué, naturellement. Personne ne connaissait son visage, ce n’était sûrement pas à un mafieux qu’elle allait le dévoiler.

    J’espère avoir été clair, Catwoman. Les voler, le plus possible. Il y a de quoi vous remplir les poches et nous les revendrons un excellent prix.
    Tant de gentillesse est désarmante mais pourquoi feriez-vous cela pour moi ?
    Détrompez-vous, ma jolie. Je souhaite avant tout ruiner les Maroni. Après, si vous êtes partante, je ne dis pas non à plus…

    Il la lorgnait d’un œil équivoque et Sélina frappa violemment sur la main qui s’était lourdement posée sur sa cuisse.

    Bas les pattes.

    L’homme eut un sourire méprisant mais retira tout de même sa main. Sélina était une bonne combattante, il n’était pas sans le savoir. Elle serra la main du mafieux et sortit de la maison. Elle marchait d’un pas vif mais silencieux en direction de la demeure des Maroni. Nul besoin de plan, tout le monde savait où les trouver. Les avocats et les flics savaient pertinemment où ils habitaient. Mais personne n’osait franchir le mur d’enceinte qui entourait la riche propriété de cette famille spéciale ni braver les crocs des molosses qui gardaient l’entrée. Sélina, pourtant, ne craignait pas de s’y frotter.

    La jeune femme se tenait immobile sur le muret de l’enceinte. Tiens, tiens, étrange… Les molosses n’aboyaient pas. Elle avait certes lancé un steack bourré de calmants dans le jardin, l’odeur aurait dû les attirer. Mais… pas un chat, si elle pouvait se permettre l’expression. Etrange, étrange. Elle resta encore aux aguets avant de bondir lestement et d’atterrir sur ses pieds en souplesse. Elle aperçut une forme lointaine, près de la maison. Un sourire amusé s’étira sur son visage. La fameuse chauve-souris était de sortie ce soir. Elle ne l’avait jamais rencontré face à face mais le connaissait de réputation. Elle ne se dirigea pas vers lui mais au contraire, de l’autre côté de la propriété. Elle bondit lestement et à l’aide de son fouet s’accrocha au pignon afin d’escalader aisément la maison. Elle arriva ainsi à l’étage désiré. Sortant ses griffes qui étaient en réalité fait de diamants bruts ciselés, elle traça un rond parfait qu’elle peina à faire tomber du bon côté. L’ouverture faite, elle entra dans la salle qui était une salle de stockage. Elle se glissa silencieusement dans celle d’à côté. La bibliothèque. Elle écarquilla les yeux. Des œuvres de toute beauté s’étalaient devant ses yeux. Des Cézannes, des Matisse et tant d’autres, qu’elle devinait originaux. Et les bijoux exposés en vitrine. Elle savait que Batman avait dû couper l’alarme sinon, son entrée l’aurait déclenchée. Elle n’hésita donc pas à utiliser le même procédé pour créer une ouverture dans la vitrine et dérober des perles, des diamants, des rubis magnifiques et de grande valeur.

    Elle entendit un bruit léger et tourna la tête. Batman essayait de pénétrer dans les lieux. Elle se fondit dans l’ombre, totalement immobile. L’homme entra par la fenêtre et Sélina contempla sa carrure, sa cape voletant doucement autour de lui. Il était impressionnant, c’était un fait. Elle se glissa doucement derrière lui et soudain murmura non loin de son oreille.

    Bonsoir, beau brun. On se balade ?

    Elle souriait, provocatrice jusqu’au bout. Comme à son habitude. Jouer avec les hommes était une deuxième nature. Et quel meilleur partenaire que celui qui se couvrait lui aussi le visage chaque nuit ?
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MessageSujet: Re: Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle) Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle) EmptyJeu 10 Jan - 17:31

Les paroles susurrées par l’intruse avaient beau être asséné sur un ton doux et féminin, elles firent sursauter Batman pour la simple et bonne raison qu’il n’en avait absolument pas l’habitude. A chaque fois qu’un ennemi le surprenait par derrière, c’était toujours pour clamer d’une grosse voix virile : « Crève Batman ! » ou encore « T’es finis salopard ! » Mais jamais une séduisante voix de femme. Aussi il recula sur ses gardes en se retournant vers elle. Il avait du mal à la distinguer dans la pénombre. Il plissa les yeux mais ne réussit pas à mieux la distinguer. Il était si surprit qu’il en oublia d’enclencher sa vision nocturne qui lui aurait permis de l’apercevoir telle qu’elle était.

« Qu’est-ce que vous faîtes ici ! Répondez ! »

Cette femme était vraiment une ombre parmi les ombres, aussi doué que lui pour se dissimuler dans l’obscurité, et soudain une sorte de désir de la contempler s’éveilla au fond de lui, car il savait qu’il avait affaire à une créature nocturne comme lui qui disposait de la même habileté que lui pour se dissimuler et évoluer dans le noir. De plus sa voix malicieuse était si intrigante qu’il mourrait tout à coup d’envie de savoir à qui elle appartenait même s’il n’osait pas se l’avouer. Sentant qu’il avait affaire à une personne qui quelque part avait quelque chose en commun avec lui (tout comme il l’avait ressenti en présence du Joker, de Ra’s Al Ghul, de l’Epouvantail ou de Double-Face, c’est-à-dire qu’il sentait quand un individu était capable d’avoir une influence considérable sur la ville pour changer le cours de son destin.) Batman pour une fois se permit une provocation qui était loin de son sérieux habituel.

« Et puis d’abord, comment vous pouvez savoir si je suis brun ? Si ça se peut je suis blond. »

Il se surprit lui-même d’avoir balancé un sarcasme pareil alors que sous le masque il était froid et sérieux comme jamais. Mais déjà il entendait des bruits dans l’escalier, Umberto Maroni et ses 2 sbires présents dans la place fouillaient la maison paniqués en passant de pièce en pièce et en agitant leurs armes. Il le savait, le chevalier noir était venus pour lui et n’allait pas tarder à lui tomber dessus comme il l’avait fait avec son père alors il prenait déjà des devants. Batman détala et se cacha à son tour dans l’ombre, il s’accrocha au plafond avec son grappin et y resta suspendus la tête en bas comme une chauve-souris.

La porte s’ouvrit brutalement sur un coup de pied et les 3 hommes entrèrent avec leurs fusils à pompes.

