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 Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing]

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Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] _
MessageSujet: Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] EmptyMar 12 Fév - 9:24




Avallon H. Aragon & Nightwing
Première patrouille depuis mon retour à Gotham. Je ne saurai déterminer le nombre incalculable de fois où j'ai parcouru les toits de la ville, mais aussi, ses entrailles, aux côtés de mon mentor... L'excitation, l'impatience, l'impression de faire la différence, l'insouciance de l'époque.... Un goût amer et doux à la fois. Il c'était fallut d'une balle, un seul et unique petit bout de métal pour que tout vole en éclat. Comme quoi, les “contes” de fée ne finissent pas toujours bien.

En trois ans, la ville a-t-elle changé ? Vais-je retrouver au retour de patrouille, ce vieux vendeur de hot-dog - de loin les meilleurs de toute la ville - ouvert de jour comme de nuit ? Ses habitants ont-ils changés ? Quels sont aujourd'hui ceux qui s'insurgent contre le crime pour lui dire non ? Mais bien plus important... Les criminels... Quelles en sont les nouvelles exactes ? La presse ne sait du terrain que ce que l'on veux bien lui dire, j'ai conscience qu'elle peut être sans de trop grands efforts, facilement manipulée. Je manque cruellement d'informations. Trois ans, c'est court et en même temps terriblement long. Bien sûr, la facilité voudrait que je me tourne vers mon mentor, mais je m'y refuse. Trop d'incompréhension, trop de non-dits, peut-être aussi trop de silence nous séparent. L'orgueil d'affirmer mon émancipation, mon autonomie si chèrement acquise, mon indépendance si difficilement gagnée, entrent certainement en compte dans la balance pour ce refus de lui rendre visite. Une chose est sûre, une partie de moi trépigne de le revoir, quand l'autre n'est ni impatient, ni prêt à la confrontation. Bien sûr, cela je ne l'avouerai jamais, du moins pas directement. Le proverbe dit “Jeune et bête”, il faut croire que la chose n'est pas totalement fausse.

Rencontrer de “bons” flics. Voilà ce qui me vient en premier à l'esprit. Mais comment, sur un court laps de temps, discerner dans la masse le corrompu de l'honnête ? Demain, j'irai consulter des registres. Ce soir, je vais me contenter d'observer, de renouer avec Gotham pour retrouver mes marques.

Costume et masques passés, je m'élance. Je prends instinctivement la direction des grandes bijouteries. J'ai souvenir que ce quartier pouvait se montrer le soir venu, particulièrement animé. Les vieilles habitudes ont la dent dure, alors que je passe de toit en toit, l'espace d'une seconde, je cherche du regard parmi les ombres une silhouette familière. Un sourire moqueur envers moi-même étire mes lèvres. Trois années pour tenter de “me” trouver, à m'entraîner, me remettre en question, à me trouver des choses, à gagner mon indépendance... Et ça n'aura pas totalement suffit.

J'arrive sur les toits d'une bijouterie de luxe et m'arrête. J'observe en contre-bas la rue s'animer. Les passants s'éloignent des commerces, les rideaux tombent, c'est l'heure de fermeture. C'est le moment ou durant quelques secondes, rien ne se passe comme si le temps est suspendu, comme si la ville toute entière retenait son souffle. J'ai toujours affectionné cet instant presque de grâce, ou la sérénité règne en maître. Brutalement, le temps reprend son cours. Les gens rentrent chez eux et les criminels entrent en scène. Les autorités patrouillent et les retardataires se pressent pour regagner leurs domiciles. Des hommes d'affairent croisent la route de badauds, les sans-domicile-fixes partent en quête d'une refuge pour la nuit encore fraîche en ce mois de Février. Les derniers adolescents courent chez eux, tout comme les derniers commerçants. Un cycle immuable du lundi au samedi.

J'ignore si c'est cette ambiance qui m'a manqué, ces rares instants qui permettent de croire qu'un jour prochain, le crime ne rongera plus Gotham. Une chimère pour beaucoup, une certitude pour moi. Brusquement, sur la droite, du mouvement. Discret, j'observe afin d'identifier la source sonore, sans pour autant avoir la moindre idée de qui il peut bien s'agir. Quoi qu'à cette heure, sur les toits... Quelque chose me dit que ce n'est pas le ramoneur qui vient s'occuper des cheminées...
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Esteban S. Alvarez

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MessageSujet: Re: Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] EmptyJeu 14 Fév - 17:03

