Après une dure journée, les ennuies commencent ! // Jason

Invité may be a mutant be careful

Je m'appelle Callyope Nemesis Harker et voici une de mes histoires.

Cette histoire se situe dans la ville de Gotham, ville que je n'ai jamais quittée depuis ma naissance, pas même pour un voyage durant les grandes vacances de l'été. Mon père étant très demandé dans cette ville disait ne jamais pouvoir s'absenter de son poste si précieux. Ce même poste qui faisait de lui un homme fantôme dans cette grande maison que je partageais avec mon frère, ma sœur et Krystal, une femme que je devais appeler belle mère, mais que je n'arrivais pas à considérer comme telle. En fin, le temps où je partageais cette maison c'était il y a de nombreuses années, lorsqu'Orion avait le contrôle sur nous et qu'en un claquement de doigts il arrivait à faire exploser la colère de mon frère. Heureusement pour nous, aujourd'hui ce n'est plus le cas. Nous avons notre indépendance et vivre avec Orion c'est devenu quelques choses d'impossible pour nous... Comme de vivre ensemble de nouveau. Je n'aime pas vraiment l'idée de vieillir et de devoir prouver mon indépendance à tout moment de la journée et de la nuit. Je ne suis pas une femme indépendante, je suis maladroite et laissée à moi même je pourrais certainement oublier de me nourrir et passer des heures le nez plongé dans mes romans de fictions ou de droit par pur plaisir et pour évité de m'ennuyer. J'ai besoin de me faire prendre en main, ce qui n'est pas très '' glorieux'' pour une jeune femme de mon âge.

Aujourd'hui lorsque je crois que je ne suis plus sous l'emprise de mon père, je me rends compte que la distance n'a rien changé. Que je vive seule ou toujours dans cette grande chambre aux couleurs pastel remplie d'ours en peluche, je suis toujours sous le contrôle de mon père. Je ne suis pas une femme facilement influençable, sauf quand il est question de ma famille. Elle arrive à me faire, faire les pires bêtises comme les meilleures. Souvent, j'aimerais bien arriver à leur dire non, mais je n'y arrive pas et je n'y arriverais sans doute jamais. Justement, dans cette histoire je suis en train de répondre à l'appel de mon père qui me fait faire une bêtise sans que je le sache. Moi qui crois que ma famille est calme et juste, je me mets le doigt dans l'oeil! Mon père, un politicien bien connu et aimé de Gotham est aussi un des plus grands pourris de cette ville. Aujourd'hui, je suis trop aveuglé par ce qu'il représente pour moi et pour ceux qui le soutiennent pour comprendre ce que mon frère voit. Je n'ai jamais compris pourquoi Caleb s'en méfiait et même après avoir connu bon nombre de ses ''amis'' lors des causes que je devais débattre. Je suis une jeune femme intelligente, alors pourquoi est-ce que je n'arrive pas ouvrir les yeux? Est-ce que je suis volontairement aveugle ou est-ce que je suis vraiment innocente dans toute cette histoire? Je ne suis pas capable de vous répondre.

Lorsque je vous dis que mon père n'a pas un bel entourage, je ne mens pas. Souvent, voir tout le temps, lorsque mon père me demande de protéger un de ses '' amis'' c'est rarement pour contester une contravention. En fait, ce n'est jamais arrivé! Le plus souvent, c'est pour éviter que l'homme ou la femme dans le cas présent, se retrouve en prison pour un crime qu'il ou elle pourrait avoir commis. Je révisai le dossier du client dans le taxi avant d'arriver au palais de justice où je devais aller négocier sa libération conditionnelle. Une femme dans la mi-trentaine qui n'est pas à son premier crime. Plus je lisais et moins je voyais comment je pouvais la libéré sous caution avant la fin de la journée. C'est complètement absurde! Est-ce que je suis du genre à pouvoir faire des miracles avec un coup de baguette magique? C'est donc avec peu d'espoir que je me présentais devant les juges pour faire libérer ma cliente. Deux heures plus tard, je ressortais en compagnie de la femme qui savourait sa première victoire à grand coup de sourires arrogants pour les caméras qui nous attendait à la sortie du palais de justice. Ça avait été si facile! Comment est-ce possible?

Deux semaines plus tard, je me retrouvais dans la même salle d’audience. Après trois jours de procès, le jury s'était retiré pour décider du sort de ma cliente que je ne croyais pas si innocente, mais bon c'était mon boulot et avec un peu de chance pour la bonne morale de cette histoire, ma cliente ne s'en sortira pas! Malheureusement, la justice n'est jamais bonne envers ceux qui en ont réellement besoin et je suis plutôt bonne pour plaider l'innocence de mes clients.