« Le ratez pas ! Parce que lui il vous ratera pas ! Alors personne dans cette pièce ? On passe à la suivante ? »

« Attendez boss, vous trouvez pas qu’il fait frais ici ? Y’aurais pas une fenêtre d’ouvertes des fois ? »

« Bon sang t’as raison, il est entrée par-là ! A votre avis il est ensuite passé où ? »

Une voix grondante juste derrière lui cracha :

« Ici. »

Maroni sursauta avec violence, il se retourna les mains tremblantes et tira en l’air sans savoir ce qu’il visait, un lustre dégringola du plafond et s’écrasa sur le tapis persan. Les mains de Batman le saisirent à la gorge et le soulevèrent. Suffocant et tentant désespérément d’échapper à cette étreinte, il fit tomber son arme au sol. Ses pieds gesticulaient en étant suspendus dans le vide et ses deux hommes de mains effrayés reculèrent sans cacher leur effroi et en pointant leurs armes sans oser tirer, de peur que Batman se montre encore plus brutal s’ils osaient s’en prendre à lui. Ils n’arrivaient à rien distinguer dans l’ombre. La seule chose qu’ils entendaient était Umberto Maroni en train de gémir puis finalement leur chef apparut à la lumière en retombant vers le sol. Il était accroché à un câble noir et suspendus par lui, ses pieds se débattant à 5 cm du plancher.

« Mais tuez le bon sang ! »

« On voudrait bien boss, mais il est passé où ? On voit rien. »

« Mais abattez le bande d’incapables ! »
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MessageSujet: Re: Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle) Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle) EmptyDim 13 Jan - 1:44

    Elle avait réussi à le surprendre. Lui, le grand Batman. Celui qui vivait dans la nuit et l’ombre venait de se faire surprendre. Assez inhabituel, il fallait bien le dire. Sélina avait rapproché son visage lentement, appréciant l’odeur musquée du justicier. Elle avait toujours rêvé de le rencontrer. Et voilà que c’était fait. Incroyable. Batman se retourna vivement, et recula de quelques pas. Elle sourit et ne bougea pas, comme si elle approchait une bête sauvage qu’elle devait habituer à sa présence. Sélina, elle, percevait parfaitement Batman grâce à ses lunettes qu’elle avait rabaissées sur ses yeux. Et c’était assez comique de voir le justicier noir de Gotham plisser les yeux et tenter de la repérer.

    Je ne fais que me promener un peu et profiter de l’air du soir.

    Oui, ils se ressemblaient tous les deux. Même s’il était très probable que Batman le nierait en bloc. Ils faisaient tous deux corps avec la nuit, avaient tous deux choisi des bêtes comme emblèmes. Et Sélina se considérait comme justicière à ses heures perdues. Elle savait que la ville était dangereuse mais jamais cela ne lui avait fait peur. D’ailleurs, connaissait-elle seulement ce sentiment ? Dire qu’elle n’avait jamais eu peur aurait été mentir. Bien sûr, quand elle avait été aux prises avec le Pingouin ou Double-Face, elle avait eu peur. Mais elle l’affrontait, elle faisait en sorte de la dépasser. Tout comme devait le faire Batman certainement pour sortir toutes les nuits en sachant pertinemment qu’une bonne partie de la population criminelle de Gotham voulait sa peau et était prête à tout pour l’obtenir. La réponse de Batman concernant le fait qu’il soit brun ou blond la surprit et la fit sourire. C’était étrange et cela ne correspondait pas du tout à la façon de parler de Batman, du moins ce qu’elle s’était imaginé.

    [color]Le noir vous va si bien. Vous êtes forcément brun.[/color]

    A dire vrai, Sélina n’avait aucun moyen de le savoir. Elle voulait juste stresser un peu le Chevalier Noir à propos de son identité secrète, ce qui l’amusait beaucoup. Mais ils n’eurent guère le temps de continuer plus avant leur badinage. Des bruits retentirent dans la maison. Maroni devait être en train de chercher Batman, il avait dû repérer du mouvement. Sélina se fondit dans l’ombre, comme Batman qui resta pendu au plafond. Les deux sbires de Maroni entrèrent dans la pièce, bien décidés à découvrir le justicier. Pour le moment, apparemment, ils ignoraient la présence de Sélina ici. Elle resta donc immobile, observant la scène.

    Ils remarquèrent tout de suite le courant d’air qui signifiait qu’une fenêtre était ouverte. Ce fut à cet instant que Batman tomba sur Maroni. Dans l’obscurité qui régnait dans la pièce, les sbires n’osèrent tirer, de peur certainement de blesser ou tuer leur chef. Comme toujours Batman était rapide et efficace. Maroni se retrouva pendu par le pied, la tête en bas, en un rien de temps. Les deux sbires ne savaient où tirer. Sélina en profita. Maroni devait savoir que Falcone le menaçait. Le message devait être clair. Si elle restait là à laisser Batman faire le travail, cela ne servait à rien.
    Elle bondit lestement, sortant de l’obscurité, pour s’abattre sur le premier homme.

    Catwoman ! C’est Catwoman !!! Tuez-là !

    Salto arrière et roues lui permirent d’éviter les balles aisément. Elle se plaça derrière le premier sbire et lui rompit les cervicales d’un seul geste. Bondissant au sol, elle faucha les jambes du second et lui asséna un violent coup de poing dans la tête qui le mit littéralement K.O. Ceci fait, elle pivota et se planta devant Maroni qui oscillait lentement au rythme du balancement du câble qui le retenait.

    Qu’est-ce que tu es venu faire ici ?

    Sélina sortit les bijoux qu’elle avait dérobé. Maroni tenta un geste pour s’en emparer mais elle griffa vivement le dos de sa main, de ses griffes métalliques, arrachant un cri de la part du mafieux.

    Tss, tss, tss. Vilain garçon. On ne touche pas. Je suis chargée de te transmettre un message de la part de Falcone. Ne lui fais pas d’ombre si tu ne veux pas te retrouver une balle entre les deux yeux. En attendant, je pense que je vais me contenter de cela.

