Boire pour oublier qu'on est une part d'eux et qu'ils sont une part de nous - Cally & Caleb

12/01/2013

lieu ◈ Caleb T. Harker & Callyope N. Harker

Boire pour oublier qu'on est une part d'eux et qu'ils sont une part de nous

Tu es mon autre

I

l est …. En fait je ne saurais même pas vous dire quelle heure il est et franchement je m’en tamponne. Il est tard et c’est déjà pas mal, je sais que demain je vais avoir un mal de chien à me lever pour aller au travail, mais je ne peux pas ne pas m’y rendre alors que j’ai commencé il y a à peine trois jours aux FBI. Je suis, selon leurs propres mots « En période d’essai … Alors tenez-vous tranquille M. Harker, tentais de ne pas faire de vague pendant cette période d’essai, qu’on est pas à vous virer de nos bureaux et vous rétrograder … une nouvelle fois … ». Hé oui je suis « un incorruptible petit con », toujours selon leurs propres mots. Quant on les écoute, on se demande au final pourquoi ils ont accepté de me transférer chez eux, s’ils ne peuvent pas m’encadrer … En fait je n’ai même pas envie de savoir, je ne veux pas entendre ou voir le nom de mon père glisser dans la conversation, je ne le supporterais pas. J’ai envie de croire que depuis le début je suis le seul à avoir réussi tout ce que j’ai entrepris, même si ce qui est le plus probable, c’est que j’ai surtout réussi seul à miner ma carrière quand je m’ennuyais… ce qui m’arrive souvent je vous l’accorde.

Les lunettes de soleil vont être de rigueur demain, ils vont détester ça, mais à la rigueur je m’en cogne, ils veulent déjà que je me coupe les cheveux et que je m’habille en costard tout le temps alors que pour moi, c’était évident que si je n’étais pas en « déplacement » je n’avais pas besoin de ressembler à un pingouin … J’ai la classe en costard cela dit, je ne dis pas le contraire, mais franchement je n’aime pas me la jouer chicos, même si, selon mes collègues, je le suis. Oui j’ai grandi dans une belle demeure. Oui j’ai toujours eu tout ce que je voulais. Oui j’ai vécu avec un personnel de maison haut de gamme … et alors ? Croyez-vous que je suis plus heureux avec tout ça ? Moi je ne crois pas. J’aurais largement préféré que mon père n’entre pas en politique à la mort de ma mère, qu’il reste avocat, comme il l’était à la base. J’aurais largement préféré que ma mère soit en vie, au moins j’aurais su ce que c’était d’en avoir une. Je suis méchant, j’ai eu une belle-mère … mais franchement, qui oserait dire que c’est pareil ? Bon certes je ne sais pas ce que c’est d’avoir une mère, mais je sais qu’elle ne me regarderait pas avec le même regard que celui de Krystal. Je sent l’envie, pas forcément le désir de ma personne, mais le désir d’avoir ce que j’ai et ce dont je ne profite pas. Selon elle je gâche mon talent dans un job pourri et je fuis mon père inutilement. Selon elle toujours, il m’aime et ne veut que mon bien, mais on sait tous les deux que ce n’est pas vrai, il veut son bien à lui avant tout. Je hais mon père au plus haut point et comme à chaque fois qu’on est convié à un « repas de famille pour ressouder les liens », la seule chose que je meurs d’envie de faire durant tout le repas, c’est m’enivrer. Alors je ronge mon frein, promettant à chaque fois à Callyope que je ne ferais pas de vagues … à croire que je ne suis pas capable de me contenir … bon d’accord je ne le suis pas, mais c’est pas une raison pour toujours me traiter comme un gamin. Je me contente de serrer les dents et je demande à Cally, quand le calvaire et fini, de me poser en ville, pour me changer les idées. Et comme toujours je finis complètement soûle, dans un lieu qui m’est complètement inconnu et je suis totalement incapable de rentrer chez moi. De toute façon à cette heure-ci il ne doit plus y avoir de métro … encore que je n’en sais foutrement rien, je ne le prend jamais.