«Madame Withlock! Croyez-vous vraiment qu'il est temps de retourner dans ce genre d'endroit après les trois jours que nous venons de passer?» La femme s'était mise à rire tout en touchant le bout de mon nez. Je la dévisageais tout en levant un sourcil. « Alors, bien joue au chaperon Callyope! Je ne voudrais pas t’inquiéter! Ah la petite jeunesse, toujours si calme et incapable de véritablement s'amuser. » Déjà ivre avant d'avoir bu la moindre goûte d'alcool, la femme m’entraînait dans un taxi pour nous conduire dans le Uptown de Gotham city. Qu'est-ce que je fichais ici? Pourquoi est-ce que j'avais suivi cette femme insouciante à cet endroit? Le soleil commençait à se faire rare et les punks commençaient à faire leur apparition. Dans d'autres histoires de ma vie j'avais eu quelques mésaventures à cet endroit. Tout ça était derrière moi, mais tout de même. Une vague de panique réussit à prendre possession de moi. En moins de deux, je me retrouvais dans une boîte de nuit du quartier que j'aimais le moins dans tout Gotham.

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Jason n'a plus de famille. Les criminels de Gotham lui ont enlevé. Son père a été la victime malheureuse d'une fusillade qui ne le regardait pas. Sa mère quant à elle a fini est tombée dans la déchéance au fil du temps, après la mort de son père, preuve qu'elle ne s'est jamais remise de la mort de ce dernier, elle s'est simplement laissée sombrer, abandonnant ces enfants à leur sort. D'ailleurs, ceux-ci ont bien essayé de s'en sortir, chacun à leur manière. Bien des fois, c'est ces liens qui les soudaient qui leur a permis de s'en sortir, de survivre à Gotham et à l'enfer que cette ville peut être parfois, tout comme elle peut être un véritable paradis par moment. C'est le défaut des grandes villes, merveilles et horreur s'y côtoient tout naturellement. Enfin, sa sœur était morte, tuée par sa faute, à cause de sa fierté. Un homme avait voulu le tuer, mais il n'était pas chez lui. En revanche, sa sœur y était. La suite était toute logique. Depuis, il était un orphelin, mais pas de ceux qui s'apitoie sur leur sort, plutôt de ceux qui traquent et se vengent du mauvais sort que le destin a bien voulu leur envoyer.

Jason, alias Red Hood, se faisait maintenant justice lui-même. D'abord, en son nom, puisqu'il avait traqué et tué à peu près tous les responsables de près ou de loin de la mort de sa sœur. Une chose vite réglée d'ailleurs, peut-être un peu trop même. Après, il avait décidé que la vengeance personnelle ne pouvait être le seul motif de cette nouvelle vie qu'il s'offrait. Il lui fallait une raison de vivre pour ne pas devenir fou et tuer des criminels, parmi les pires, pas la petite racaille, cela lui semblait être une bonne cause. Faire régner la justice au nom de ceux qui ne le peuvent, des gens qu'on a oublié, comme lui, des orphelins et des victimes de cette ville, être leur poing vengeur, tel le Batman, avant qu'il ne disparaisse, engloutie lui aussi par le malheur de cette ville, semble-t-il.

Ce soir, sa cible était presque une personnalité publique. À peu près tout le monde avait suivi le procès de cette criminelle de renom, une vraie récidiviste, arrogante envers la justice, mais qui plaidait tout de même son innocence. Elle était affublée d'une avocate que Jason connait plutôt comme personne, puisqu'elle a été sa tutrice pendant un an, étant ce petit coup de pouce qui lui a permis de finir l'école. Aujourd'hui, ce petit coup de pouce était devenue un sacré bout de femme et une requin d'avocate, capable de faire innocenter la pire vermine, un exploit qu'elle répéta. Les journaux criaient au scandale, à la machination de l'appareil judiciaire. Jason quant à lui, avait une nouvelle cible. Sa première femme, mais cela importait peu. Un crime est un crime et puis, il a toujours été pour l'égalité des sexes, petite sœur impitoyable oblige.