    Elle sortit de la pièce, faisant bien peu de cas de ce que Batman voulait faire du mafieux. Elle avait rempli sa part de contrat. Mais Batman ne comptait certainement pas la laisser partir ainsi. Et ce n’était pas déplaire à Sélina…
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MessageSujet: Re: Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle) Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle) EmptyDim 13 Jan - 21:09


Le chevalier noir avait déjà dégainé son shuriken en forme de chauve-souris, prêt à frapper le premier mafieux avant de bondir sur le second, mais au final, il n’eut strictement rien à faire. C’est littéralement estomaqué qu’il assista à la démonstration de force, toute en finesse de celle qui s’était introduit par effraction ici. C’est avec une facilité déconcertante qu’elle mit hors d’état de nuire les deux criminels qui se retrouvèrent assommés en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Bouche bée, il l’observa en train d’approcher de Maroni. Batman la scruta des pieds à la tête maintenant qu’elle lui était enfin visible. Déjà que sa voix avait quelque chose de magnétique, mais rien qu’en la voyant, il ne fut pas déçu. Elle avait un charme, une grâce et des formes si bien mises en valeur dans sa tenue moulante que Batman l’observa totalement décontenancé, il n’aurait jamais imaginé trouver ici ce soir une femme de ce calibre.

Mais l’instant d’après il réfréna sa sympathie pour elle. La façon dont elle exhiba son joyau et corrigea Umberto Maroni, l’avertissement qu’elle lui balança au nom de Falcone. Tout était désormais clair, Batman songea qu’il aurait dû y songer plus tôt. La seule autre raison valable pour qu’un individu mystérieux pénètre par effraction chez la mafia c’était forcément soit pour voler, soit pour tuer, jamais par altruisme. Et donc il se tint droit, prêt à engager la discussion dès qu’elle se serait détournée de Maroni pour passer à lui. Croisant ses bras dans une posture de héros, Batman tenait particulièrement à lui faire aussi forte impression. De la même façon qu’elle lui avait fait forte impression elle par son apparition sulfureuse. Batman, réaction d’orgueil typiquement masculin, se mit même à bomber le torse et fut heureux d’avoir un masque, il n’aurait pas à se demander s’il était bien coiffé pour faire connaissance avec la ravissante voleuse.

Mais là encore, coup de théâtre auquel il ne s’attendait pas, non seulement elle quitta la pièce aussitôt après en avoir finis avec le parrain suspendus, mais en plus elle passa devant Batman comme s’il n’existait pas, elle ne lui accorda pas un seul regard, rien ! Lui qui était si habitué à faire énormément d’effet à ses interlocuteurs lors de ses apparitions dramatiques (même au commissaire Gordon sur le toit du commissariat alors qu’il commençait à en avoir l’habitude). Il fut une fois de plus interloqué et poursuivis la mystérieuse inconnue hors de la pièce :

« Attendez ! J’ai vu pourquoi vous étiez ici ! Ça va pour cette fois car vous volez quelque chose de bien mal acquis à la pègre. Mais je vous préviens, si je vous surprends en train de dérober des biens publiques dans des hôpitaux ou d’autres bâtiments municipaux, vous allez le regrettez ! »

Il avait parlé sur sa voix grondante en brandissant son poing en signe d’avertissement, mais là encore ce fut plus lui qui fut décontenancé par le regard qu’elle lui renvoya que l’inverse. Maintenant qu’il avait balancé sa petite phrase, elle allait lui tourner le dos et se barrer d’ici. Il chercha en vitesse un moyen de la faire rester quelques minutes de plus à ses côtés pour pouvoir en apprendre plus sur elle. Et dans l’urgence, il ne trouva rien d’autres que :

« Vous savez, il y a encore un coffre… dissimulé dans la bibliothèque d’où on vient. C’est pour lui que j’étais venu. Peut-être que je pourrais prendre ce qui m’intéresse et vous… le reste. Après tout, l’argent de la Mafia… on est plus à ça près non ?»

Il se maudit intérieurement et il eut honte, si Gordon le voyait en train de proposer ça à une voleuse, il aurait une crise cardiaque. Son majordome lui, fulminerait, il lui assénerait avec sévérité : « Maître Bruce ! Vous vous rendez compte que vous aidez une criminelle juste parce que vous voulez son numéro de téléphone et plus si affinité ! Méprisable ! Vos parents auraient honte de vous ! »

Ils retournèrent donc dans la bibliothèque et Batman se mit à pousser une étagère, dévoilant un coffre-fort. Maroni encore suspendus en gémissant, lui cria :

« Non pas le coffre ! On peut s’arranger ! Je vous donne 50 000 dollars ! Qu’en dîtes-vous ? »

« Catwoman, faîtes le taire ! C’est bien Catwoman d’ailleurs ? Ils vous ont appelé comme ça tout à l’heure ? »

Il prit une sorte de petit pistolet à sa ceinture et se mit à tirer des espèces de clous explosifs tout autour du coffre dans la paroi en bois. De quoi supprimer la première couche, puis il ramassa au sol un fusil à pompe d’un des sbires assommés et commença le travail. Il fit exploser les clous autours, dégageant le chêne vernis des rebords puis ensuite lâcha la sauce. Une cartouche de chevrotine, puis une autre, une formidable explosion de plâtre. Des morceaux de capitonnage en bois dur se décomposèrent. Batman rechargea et fit encore feu. Un paillage de débris vit se déverser sur le sol. Batman rechargea et fit feu, un chargeur entier eut raison des poutres du mur qui s’effondrèrent. Un mélange de bois et de plâtre s’écrasa au sol. Le gros coffre tomba des gravats. Batman les dégagea à coup de pied. Puis il empoigna le coffre et se mit à le pousser à travers la pièce.