Hé oui je suis un gosse de riche, qui a fuit la maison à l’âge de 18 ans pour rentrer dans la police, mais qui est parti avec pas mal d’économie pour pouvoir me payer ce que je voulais. J’ai beau dire que je suis indépendant, j’utilisais de temps en temps le compte que mon père a ouvert pour moi et alimenter, cela va s’en dire, pour me faire plaisir. Je voyais en ce geste le plaisir de lui rire au nez, le dépossédant d’une partie de sa fortune, illégalement obtenu, cela va s’en dire. Richesse familiale qu’il ose prétendre, riches ancêtres … mes fesses, il est parti de rien le lascars, il n’avait pas un rond et il a créé sa propre fortune de ses mains. Si cela avait été fait honnêtement, croyez moi bien qu’il l’aurait crié sur tous les toits, mais vu que c’est l’argent de la drogue et de je ne sais quoi encore, il préfère inventer un beau passer à ses ancêtres, quitte à ce qu’ils se retournent dans leur tombe en entendant ses conneries. Que dirais ma mère en le voyant aujourd’hui ? Aurait-elle honte ? Je le crois ou en tout cas je l’espère. Je l’ai souvent imaginé, rentrant à la maison, venant nous chercher Cally et moi, nous avouant qu’elle n’était pas morte, que notre père l’avait chassé et menacé de nous faire du mal si elle osait s’approcher de nous … Seulement ce n’est qu’une belle fable, elle est bien morte et jamais plus elle ne reviendra, pour poser ses beaux yeux sur ses deux enfants, ceux qui lui ressemblent tant. Je suis sur qu’elle aurait été fière de Callyope, une merveille, belle, douce, patiente, protectrice, débrouillarde, intelligente, indépendante, mais bien trop naïve pour se rendre compte que notre père la manipule et ce depuis le berceau. Je lui en veux pour de multiple raison à Orion, mais je crois que la pire chose qu’il est pu faire dans sa vie, c’est se servir de ma soeur pour m’atteindre. J’ai hérité de tous ses défauts à ce salaud et il sait que je suis têtue comme une mule et qu’il n’y a que ma soeur pour me raisonner, alors il se sert d’elle, depuis qu’on est gosse, pour pouvoir m’approcher, tenter de m’apprivoiser, m’atteindre … sauf que ça ne marche pas, ou en tout cas je l’espère, naïvement.

Ce soir je suis encore plus bourré que les autres soirs mais ça ne m’arrête pas, je veux me rouler par terre, je veux pouvoir oublier que j’ai une famille de merde, à par ma Callyope. Je veux oublier que je viens de pactiser avec le diable en m’engageant dans le FBI. Je veux oublier que j’ai tuer des gens, de sang froid et y prenant plaisir … bien trop de plaisir pour que ce soit sain. Je suis fou ou en tout cas je le crois. Je me dis que je devrais peut être consulter quelqu’un, pour afin savoir si quelque chose cloche chez moi. Parfois je me dis que je devrais emmener le clan Harker au complet pour une thérapie familiale, je suis sûr que ça expliquerait beaucoup de choses chez moi …
Le patron du bar ne veut plus me servir, il me dit que j’ai trop bu. Je m’énerve mais je ne tiens même plus debout alors je finis par me dire qu’il a peut être raison. Je vais pour m’en aller, mais la serveuse me retient. Elle m’a dévoré des yeux toute la soirée, mais n’a jamais eu l’occasion de venir me parler, je ne suis pas d’humeur à ça ce soir, je déteste les soirs où j’ai un repas de famille, je n’ai envie de voir personne, je veux juste boire. Elle me demande si elle peut appeler un taxi pour moi, mais je préfère lui tendre mon téléphone, tentant de lui expliquer qu’elle devait appeler sur la touche 1 pour l’appel automatique. J’ai tout prévu et ce depuis de longues années, c’est un scénario rodé d’avance. Je vais mangé chez le vieux, Cally m’arrête en ville, je bois et elle revient me chercher, à des heures pas possibles … un beau rituel n’est-ce pas ? Vous vous demandez ce qu’en pense Callyope de tout cela ? Vous vous dites que je suis trop envahissant dans sa vie pour que ce soit saint, n’est-ce pas ? Ben j’ai envie de vous dire d’aller vous faire foutre, laissez nous tranquille ma soeur et moi. On a jamais vécu dans un environnement vraiment saint, alors notre relation, qui vous dépasse complètement, vous emmerde et bien profondément …
Je vois que la serveuse se décompose quand elle entend la voix de ma soeur au bout du fil. Elle tente de garder son contrôle, mais elle déchante complètement, pensant qu’elle avait au bout du fil ma femme. Quant elle raccroche, elle me dit que ma femme devrait bientôt arriver et je ne la détrompe pas, je préfère qu’elle croit ça qu’elle sache la vérité, ainsi elle me fiche la paix. Je pose ma tête contre le comptoir, tout tourne autour de moi mais cela ne m’empêche pas de sombrer, en un instant …