Il y était donc à ce club pourri que cette bandit fréquente beaucoup, d'après les rumeurs de rue et quand on vient de la rue, il est plutôt facile d'être à leur écoute. Il y alla soir après soir, pendant une semaine, avant de tomber sur cette criminelle qu'il attendait. Aussitôt, ce fut comme si les yeux de Jason s'illuminèrent. Enfin, il la tenait, ce n'était pas trop tôt. Il abandonna celle qui lui tenait compagnie et alla prendre un verre au bar. Callyopé était avec sa cible. Depuis quand une avocate de la haute ville va prendre un verre avec une cliente dans une des boîtes de nuit les moins fréquentables de la ville? Rien que cette semaine, il y a eu deux descentes policières et Jason a eu à se battre une fois pour ne plus se faire emmerder. En tout cas, Jason ne s'attarde pas trop et fit un peu comme s'il ne la reconnaissait pas et se tint plus à distance. Il ne faudrait pas qu'elle vienne le voir et gâche tout.

Sa cible buvait, ce qui allait sans doute lui faciliter les choses. Pas de gardes du corps en vue, que les bouncer de la boîte, rien de trop préoccupant. Puis, après un certain moment, elle se dirige vers la sortie arrière, ce qui est normalement l'entrée des VIP, peut-être pour fumer ou juste prendre l'air. C'était le moment qu'il attendait. Il sort dehors, par devant, va prendre sa moto et sort le masque d'en dessous de son siège, masque noir qu'il revêt, pour ensuite mettre son capuchon rouge par-dessus. Ces gants de cuir de moto dans les mains, il vérifie son pistolet, y met le silencieux, puis, par les moteurs.

Les lumières éteintes, il s'approchait tout doucement, le moteur roucoulait. Puis, quand il fut assez proche, il alluma les phares, y compris les hautes, question d'aveugler sa cible, qui était toujours accompagnée, probablement de son avocate.

-Whitlock?

Dès que sa cible parle, il tend le bras et tire. Pas vraiment de bruit, hormis deux clics, compte tenu qu'il a silencieux, puis, elle s'effondre tout bonnement contre le mur, atteinte en pleine tête. Après quoi, il éteint les phares et descend de sa moto. Il voulait juste aller vérifier si elle était bien morte.

-À ta place, je m'en irai, tu n'as plus rien à faire ici.

Red Hood n'avait pas l'intention de s'en prendre à cette avocate qui défend des criminels, bien qu'elle fasse parti du système. De toute façon, s'en prendre à Callyopé... il en faudrait plus pour que ce soit le cas. Il avait lâché ces mots tandis qu'il s'accroupissait un court instant vers la victime, semblant la détailler du regard. Pas de doute, elle était bien morte. Après quoi, il se redresse.

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Un bruit sourd, une lumière aveuglante, une silhouette qui se détache de la masse imposante de lumière et le corps de la femme qui tombe au sol après avoir tressauté pour une raison qui m'échappe. Qu'est-ce qui ce passait? Mon corps était en alerte, je regardais cette personne sans réellement la voir. La lumière était beaucoup trop puissante pour faire contraste avec la nuit beaucoup trop sombre. Est-ce qui venait de se passer ce que je crois, qui c'est passé?? Mon esprit était confus et je n'arrivais pas à mettre de mots logiques sur que je venais de voir. C'était la première fois qu'une chose pareille se passait devant moi et je ne savais pas quoi faire. Je n'étais pas préparé à ce genre de scène. Ce n'est pas quelque chose qu'on vous apprend en classe de droit.

Caleb est fou! Il n'a pas toute sa tête. Ma protection passe toujours avant tout. Pour moi, il serait prêt affronter la mort mille fois. Suivant cette folle idée qu'il a de toujours me protéger et de pouvoir faire quelque chose si jamais la pire des situations arrivait, il avait tout fait pour que je sois capable d'éloigner l'ennemi. Cet inconnu armé et montant un cheval de fer des plus modernes entrait dans cette catégorie. À l’affût du moindre signe pouvant trahir son agressivité, je me tenais prête à esquiver le moindre coup. Je ne suis pas puissante, loin de là! Je pourrais me briser la main en essayant de le frapper la première! Caleb est fou! Caleb n'accepterait pas qu'une personne arrive à me faire du mal. Autant il est fou, autant je suis calme et je sais faire preuve d'un sang froid sans limites. Je ne porte pas le nom d'une déesse cruelle ( N= Nemesis ) pour rien. Après tout, autre que de me rappeler ma défunte mère ce prénom a le droit à une autre utilité.