« On va l’amener dans le jardin, j’ai les outils qu’il faut dehors pour l’ouvrir. »

Mais du dehors ils entendirent des voitures se garer et des hommes en sortirent. Batman leva la tête surprit :

« Pino Maroni et ses hommes ! Le petit frère d’Umberto ! Qu’est-ce qu’il fout là ? Il ne devait pas arriver avant 3 heures ! Je n’aurais pas dû me fier à leur emploi du temps habituels. »

Et c’est avec inquiétude qu’il poussa de toutes ses forces le lourd coffre-fort dans le couloir alors que les nouveaux venus paniquaient en découvrant les gardes assommés tout autour de la propriété. Ils ne tardèrent pas à entrer à leur tour dans la maison. Batman venait de pousser le coffre en soufflant à travers tout le couloir du premier étage lorsque 4 mafieux avec battes de base-ball surgirent des escaliers. Ils les encerclèrent lui et Catwoman avec leur coffre et commencèrent à faire pleuvoir les coups, mais au comme ils ne valaient rien au corps à corps comparé aux deux masqués, ils furent écroulés à terre en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Batman repris son fardeau et fit dégringoler le coffre à travers tout l’escalier. Une fois en bas, il recommença à le pousser de toutes ses forces. Un mafieux avec une mitrailleuse le prit pour cible, le justicier plongea à couvert avec Catwoman et tous deux durent se coller l’un à l’autre derrière le coffre qui leur servait d’abris. D’autres criminels rejoignirent leurs collègues et se mirent à flinguer dans la même direction en faisant voler en éclat les meubles autours par les tirs. Pour éviter la moindre balle perdue, les deux individus masqués devaient se coller complétement l’un à l’autre, recroquevillés et sans laisser dépasser ni un bras, ni une jambe. Batman aurait très bien pu balancer dès maintenant l’une de ses cartouches de gaz lacrymaux pour se débarrasser de leurs assaillants mais il les laissa vider encore un ou deux chargeurs sur eux, comme ça il avait tout le loisir de profiter de la douce présence de la voleuse contre lui. Il savait que c’était dangereux et stupide mais il ne savait pas expliquer ce moment d’égarement. Finalement il se résolus à balancer son gaz lacrymogène puis dans la foulée à jeter des shurikens en forme de chauve-souris pour plonger encore plus ses ennemis dans la confusion, puis il repris son lourd fardeau, poussant à nouveau le coffre-fort jusqu’à la porte. Une fois dehors il le poussa dans l’herbe du jardin. Batman avait le visage en sueur et soufflait épuisé. Seul près des berlines qui étaient garés, Pino Maroni le petit frère les aperçut avec horreur et colère :

« Batman ! Qu’est-ce que t’as fait à ma maison et à mon frère ! Tu vas le payer ! »

Le justicier enclencha alors une télécommande et on entendit un vrombissement de moteur particulièrement puissant. Le mur de la propriété entourant le jardin s’écroula et par la brèche un tank tout noir fonça vers eux avant de s’arrêter à quelques mètres du coffre-fort trainé jusqu’ici avec difficulté. Pino Maroni fut effrayé par l’apparition spectaculaire de la Batmobile et s’enfuit à toute jambe.

« Et voilà, l’armement de mon véhicule va nous ouvrir le coffre. »

Ils reculèrent et Batman appuya à nouveau sur sa télécommande. Deux projectiles fusèrent de son engin et frappèrent le coffre de plein fouet. L’herbe autours s’enflamma, mais lorsque la fumée de l’explosion s’éclaircit, Batman constata que le coffre était intact. Pas une seule éraflure ni aucune bosse.

« C’était pas prévu ça, je croyais que c’était un armbuster double verrouillage en acier trempé, mais il faut croire que les Maronis protègent leurs biens dans un modèle plus solide encore. C’est foutus, allons-nous en, aucun de mes explosifs ne peut ouvrir ça. »

Il appuya à nouveau sur sa télécommande, ce qui ouvrit l’habitacle de la Batmobile. Les mafieux sortirent de la villa en se mettant à faire feux sur eux. Batman détala en vitesse et courut vers les arbres, il n’était pas assez près de son tank pour s’y abriter. Les criminels poursuivirent Batman de leurs tirs et ignorèrent royalement Catwoman. Il faut dire qu’ils craignaient plus le chevalier noir, fléau du crime de la ville. Batman grimpa dans un arbre, et dissimulé par l’obscurité, il eut l’occasion de voir le jardin dans son ensemble et hallucina : Catwoman accroupit sur le coffre-fort était en train de le bidouiller pour l’ouvrir et elle y parvint ! La garce ! Elle aurait pu lui dire dès le début qu’elle pouvait le faire aisément et lui épargner tous ces efforts ! Il avait risqué sa vie pour trainer ce maudit coffre jusqu’ici ! Elle aurait pu lui épargner cette peine dès le départ ! Batman était hors de lui en la voyant faire main basse sur le contenus du coffre (les registres comptables des Maroni qu’il voulait et une mallette remplie de billet) et encore plus en la voyant déguerpir, l’abandonnant aux mafieux qui fouillaient le jardin pour le débusquer. Mais le pauvre Batman frôla l’arrêt cardiaque lorsqu’il vit la cambrioleuse courir vers sa Batmobile et rentrer à l’intérieur :

« Mais ?! Que ?! »

Elle démarra son bolide blindée et quitta les lieux dans un crissement de pneus.

Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle) 2wgu90x

« Elle va me le payer ! »

Il sauta de son arbre, déploya sa cape et vola jusqu’aux berlines qui était garés. Il se réceptionna au sol avec douleur et grimpa dans une des voitures. Démarrant à son tour en trombe, il se mit à poursuivre sa propre Batmobile et se rendit compte qu’avec son accoutrement de chauve-souris dans une simple voiture, il avait l’air passablement ridicule. Les mafieux qui ne manquèrent pas son départ se mirent de la partie et rejoignirent eux aussi leurs voitures en 4éme vitesse et démarrèrent précipitamment. La Batmobile en tête fut bientôt suivis par Batman dans la voiture qu’il avait dérobé et qui cherchait à la rattraper frénétiquement et par la foule de mafieux qui depuis leurs véhicules tirèrent sur leurs proie. Dans la foulée, un hélico de police se mit à les éclairer de son projecteur et les suivit de près. Le pilote appela le commissariat :

« A toutes les unités, sur la 101éme et Cleveland, y’a un de ces cirques ! Revoilà le tank qui peut pas s’empêcher d’envoyer une de nos patrouilleuses à la décharge à chaque fois qu’on le poursuit et visiblement, y’a une foule de type qui veule sa peau, je me demande ce que le Batman a bien encore pu faire pour déclencher tout ce remue-ménage. »
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MessageSujet: Re: Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle) Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle) EmptyLun 14 Jan - 2:11

    Sélina n’était pas en reste lorsqu’il s’agissait de se battre. Elle n’allait pas laisser Batman s’amuser tout seul, il n’y avait pas de raison. Ainsi donc, dès qu’elle en eut l’occasion et après que la chauve-souris se soit occupée de Maroni, elle se lança dans la bataille. Il y avait bien assez d’amusement pour deux. Les sbires de Maroni étaient aussi stupides qu’ils étaient lents. Et Sélina n’eut aucun mal à se débarrasser d’eux, avec grâce et finesse. Elle savait pertinemment que Batman était suspendu en hauteur, malgré le fait qu’elle avait remonté ses lunettes de vision nocturne. Elle se demandait pourquoi il n’intervenait pas. Peut-être l’observait-il, sûrement même. Mais pour quelle raison, ça mystère. Elle n’avait pas le temps de s’en préoccuper. Les membres de la famille Maroni ne tarderaient pas et elle devait partir. Qui plus est, les flics seraient peut-être prévenus par les mafieux eux-mêmes et elle ne pouvait se permettre de se laisser prendre aussi aisément.