Invité may be a mutant be careful

J'adore les souper chez la famille Harker. Si vous venez à avoir une invitation, n'hésitez pas à vous pointer ! Mais attention, monsieur Harker n'accepte pas le vin de mauvaise qualité. Selon cet homme qui a toujours eut la cuillère en or dans le bec, on distingue le respect d'un inviter à la qualité du vin qu'il apporte pour remercier l'hôte de la soirée. N'apportez pas des fleurs non plus. Madame Harker est allergique à tout ce qui est fleurs, même si elle s'entête à avoir le plus beau jardin de tout Gotham. Une boîte de chocolats fins serait tout indiqué pour cette femme à la dent très sucrée, mais elle se fondrait de remord le lendemain matin lorsqu'il sera temps pour elle de se peser pour savoir si elle avait réussi à maintenir son poids malgré tout ce qu'elle a pu manger la vieille. Pour la petite Astroide, il suffit souvent de lui faire de magnifiques compliments sur son bon travail et vous l'avez dans la poche. Dans cette famille presque parfaite, le trio des hypocrites savent offrir à leur invité une distraction hors pair et qui rend la vie des gens si belle et si fausse. Je m'en délecte à chaque fois que je vais souper chez mon père. Qu'il y ait des gens pour regarder ou pas, les repas en famille ressemblait toujours à la même chose, à quelque détail près. La seule chose qui pouvait faire changer l'humeur d'un souper était mon frère , Caleb, un jeune homme rebelle qui faisait le déshonneur de notre père qu s'efforçait de faire de lui sa fierté. Chose plutôt égoïste de sa part en sachant que ses deux filles, moi comprise, acceptait de répondre au moindre de ses caprices.Il faut croire que peu importe l'amour qu'il dit nous porter, l'homme reste sexiste au point de vouloir que son fils ainé suivre ses pas. Caleb, un policier qui préfère se casser le menton en affrontant plus fort que lui pour prendre la place d'un grand politicien vérreux ? J'aurai tout vu! Surtout en sachant que je suis celle qui pourrait certainement le mieux répondre à ses ambitions. Après tout, ne suis-je pas toujours là à répondre présente lorsqu'il demande mes service pour protéger ses clients qui ne verrait certainement pas la lumière du jour avant de longue année si ce m'était pas de moi et de mes capacités presque hors normes à pouvoir leur empêcher la prison.

Suis-je en train de jalouser l'intérêt que mon père porte pour mon frère? Aucunement ! Je laisse ce genre de raisonnement à notre petite soeur qui n'essaie pas d'attirer l'attention d'Orion sans jamais réussir à l'avoir... pauvre petite. Dire qu'elle a tout ce que je n'ai pas pour mieux réussit que moi. Elle est belle, délicate, sauvage, déterminée et souriante. Comment un client de notre cher père pourrait lui résister. Limite, je le trouve fou de vouloir compter que sur Caleb.Je n'ai jamais comprit pourquoi il tenait tant à l'avoir comme second dans les histoires de la famille. Le manque visible d'envie et d'intérêt du jeune homme ne pourrait que le pousser à perdre davantage que ce qu'il pourrait gagner, mais bon , chacun son truc. Quelque fois, je me dis que j'aimerais être beaucoup plus comme Caleb simplement pour pouvoir lui enlever ce poids qui écrase injustement ses épaules. Poids qu'il essaie de chasser avec l'alcool qui bois sans modération lorsque nous nous trouvons tous dans la même pièce. Tout deux silencieux, nous passions notre temps à écouter ce qu'Orion avait à nous dire. Lorsqu'il s'adressait directement à Caleb dans le but de le faire réagir, je levais les yeux vers lui pour lui dire de garder son calme. Entre nous, les mots n'avaient jamais eu leur place si bien que petite j'avais l'impression d'être télépathe. Chose complètement stupide comme , malgré la brochette de fou que nous avons, personne ici n'a ce genre de don. Dommage. J'aurai bien changé mon prénom pour Jean Grey. Enfin, passons à autre chose.