« À ta place, je me fournirais une bonne explication! Tu viens de descendre ma cliente! J'hallucine! Vous vous croyez vraiment tout permis?! Comme si la ville n'avait pas assez de justiciers pour foutre la merde dans nos histoires. Comment est-ce que tu t'appelles toi? Petit chaperon rouge? » Okay, finalement il n'y a pas que Caleb qui soit complètement fou. J'ai ma part de folie, je dis ce que je pense lorsque je suis énervée et trop souvent je ne mesure pas les conséquences que peuvent avoir mes mots. Je me dis capable de me défendre et ayant toujours eu mon frère à mes côtés, j'ai toujours l'impression qu'il va surgir de nulle part pour me protéger du danger. Est-ce que ce petit chaperon rouge me faisait peur? Je n'ai pas peur de grand-chose, disons tout simplement qu'il réveille la grosse lumière rouge ou il est écrit de manière très carrée pour être bien visible '' emmerde en vue, Cally , fou le camp! '' mais je ne pouvais pas foutre le camp. À mes pieds se trouvait le corps de ma cliente qui commençait tout doucement à refroidir. Je venais de perdre trois semaines de ma vie à défendre une femme qui vient de se faire stupidement abattre dans un bar des bas quartiers et comme si ce n'était pas suffisant, il fallait que je sois la seule témoin de ce meurtre posé de sang-froid. Est-ce que j'allais être la prochaine à y passer? Étrangement l'idée ne me donnait ni chaud ni froid. Je continuais de regarder le jeune homme sans visage tout en me contrôlant pour ne pas faire quelque chose de très stupide. Comme si je venais de me rendre compte de mon erreur. Je crus bon d'ouvrir de nouveau la bouche tout en soupirant de manière paresseuse pour essayer de calmer les humeurs à fin d'en savoir plus sur ce pseudo justicier. « Personne n'est coupable tant qu'un jury n'a pas décidé qu'il l'était. Vous pensez vraiment réussir à refaire la justice à Gotham en tachant vos mains de sang?» Qu'est-ce que je pouvais dire de plus? Je ne suis pas une femme très bavarde, à la base je ne dis pratiquement rien sauf lorsqu'il est temps de jouer à l'héroïne pour sauver les fesses déjà carbonisées d'une personne qui ne fait pas nécessairement le bien pour vivre et qui se fait coffré par les flics. Je sais, ce n'est peut-être pas la meilleure façon de se faire un nom, mais que voulez-vous? D’un c'est payant, de deux se sont eu qui viennent vers moi et je ne peux pas devenir une couronne. Je ne pourrais jamais vivre leurs vies de misère sous-payer et surtout sans défi. Quoi que dans une ville comme celle-ci et avec un requin comme moi, ce n'est peut-être pas si sans défi que ça.

Dans ma poche, je pouvais sentir mon cellulaire vibré tout en faisant entendre une chanson ringarde, celle qui est affiliée au numéro de téléphone du palais de justice. Malheureusement pour eux, je crois que la sentence de Madame Withlock vient d'être prononcée. Toutes ses heures de travail pour rien. Cette idée m’enrageait au plus haut point!

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Jason s'attendait à bien des réactions de la part de Callyopé, sauf à celle-ci. Il s'attendait à ce qu'elle lâche un cri et s'enfuit, qu'elle attrape son téléphone et appelle la police, qu'elle le traite de fou dangereux, puisqu'elle dégage aussitôt. Sa réaction fut finalement un amalgame de certaines de ses hypothèses, en plus d'une engueulade défiante qui avait de quoi presque lui faire oublier que c'est lui qui avait le pistolet équipé d'un silencieux dans les mains. Il venait de prendre le pouls, absent d'ailleurs, de sa victime, que son amie, qui ne le reconnaissait visiblement pas, demandait des explications sur ce qui se passait. Euh... elle est sérieuse là? Elle demande des explications à un type masqué qui vient d'abattre une criminelle dans une ruelle derrière un club à la réputation aussi sombre que les égouts de Gotham. De la part d'une avocate, on s'attend à un peu plus de rationalité et de perspicacité. En somme, poser la question, c'était stupide. À tout cela, Jason se contente de répondre un seul mot, avec un petit sourire en coin, tandis qu'il se relevait.

-Presque...

Il n'était pas le "Little Red Hood", mais bien simplement Red Hood, donc Callyopé n'était pas si loin de la vérité, à cet égard. Quant à pourquoi il a abattu cette femme, elle devrait mieux le savoir que lui et d'ailleurs, la suite des propos de l'avocate semble venir confirmer la chose, puisqu'elle affirme, implicitement, qu'elle n'était pas Blanche-Neige, histoire de rester dans la thématique des contes. En tout cas, elle n'en revenait pas de ce qu'elle disait et de la manière qu'elle le confrontait. Il fallait avouer qu'elle avait du chien. Jason eut un petit regard autour de lui, pas vraiment d'âme qui vive, personne ne semblait prêter attention à cette espèce d'engueulade surréaliste. Alors Jason tend le bras et tire une balle, à la droite de la tête de Callyope.