    Elle avait donc approché Maroni et avait délivré son message à son intention. Elle savait que Batman l’écoutait et que cela ne lui plairait pas. Mais elle ne dévoilait rien qu’il ne savait déjà. La guerre entre les Flacone et les Maroni était de notoriété publique et on voyait dans les journaux les méthodes de pression qu’exerçaient les gangs l’un sur l’autre pour obtenir la suprématie. Elle n’était qu’une livreuse de message. Qui se payait grassement peut-être. Il faut bien vivre. Elle avait parfaitement perçu le faible mouvement et le fait que Batman se trouvait à présent au sol, à l’observer dans l’ombre qui le drapait et qui le rendait indétectable. Elle avait gardé un œil sur Maroni et ce dernier ne se priva pas pour l’avertir qu’elle était déjà morte, qu’il se chargerait d’elle et qu’elle le regretterait grandement. Sélina lui fit un clin d’œil ainsi qu’un baiser de loin avant de tourner les talons. Elle avait parfaitement aperçu la forme virile de Batman qui semblait décider à l’impressionner.

    Mal lui en prit. La jeune femme, sourire aux lèvres, marcha d’un pas assuré et quitta la pièce, n’accordant aucun regard au justicier masqué. Elle s’amusait. Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je te suis. N’était-ce pas cela le petit jeu de l’amour ? Sauf que Sélina n’avait jamais été amoureuse et ne l’était pas. Pas vrai ? Batman l’amusait, elle ne pouvait le nier. Et il l’intriguait. Fortement. Au même titre qu’il l’attirait. Il la suivit dans la pièce d’à-côté, perdant du même coup une bonne partie de son autorité et de sa crédibilité. Sélina sourit à sa remarque et répondit, en se retournant :

    Ne jouez pas au plus méchant, Batman. D’une part, vous n’avez aucun moyen de m’empêcher de quitter les lieux. Et d’autre part, c’est bien mal me connaître que de penser que je pourrais dérober des éléments dans des hôpitaux publics. Je ne vole que les puissants, jamais les humbles.

    Enfin, elle tourna sur elle-même et s’apprêta à quitter les lieux. Mais Batman, une fois encore, l’interrompit dans son élan, avec une proposition qui la surprit énormément. Etrange pour un justicier de proposer à une voleuse de prendre de l’argent, même de la Mafia. Cela cachait autre chose. Sélina n’était pas une femme idiote. Batman voulait rallonger le temps de sa présence ici. Il souhaitait qu’elle se fasse prendre ? Ou était-ce autre chose encore de moins avouable ? Elle finirait bien par le savoir. En attendant, elle se retourna à nouveau vers lui et sourit.

    Vous n’êtes pas sensé rendre cet argent à la police ? Enfin, je ne vais pas refuser une offre aussi alléchante.

    La curiosité était à présent la plus forte. Qu’est-ce qui pouvait bien pousser Batman à renier ainsi ses principes et à lui proposer pareil arrangement. Peut-être était-ce une demande déguisée pour qu’elle lui ouvre le coffre qu’il était incapable de violer sans elle. Peut-être. Mais c’était indéniablement bizarre.

    Ils n’attendirent pas longtemps pour faire demi-tour et retourner dans la bibliothèque. Maroni se balançait toujours lentement, la tête en bas. Lorsque Batman poussa une énorme étagère qui dévoila un coffre, le mafieux s’activa, promettant 50 000 dollars s’ils laissaient le coffre tranquille. Batman lui demanda de le faire taire.

    Avec joie. Vous avez bien entendu, c’est Catwoman.

    Elle s’avança vers le mafieux et lui colla un coup de poing violent à l’arrière du crâne qui le mit K.O. Elle se retourna vers Batman qui l’observait, un air peut-être un peu réprobateur sur le visage.

    Ben quoi ?! C’est vous qui m’avez dit de le faire taire. Et vous ne voulez pas que je…

    Mais Batman ne semblait pas l’écouter. Batman sortit de sa ceinture un petit pistolet et tira tout autour du coffre ce qui semblait être des petits explosifs. Ramassant un fusil à pompe, il s’apprêtait à faire exploser les charges.

    Si je peux me permettre, il serait plus judicieux que je…

    Les charges se mirent à exploser et sa voix fut couverte par le bruit assourdissant. Pour la discrétion, on repassera. Il fit exploser tout le cadre de bois qui ornait le coffre, puis s’attaqua au mur qui ne lui résista pas longtemps, ou du moins ne résista pas aux cartouches de chevrotine qu’il tira. Le bruit était assez incroyable, Sélina savait qu’ils avaient éliminés tout le monde mais quand même, ils auraient mieux fait d’être prudents. Et il aurait mieux fait de la laisser faire ce qu’elle savait faire de mieux : violer les coffres-forts. Mais il semblait vouloir, par fierté masculine peut-être, faire le travail et ne lui laissait pas vraiment d’autre choix que de contempler le carnage. Sélina agacée vit le coffre finir par tomber lourdement au sol dans l’amoncellement de débris du mur. Batman dégagea le coffre à coups de pieds avant de le pousser le long de la pièce, lui expliquant que dans le jardin, il aurait tous les éléments pour l’ouvrir. Abandonnant l’idée de lui demander de la laisser essayer, elle se contenta d’un ton sarcastique :

    Je vois. La finesse masculine par excellence.

    En quelques secondes, ils entendirent des voitures crisser et se garer à l’extérieur. Et voilà. Sélina savait également que le frère de Maroni allait revenir. Mais elle ignorait que ce serait si tôt. Si elle n’avait pas écouté Batman et son chant de sirène concernant le coffre, elle serait déjà loin.