Comme toujours lorsque ce genre de soirée ce termine, mon travaille à moi je fais que commencer. Sans prendre le temps de lui demander quoi que se soit, je savais que je devais le reconduire dans ce bar affreux où il avait pour habitude de se rendre à fin de pouvoir passer sa frustration dans l'alcool. Comme toujours, il voudrait se retrouver seul durant sa thérapie choc et je devrais aller le rechercher plus tard ... en priant pour ne pas qu'il soit sur les fesses au point de ne plus vouloir quitter le sol de l'établissement ou en priant pour ne pas qu'il soit complètement K.O au sol. Se sont les petites joies de la vie ! Est-ce qu je pourrais en vouloir à mon frère de me donner toute ces misères ? Aucunement ! Il est comme il est et cela fait très longtemps que j'ai arrêté de le raisonner. Après tout, ça ne sert à rien de vouloir changer les personnes que l'on aime. Surtout lorsque cette personne nous complète si bien. Donc, tout en l'avertissant pour qu'il soit prudent, je le laissais devant la bâtisse pour me rendre à mon appartement.

Arrivée chez moi, je ne me fis pas prier pour enlever mes talons haut et pour retirer les vêtements trop chic et serrer que je portais. Rien ne vaut un bon jeans troué et une chemise ample. Chemise que j'ai voler à mon frère lorsque nous vivions ensemble ensemble. Enfait, si on regarde bien dans ma garde robe, beaucoup de mes chandails de tout les jours sont à Caleb. Que voulez-vous ! Ils sont confortables et assez grand pour que je puisse en faire mon cocon lorsque , comme en ce moment, je me mets en boule sur mon sofa pour lire avec une bonne coupe de vin rouge entre les mains. Le confort comme je l'aime !

Le temps passsait durant lequel je finis par m'endormir tout en gardant mon téléphone près de moi pour attendre l'appel de mon petit frère. Comme il détestait que je lui rappelle qu'il était plus jeune que moi. Cette pensée réussit à me faire sourire, puis je sombrais dans le monde des rêves pour me battre contre les chevaliers de mon roman faussement historique. C'est la sonne hurlante de mon téléphone qui m'empêchait de me faire dévorer par un dragon. Je décrochais à la deuxième sonnerie. « Y'était temps! T'es où?» C'est la voix d'une femme très mal à l'aise qui se fit entendre. Non, je me dite pas que Caleb a décidé de suivre une femme jusquà je ne sais trop ou dans Gotham ? S'il voulait vraiment me faire ce coup, encore une fois, je le forcerais à s'enchaîner au bar la prochaine fois qu'il déciderait de se rendre seul là-bas pour noyer la colère qu'il porte pour Orion. Un petit soupire de soulagement se fit entendre lorsque je sus qu'il n'avait pas quitté l'établissement. Serait-il en train de m'écouter ou aurait-il tout simplement pas eut de chance avec les femmes ce soir ? « Je serais là dans quinze minutes. » La femme continuait de parler en me disant qu'elle ne savait pas qu'il y avait une femme dans la vie du client et bla bla bla, je raccrochais sans rien ajouter de plus. Après avoir enfiler mes converses, je quittais mon appartement pour me rendre à l'endroit ou j'avais abandonné mon frère quelque heure plus tôt.

«Vous devez être la femme ??? » L'intérrogation se lut dans le regard de la serveuse devait commencer à douter du lien qui me liait à cet ivrogne de Caleb. « Je suis sa soeur ... Merci d'avoir prit le temps de m'appeller. » Puis je portais mon attention sur mon adorable petit frère qui avait le regard voilé par l'alcool. Il dormait gracieusement la tête sur le comptoire. Je soupirais de nouveau tout en m'approchant de lui. Pour le réveiller, je me mis à lui caresser vigoureusement le dos. « Allez sleeping beauty c'est l'heure de rentré à la maison avant que la vilaine malificente ( Traduire ici par Orion ) ait un appele et qu'elle décide de venir te chercher elle même. » Voyant qu'il ne bougeait pas, je me mis à le pousser , puis au final c'est un claque derrière la tête qui finit par lui faire prendre consience. « Debout !»