-Fais attention, tu pourrais être la prochaine à tomber, à force de défendre des pourritures pareilles. Alors rends service, défends ceux qui en valent la peine. Parce que sinon, dis-toi qu'ici ou ailleurs, des gens comme moi finiront le boulot.

Voilà Jason qui menaçait de mort son ancienne tutrice et qui venait de lui tirer dessus, enfin, à côté, mais elle devait avoir saisi assez clairement la menace proférée par cette balle qui est aller se figer dans le mur non loin derrière elle. Jason gardait son arme pointée vers elle et reculait doucement vers sa moto. Une folle pareille serait bien capable de se jeter sur lui, sur son dos ou d'essayer de lui balancer une brique. Ça devait être une forme d'hystérie. Dans un sens, c'était une bonne leçon pour lui, il devrait attendre que sa cible soit seule la prochaine fois et non en compagnie de quelqu'un. Red Hood perçoit alors le petit bruit que fait un téléphone qui sonne et il était certain d'une chose, ce n'était pas le sien.

-Je crois que t'as un appel. Tu ferais mieux de le prendre et d'appeler le 911, ils ont du nettoyage à faire dans le coin.

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[Toujours pas mon correcteur, terriblement désoler pour l'attente ! Et ... hummm.... désoler si c'est brouillon ^^' Celui la tu peux le finir, si tu veux on continue , mais version Jason et Cally pour créée le doute dans son esprit. ^^ Promis ! Je vais répondre plus rapidement. Encore désolée.]

Callyope, Folle ? Ce n'était une secret pour personne. Toujours habituée d'être dans on monde, elle n'avait pas vraiment la notion du danger. Elle regardait donc l'homme s'occuper du cadavre de sa cliente, enfin, ancienne cliente puisqu'il n'y avait plus âme qui vive dans cette enveloppe charnelle. La rage se lisait dans le regard sombre de l'avocate qui ne savait plus quoi faire. L'idée de lancer son sac à la tête de l'homme avait quelque chose d'intéressant, mais d'un autre coté, elle n'était pas stupide! Personne ne peut être stupide et réussir à sauver les fesses des bandits de la ville avec autant de succès ! C'est une réalité. Donc, la jeune femme se contentait d'écouter l'homme en gardant les dents bien serrés à fin de s'assurer de pouvoir garder ses bêtises pour elle. Plus tard, lorsqu'elle appellera Caleb pour lui raconter ce qui c'était passer cette nuit, elle laisserait libre cours à ses pensées et à ses paroles. Pour l'instant, elle ne pouvait qu'écouter l'homme ... même si l'envie de lui faire comprendre sa manière de penser la démangeait au plus haut point. Chose plutôt rare pour cette jeune femme qui est tout sauf bavarde.

Qu'est-ce qui l'aidait à garder le silence? Lorsque vous sentez le choc créée par une balle caresser la peau de votre visage, il ne faut pas chercher à augmenté la bêtise. Même si elle était terrifiée à l'idée que l'homme puisse l'abattre comme ça, tout simplement parce qu'il en avait le pouvoir, Callyope gardait la tête haute. Il n'était pas question qu'elle lui montre sa peur. Après tout, c'est lorsque nous sommes effrayé devant un animal sauvage que ce dernier devient beaucoup plus agressif. Donc, notre princesse de glace se contenait d'écouter le jeune homme homme. Quel âge avait-il ? Ne pas voir son visage l'empêchait de donner un âge exacte à son agresseur, mais elle pouvait facilement deviner au ton de sa voix et à sa manière de parler, Callyope ne lui donnait pas plus de 40 ans. Il ne l'avait pas abattue, un homme qui assassine depuis des dizaines d'années n'aurait certainement pas hésite à prendre sa vie pour éliminer un témoins gênant. Devait-elle lui donner la jeune trentaine ou la jeune vingtaine ? L'idée que le petit chaperon rouge soit plus jeune qu'elle la fit frémir de dégoût. Non, il ne pouvait pas être si jeune. D'un autre coté, il semblait être doté de l'arrogance qu'un jeune non expérimenté adore laisser entendre.

« Autre chose ?» Arrogance que Callyope connaissait à ses heures. La belle brune regardait le '' héros '' masquer sans oser bouger. N'oublions pas que malgré son masque de glace, dessous se trouvait une jeune femme complètement effrayée qui se battait pour ne pas laisser ses larmes massacrés ses joues. Comme le dit Orion, pleurer c'est pour les faibles et Callyope est tout sauf ça. Comment pourrait-elle se regarder dans le miroir le matin si elle laissait ses émotions prendre le dessus sur elle et ternir l'image qui rend son père si fière ?

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