    Et moi, je n’aurai jamais dû me fier à vous. On est dans de beaux draps maintenant, j’espère que vous êtes satisfait ?

    Malgré ces mauvaises nouvelles, ils continuèrent leur lente marche, Catwoman se tenant à côté de Batman, refusant catégoriquement d’aider pareille mascarade. Pousser le coffre, elle ? Non, pour rien au monde. Ils avaient parcouru déjà tout le couloir du premier étage lorsque des mafieux débarquèrent, armés de battes de base ball. Ils étaient sûrs de leur supériorité numérique mais ils n’auraient pas dû. Sélina élimina aisément deux d’entre eux tandis que Batman se chargeait des deux autres. Une formalité. Et ils reprirent leur marche ridicule aux yeux de Sélina. Batman fit dégringoler le coffre dans l’escalier, avec un vacarme de tous les diables qui exaspéra Sélina. Si les quelques mafieux qui restaient dehors ne savaient pas encore exactement où ils se situaient, ils étaient à présent parfaitement au courant. Les choses sérieuses commencèrent en bas, au rez-de-chaussée, lorsqu’un mafieux armé d’une mitraillette les prit pour cible. Pas le choix, ils se réfugièrent derrière le coffre qui constituait un abri fort peu étendu. D’autres mafieux s’ajoutèrent pour tirer à tout vas, faisant exploser les rampes de l’escalier en bois ainsi que les autres meubles avoisinants. Catwoman se terrait derrière le coffre et elle n’avait d’autre choix que de se coller à Batman pour éviter de se prendre une balle. Elle connaissait quelques tours du justicier et se demandait pourquoi ce dernier ne lançait pas un de ces fumigènes qui leur permettrait de s’enfuir. A croire qu’il aimait rester ainsi avec elle. Il y avait plus confortable comme situation. Au bout de longues minutes, il se décida enfin à envoyer un gaz lacrymogène, ainsi que des shurikens qui atteignirent toutes leurs cibles. Enfin. Sélina s’écarta vivement et ils reprirent leur marche lente. Arrivés dans le jardin, ils tombèrent sur Maroni, le seul qui restait.

    Mais ce dernier s’enfuit rapidement lorsque, appuyant sur sa télécommande, Batman fit apparaître, en détruisant tout un mur au passage, sa Batmobile. Ils étaient tranquilles pour ouvrir le coffre mais Sélina sentait que ça ne durerait pas longtemps. Elle était toujours agacée par les méthodes expéditives et barbares du justicier. Elle haussa les épaules.

    Je vois. Arrivée spectaculaire. Vous êtes obligé de détruire un mur à chaque fois que vous garez votre tank ?

    Ils s’écartèrent de la zone et Batman activa une fois encore le tank à l’aide de sa télécommande. Cette fois-ci, des missiles téléguidés foncèrent vers le coffre. Une explosion, une de plus, retentit et une fumée âpre s’échappa de la zone où reposait le coffre. Lorsque cette dernière se dissipa enfin, les deux masqués purent constater que le coffre était intact. Ce qui était loin de surprendre Sélina.

    Si vous aviez observé l’armature qui entoure le coffre, vous auriez su qu’il ne s’agit pas d’un armbuster. C’est la gamme au dessus. Et vos armements ne peuvent peut-être pas ouvrir ce coffre mais moi si.

    Mais lorsqu’elle tourna la tête vers Batman, elle se rendit compte que ce dernier n’avait pas entendu un traitre mot de ce qu’elle avait dit. Des hommes étaient arrivés à toute allure, tirant sur eux. Catwoman se prépara à s’enfuir mais elle se rendit rapidement compte que la cible, ce n’était pas elle mais Batman. Ce dernier dû fuir et s’éloigner de la Batmobile, se réfugiant dans la forêt avoisinante. Elle se pencha donc sur le coffre, écoutant avec attention le bruit qu’il faisait en même temps que ses doigts tournaient et composaient des compositions différentes. Un léger clic lui arrache un sourire. Elle ouvrit le coffre forcé et en sortit des documents qui semblaient être des documents comptables ainsi qu’une mallette pleine de billets. Elle n’était pas venue pour rien ! Elle tourna la tête à droite, à gauche. Et son regard tomba sur la Batmobile. Et pourquoi pas ? Elle courut dans sa direction et sauta lestement dedans. Elle ferma le cockpit et observa autour d’elle le nombre impressionnant de boutons. Heureusement, une voix lui demanda ce qu’elle souhaitait. Elle fit démarrer le véhicule et accéléra vivement, faisant crisser les pneus et s’enfuyant des lieux. Elle ne se faisait aucune inquiétude pour Batman. Il s’en sortirait, comme toujours. Naturellement, au bout de quelques minutes, Sélina regarda sur les radars embarqués qui lui signalèrent la présence de nombreux véhicules derrière elle. Elle observa les écrans qui filmaient l’arrière du véhicule. Apparemment, Batman était dans celle juste derrière elle. Elle sourit. Il était têtu on dirait. Derrière lui devait suivre les mafieux. Elle activa des missiles téléguidés et les verrouilla sur les voitures des mafieux. Elle en élimina ainsi quatre. Prenant la main avec la mitrailleuse, elle visa et élimina deux voitures de plus. Il n’en restait que deux. Et l’hélicoptère de la police qu’il faudrait semer. Ce qui n’était pas gagné. Elle fonça en direction du passage sous-terrain. Le tunnel lui permettrait d’éviter de se faire repérer par l’hélico. Batman toujours à ses trousses, elle s’engouffra dans le tunnel. Mais surprise, un cordon de voiture l’attendait de pied ferme à l’autre bout. Elle se cramponna aux manettes et accéléra davantage. Les policiers s’écartèrent en hurlant tandis que le tank, prenant appui sur les capots des véhicules de police, s’envolait littéralement et passait par-dessus la barrière de police. Elle poussa un soupir de soulagement et se demanda comment Batman s’en sortirait. Elle prit la première sortie, l’hélicoptère semblait avoir perdu sa trace. Elle continua de rouler une heure durant, prenant de nombreuses petites routes et ayant enclenché le mode furtif. Elle finit par s’arrêter sur le bord d’une route de campagne, perdue, dans les environs de Gotham. Elle soupira et sortit du véhicule, s’étirant et contemplant son trésor. Elle était debout, droite et un sourire joua sur ses lèvres, une fois encore.