12/01/2013

A

ssoupie je l'étais, je dirais même plus j'étais complètement mort. Je comatais littéralement sur mon tabouret, la tête posait sur mes bras qui se trouvaient eux même sur le comptoir du bar. Je devais avoir fière allure installé là, il n'y avait pas de doute, si la serveuse n'avait pas été refroidit par la voix de ma sœur, elle devait très certainement l'être de me voir dans cet état pitoyable. Encore que ce genre de personne n'est pas très demandeuse, tant qu'elle a un homme dans son lit à la fin de la soirée, cela devait déjà lui suffire, surtout si ledit homme me ressemblait un temps soit peu. Je ne prétend pas être un top modèle, j'en suis bien loin, mais je pense avoir tout de même un charme naturel, une bonne répartie, un sourire communicatif et un regard qui en dit long sur mes pensées. Cela se voit également tout de suite que je ne suis pas sans le sous, même si je ne m'habille pas en costume trois pièces constamment comme mon cher père, on voit tout de suite que le tissus de mes habits et de bonne facture et qu'ils n'ont pas été acheté dans la première friperie du coin.J'ai toujours aimé le travail bien fait et la qualité, j'ai toujours eu les moyens de me le permettre alors je ne vois pas pourquoi je m'en priverais. En plus je paie tout de même un savoir faire et une qualité, mes affaires ne viennent pas d'une quelconque entreprise au fin fond de la Chine, c'est 100 % Américain, voir Européen pour certaines marques. Je n'ai jamais caché le fait que j'étais le fils d'Orion Harker même si je ne le hurle pas sur tous les toits et qu'au premier abord, ça ne se voit pas et tant mieux d'ailleurs, j'ai hérité de son caractère de merde je trouve ça déjà beaucoup trop, heureusement que je n'ai pas hérité de sa bouille. Je suis fière de ressembler à ma mère, même si je ne la connais pas, je suis sûre que c'était une femme bien et je suis persuadée que Cally tient d'elle. Nous sommes jumeaux, pourtant je tiens plus de notre père qu'elle et d'une certaine façon je suis dégoûté et envieux de sa chance.

En parlant de cette chère Callyope, avant de sombrer, la serveuse me demanda si elle devait appeler un taxi pour qu'il me ramène chez moi. Au lieu de ça, je lui tendis mon portable et je lui expliquais – ou plutôt tentais de lui expliquer – qu'il fallait qu'elle appuie sur la touche 1 de mon téléphone et qu'elle tomberait directement sur la personne qu'il fallait contacter en cas de besoin. Je sais, en temps normal, cette touche sert à contacter son répondeur, mais personnellement je prend que rarement le temps d'écouter mon répondeur, surtout quand je vois que la personne qui tente de me joindre et mon cher père. Du coup j'ai préféré enregistrer le numéro de Cally à la place, c'était plus utile. La serveuse pensa par erreur que la personne qui se trouvait au bout du fil était ma femme et se décomposa sur place. En général j'aurais pu m'amuser de cette réaction mais j'étais bien trop bourré pour ça. Je me contentais donc de récupérer mon portable quand elle me le rendit et de m'étaler sur le bar en attendant qu'elle arrive. Je sombrais dans l'inconscient presque tout de suite, ma tête n'avait pas eu le temps de toucher mon bras que j'étais déjà loin et le retour à la réalité fut encore plus dur que je ne le pensais.

« Allez sleeping beauty c'est l'heure de rentré à la maison avant que la vilaine malificente ( Traduire ici par Orion ) ait un appel et qu'elle décide de venir te chercher elle même. »

Je sentis quelqu'un me frictionner le dos de façon vigoureuse mais cela ne m'aida pas vraiment à me réveiller. Je commençais juste à émerger, mais j'étais encore loin de pouvoir bouger, parler ou même penser, tout de se que je savais, c'était que j'entendais la voix de ma sœur au loin et que je n'arrivais pas à lui répondre ou la voir.

« Debout !»

Avant de me donner une claque sur la tête, elle tenta de me pousser pour me faire réagir mais sans succès. Je finis tout de même par grogner avant d'ouvrir un œil, puis le second. La seule chose dont je rêvais en cet instant c'était de mon lit et d'oublier que demain je devais être opérationnel pour le bureau. A l'heure actuelle on courrait après un psychopathe qui asphyxié des femmes et on était bien loin de pouvoir y mettre la main dessus alors franchement que j'y aille ou pas, je ne pense pas que ça change grand chose, à part énerver ma boss qui ne m'a déjà pas à la bonne.
Je tente de me relever sur ma chaise, mais je sens que tout tourne rapidement, peut être trop pour que ce soit normal. Je vais donc lentement. Une fois assit correctement sur ma chaise, je me passe les mains sur le visage et me tourne vers ma sœur.

« Ta délicatesse te perdra ma chère sœur. La prochaine fois amène un tambour, ça ira plus vite ... »

Moi, grognon ? Non jamais ce n'est pas mon genre, surtout pas après un repas en famille. Cela dit je ne pourrais jamais en vouloir à ma sœur, même si elle me faisait la pire crasse de sa vie. A la rigueur je serais extrêmement déçu, mais guère plus, après tout on ne pouvait pas renier une partie de soi même.

« Il est quelle heure ? »

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