    Je sais que vous êtes là.
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MessageSujet: Re: Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle) Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle) EmptyJeu 17 Jan - 1:25

Dans sa berline, Batman fulminait en poursuivant son propre bolide, il n’aurait jamais cru que quelqu’un puisse le dérober un jour sous ses yeux, quelle garce ! Il s’était complètement fait avoir par ses sourires et ses paroles mielleuses mais il se jurait qu’il ne se laisserait plus tomber dans le panneau. Il vit partir les contres mesures de son engin et agrippa le volant furieux en faisant zigzaguer son véhicule. C’est qu’elle avait de la ressource ! Elle n’avait pas perdus de temps à essayer les différents boutons pour envoyer ses poursuivants dans le décor ! Il fut lui-même impressionné par les performances de son engin qu’il voyait en action pour la première fois de l’extérieure. Au volant de la Batmobile, on avait l’impression d’être invincible mais vu de l’extérieur la sensation était tout autre ! Ce tank était particulièrement spectaculaire ! La jolie voleuse se révélait aussi doué que lui au volent de son engin, il imaginait déjà les résultats s’il lui faisait essayer sa Batmoto ! Elle enfonça un cordon de véhicules de police dans les règles de l’art et Batman passa dans son sillage juste derrière, elle lui avait ouvert un passage accidentellement et passant à travers l’obstacle. Mais incapable de tenir le rythme infernale de la Batmobile avec cette simple voiture mafieuse, il se laissa rapidement distancer mais continua de rouler à tombeau ouvert pour la suivre avec opiniâtreté, il disposait d’ailleurs d’une balise dans sa ceinture, parmi ses gadgets pour pouvoir retrouver son véhicule.

Pendant une heure il fulmina à suivre son propre engin volé, impuissant, il ne pouvait pas la rattraper. Ils quittèrent Gotham par le pont Hoover, elle s’engagea dans les terrains d’Oakroad comme l’indiquait le signal sur sa balise et Batman pria intérieurement pour qu’elle ne décide pas de rouler pendant 300 km jusqu’à Metropolis ! Mais heureusement pour lui, elle s’arrêta dans un coin boisé à proximité de la route. Il s’arrêta à son tour à 30 mètres d’elle, dissimulé derrière les arbres et sortit en pensant qu’il la tenait enfin ! Il déambula furtivement entre les arbres, dissimulés par l’obscurité et s’approcha de sa Batmobile. Tapis dans la verdure il observa ce qu’il cherchait. Son véhicule, indemne heureusement, avec son habitacle ouvert et elle, juste à côté, en train de contempler ses prises. Elle l’appela à haute voix, ayant perçu sa présence. Etonné il sortit aussitôt de l’ombre en demandant :

« Mais enfin comment vous avez deviné que j’étais là ? Vous êtes bien la seule à être parvenus à déjouer ma présence invisible depuis que… que j’ai commencé à faire tout ça. »

Il s’approcha d’elle en fixant une moue sévère sur la partie visible de son visage et il la contempla méchamment en se postant devant elle, bien décidé à intimider la seule personne dans cette ville qu’il n’arrivait pas à intimider en dehors des tarés costumés comme Joker et Epouvantail.

« Pour qui vous me prenez ? Vous croyez que je vais oublier ce que vous m’avez fait ? Avez-vous seulement bien compris qui je suis ? »

Mais sa voix grondante baissa aussitôt et il la fixa à nouveau désemparé, il ne savait pas dire si c’était le regard insistant de la voleuse ou son éternel et adorable sourire narquois, mais il n’arrivait pas à se maintenir en colère face à elle et ressentait envers elle une indulgence inexplicable. Confus il ajouta sur un ton beaucoup moins flamboyant :

« Bon ça va pour cette fois… je passe l’éponge… mais ne me volez plus jamais ! Maintenant je vais récupérer ce qui m’intéresse si vous le voulez bien. Non inutile de garder vos mains dans le dos je sais que vous cachez derrière vous ce que vous avez pris là-bas, je vous ai vu. »

Mais c’est qu’elle continuait à le narguer ! Il n’avait pas le choix, il devait prendre ça lui-même, elle ne le lui donnerait pas. Rien de bien dangereux, il était sûr de pouvoir la maitriser en combat, mais il était à nouveau gêné à l’idée de devoir agir par la force avec elle, il ne le voulait pas. Il s’approcha, s’attendant à ce qu’elle se dérobe mais rien. C’est encore plus gêné que très très proche d’elle au point de pouvoir sentir son souffle, il passa ses deux mains dans son dos pour lui prendre les registres comptables qu’elle cachait dans ses mains. La position gênante dans laquelle ils se trouvaient tous deux étaient assez évocatrice, on aurait dit qu’il l’enlaçait en lui tenant maintenus les deux mains dans le dos comme s’il l’avait attrapé pour la faire sienne. Leurs visages se frôlaient presque et une fois qu’il eut saisit les registres, il s’écarta d’elle rouge de confusion et se retourna précipitamment et un peu honteux. Il était le chevalier noir de Gotham ! Il ne pouvait pas laisser une femme, une criminelle qui plus est, le mettre dans des états pareils ! De quoi avait-il l’air maintenant ? Non Batman ne pouvait pas se laisser aller à la moindre faiblesse. Ça c’était pour Bruce Wayne, pas pour le justicier. Il se dépêcha de grimper dans sa Batmobile, de refermer l’habitacle et de foncer. Il freina précipitamment à 10 mètres et à l’arrêt pendant quelques secondes, il réfléchit au dilemme qui se présentait à lui et finalement fit marche arrière et s’arrêta devant elle.

« Vous n’avez pas de véhicule j’y pense, nous sommes loin de la ville, je ne peux pas vous laisser en plan comme ça, je vous dépose ? »
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MessageSujet: Re: Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle) Le chat et la chauve-souris (Sélina Kyle) EmptyDim 20 Jan - 14:55

    Sélina avait roulé à toute allure dans les rues de Gotham afin de semer ses poursuivants. Il fallait dire que la Batmobile était un petit bijou technologique et que la jeune femme s’amusait beaucoup. Elle savait pertinemment que Batman la suivait dans une voiture et que ce dernier devait être en rage. Elle n’en était que plus amusée par la situation. Elle avait de plus réussi à récupérer tous les éléments intéressants du coffre. Non, indéniablement, la soirée était une réussite totale. Sélina n’avait pas hésité à enfoncer un cordon de police qui lui barrait le passage. Elle n’avait pas fait de blessés, les flics s’étant écartés en voyant arriver le bolide sur eux. La jeune femme, tout en conduisant, réfléchissait à cette rencontre avec le vengeur masqué. Il avait indéniablement du charme, même s’il était beaucoup trop sérieux. Elle admettait qu’il lui plaisait. On s’amusait bien avec lui. Et il était si mignon quand il était contrarié. La jeune femme n’avait eu aucun mal à éliminer ses poursuivants qui ne faisaient pas le poids face à l’artillerie lourde de la Batmobile. Puis, elle avait accéléré pour s’éloigner de Gotham. Elle prenait de la distance avec Batman à chaque minute. La voiture que ce dernier s’était vu contraint de prendre n’avait pas la puissance de son bolide. Elle n’ignorait pas que Batman devait avoir des moyens de repérer son véhicule, des systèmes de traceur. Et bien malin qui pourrait les localiser sur l’engin. Elle savait donc pertinemment qu’il ne la laisserait pas partir avec sa Batmobile et qu’il la suivrait, dût-il y passer des heures.

    Elle roula ainsi pendant une bonne heure, traversant le pont Hoover et s’engageant dans la campagne environnante. Elle préférait ainsi être tranquille. Les flics n’iraient pas la chercher ici. Du moins, l’espérait-elle. Elle se sentait surexcitée par tout ceci. L’adrénaline, il n’y avait que ça de bon. Le plaisir de dérober un objet à quelqu’un, de sentir son cœur battre la chamade au moment du larçin. Elle en avait des frissons dans le dos. Elle avait arrêté la Batmobile sur le bord de la route, à l’entrée d’un bois. Elle était donc relativement tranquille. Ouvrant le cockpit du tank, elle en sortit avec son butin qu’elle contempla un bref instant. La valise était effectivement remplie de billets et les livres de comptes étaient remplis de calculs qu’elle ne comprenait pas vraiment. Sélina avait senti une présence. Comment ? Elle n’en savait rien mais elle avait toujours eu une sorte de sixième sens. Elle avait souri intérieurement et saluer Batman sans se retourner.

    Votre présence est si… électrique qu’on ne peut que vous remarquez.

    Elle s’était enfin retournée et le contemplait, sourire aux lèvres. Batman, quant à lui, se tenait bien droit, les bras croisés, une moue sévère affichée sur son visage masqué. Sélina n’en fut pas le moins du monde intimidée. Son sourire ne s’effaça pas, bien au contraire, il s’étira davantage. La remarque de Batman l’amusa.

    Mais j’espère bien que vous n’allez pas m’oublier, voyons ! Un si bel homme, ce serait tellement dommage…

    Sa voix sensuelle murmurait chaque syllabe d’un ton quasiment érotique. Elle avait toujours eu l’art de charmer et de séduire. Et cela l’amusait au plus haut point. Surtout sur un adversaire enfin à sa taille. Etait-ce son sourire ? Etait-ce ses paroles ? Toujours est-il que Batman relâcha sa posture hiératique et sembla se détendre. Mais également se sentir gêné. Il n’avait peut-être pas envie tant que ça de faire la guerre avec elle. Pourquoi ? C’était ça qui était intéressant à découvrir. Il était de notoriété publique que Batman n’était pas indulgent. Pourquoi le serait-il avec elle ? Parce qu’elle était une femme ? Elle ne se souvenait pas qu’il ait fait preuve d’une telle mansuétude à l’égard de Harley Quinn ou de Poison Ivy…

    Récupérer ? Je ne vois absolument pas de quoi vous voulez parler. Quant à ne plus vous volez, je ne préfère pas faire de promesses que je ne peux pas tenir.

    Elle avait soigneusement gardé les mains derrière le dos, serrant le livret. Batman sembla hésiter un long moment, avant de se décider à se rapprocher d’elle. A voir la surprise sur son visage, il ne faisait aucun doute qu’il pensait qu’elle reculerait. Au contraire, Sélina resta bien droite, immobile. Les livrets ne l’intéressaient pas fondamentalement. Elle avait l’argent. A présent, c’était un autre jeu qui l’intéressait. Elle souriait, observant le Chevalier Noir approcher d’un air pataud et peu sûr de lui. Il se rapprocha et attrapa ses poignets derrière son dos. Ils étaient proches, si proches qu’elle sentit le souffle du jeune homme sur sa joue. Elle sourit et, au lieu de s’écarter légèrement, elle rapprocha son visage encore plus. Elle continuait de s’agripper aux registres et Batman ne semblait pas vouloir lui faire mal. Le cœur de la jeune femme battait légèrement plus vite du fait de l’excitation qu’elle ressentait. Elle devait l’admettre, elle ressentait une attraction animale pour cet homme masqué. Soudain, alors qu’ils ne pouvaient être plus proches sans s’embrasser, elle rapprocha ses lèvres, frôlant celles du justicier. Sa langue sortit de sa bouche et lécha ses lèvres d’un mouvement lent, comme un chat. Le justicier saisit les registres et s’écarta vivement, rouge comme une pivoine. Un sourire triomphant jouait sur les lèvres de Catwoman. L’aurait-elle mis mal à l’aise ? Finalement, Batman, sans mot dire, monta dans sa Batmobile et démarra en trombe. Sélina n’eut pas vraiment le temps de penser à ce qu’elle allait devoir parcourir pour rentrer, le véhicule venait de piler à 10 mètres de son point de départ. Il fit marche arrière et l’habitacle s’ouvrit. Batman lui proposa alors de la déposer. Elle sourit.

    Ma mère m’a toujours dit de ne pas monter dans la voiture d’un inconnu. Mais je suppose que je vais faire une exception…

    Elle bondit alors dans la Batmobile aux côtés de Batman.

    Qu’allez-vous faire de ces registres, par curiosité ?

    Soudain, Sélina se rappela que si Batman la ramenait, il ne devait pas savoir où habitait la voleuse, où habitait Sélina Kyle.

    Vous serez gentil de me déposer au coin de la 11ème, je vous prie.
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