La nuit nous appartient, à nous les rebuts de la société, les malfrats, les voleurs, les dealeurs, les sans abris, les ignorés, les détestés, ceux qui ne comptent pas, ceux qui ne votent pas ou dont on ignore l’avis. C’est le seul moment de la journée où l’on peut être nous même. Les meurtriers sévissent avec plaisir dans les ruelles sombres de Gotham, tout comme les voleurs de bas-étages, ceux qui vous font les poches après vous avoir braqué un flingue sous le nez. Ces gens là me font rire, je les trouve ridicules, ils se prétendent voleurs alors que ce qu’ils font, tous le monde peut le faire, il suffit juste de se munir d’une arme et de réciter toujours le même discours « file ton blé, grouille ! », à quelques mots prés c’est leur litanie. Mais ils sont bien incapable de faire ce que moi je fais chaque soir ou presque. Ils ne peuvent pas se glisser chez quelqu’un pour le voler, ils déclencheraient l’alarme avant même d’être entrés ou se ferait remarqué par un voisin qui s’empresserait d’appeler la police, au cas où il serait le prochain sur la liste. Je suis une ombre qui se glisse chez les gens, leur présence ne me dérange pas, de toute façon ils ne m’entendent jamais. Je vais et viens chez eux, je prend souvent mon temps, j’aime m’imprégner des lieux, j’aime regarder ce qu’ils ont, leurs photos, leurs DVDs, leurs livres, leurs petites collections … J’adore quand ils sont encore debout, en train de regarder la tv en famille alors que je me trouve dans leur bureau en train de fouiller leurs dossiers à la recherche de celui qui m’intéresse. Je me fais rarement surprendre et quand c’est le cas, je déguerpis avant qu’ils aient eu le temps de réagir. Je ne suis pas violente, je ne me bat pas à la Catwoman ou au Batman. Je ne lève jamais la main sur quelqu’un, autant parce qu’au vu de mon gabarit il risquerait d’avoir le dessus, à part si c’est un enfant, que parce que j’ai subit suffisamment de coups dans ma vie pour avoir envie d’en donner. Je sais courir et vite qui plus est, je suis agile, je me sers de mes compétences pour déguerpir le plus vite possible et en général ça suffit.

Mais je ne fais pas que les gens, je vais dans les bureaux des grands avocats ou juges ou même politiciens, je vole tout ce que l’on me demande de voler, sans poser de questions, sans savoir pourquoi mon boss veut tel dossier ou telle statut, je m’en moque. M. Dawne veut quelque chose, il l’a, point. J’ai appris qu’on ne s’amuse pas à parlementer avec ce genre de type, si on ne veut pas se retrouver six pieds sous terre, avec une balle collée entre les deux yeux. Et j’ai pas l’air comme ça, avec mon style de junkie, mais j’aime bien l’idée de vivre. De temps en temps je braque des bijouteries, ce n’est pas souvent, mais ça m’arrive et ce soir justement j’en ai une dans le viseur. Ce n’est pas des coups faciles, vous pouvez me croire, il faut toujours faire attention aux caméras, porter des gants pour ne pas à craindre de laisser nos empreintes, un masque ou une cagoule pour ne pas se faire reconnaitre … bref, il faut une multitude d’accessoires dont je ne m’encombre pas en temps normal. Si j’avais eu à choisir, j’aurais refusé ce contrat, seulement je n’ai pas le choix, je ne suis pas « libre », il ne faut pas croire que « l’esclavage est aboli », il existe toujours, sous une forme différente, avec un nom différent, voilà tout. Ce soir, je dois voler un diamant et pas des moindres à ce que j’ai cru comprendre en faisant quelques recherches sur le net. Je vais avoir du mal, je vais devoir déjouer les captures, les alarmes, les gardes …. bref ce n’est pas une partie de plaisir. Après avoir récupéré tout ce dont j’aurais besoin pour mon casse, je suis partie main dans les poches et capuche sur la tête en direction de la fameuse bijouterie. Je passe devant sans la regarder et je continue mon chemin, je m’arrête au bâtiment suivant. Je grimpe les escaliers pour finir par parvenir aux toits de l’immeuble voisin. J’allais pour m’installer afin d’attendre le bon moment pour agir quand je vis une silhouette sur ma gauche. Le toit n’était pas vide, un homme y était, mais vous dire qui il pouvait être, je ne saurais le dire, il portait un masque. Mon coeur s’arrête de battre, encore un détraqué qui se prend pour Batman, je suis mal. En général ils sont plus dangereux que Batman parce qu’ils sont stupide, ils ne réfléchissent pas, ils foncent dans le tas et franchement je n’ai pas envie d’avoir à faire à eux. Je tente donc de garder mon calme, après tout je peux très bien être une simple résidente de l’immeuble qui est venue fumer ma clope sur le toit, rien de plus. Il faut juste que je garde mon calme. Je respire donc lentement et sors mon paquet de clope, j’en sors une et en tentant de ne pas trop trembler je la porte à mes lèvres et l’allume.

« Vous foutez quoi ici ? C’est une résidence privée, vous êtes pas au courant ! »

Le ton y était mais n’importe qui me connaissant serait qu’en cet instant je ne fais pas ma fière. Je pompe sur ma clope pour tenter de me calmer mais évidement ça ne marche pas, je reste pourtant là, l’air de rien, à fixer l’inconnu, espérant qu’il se barrera assez rapidement.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] EmptySam 16 Fév - 13:52


Une silhouette finalement se détache de ombres. Féminine, c'est une impression de déjà vu qui m'anime. L'inconnue se meut, allume une cigarette presque comme si elle cherchait à garder une certaine contenance. Finalement son visage tiré de l'obscurité par la braise de son bâton à cancer, je la reconnais. Avallon.

Trois années se sont écoulées, mais il y a des visages, des “jeux” que l'on n'oublie pas. Dans un premier temps, je suis vexé de n'avoir laissé aucun souvenir impérissable. Combien de fois lui ai-je couru après ? Combien de fois ai-je relevé ses défis ? Combien lui en ai-je moi-même lancé ? Je réalise. Quel idiot. Elle ne m'a connu qu'aux côtés du chevalier noir, qu'en tant que Robin alors que désormais, j'entre – parait-il – dans l'âge adulte. De ce fait, j'ai beaucoup changé, même si cet adolescent espiègle et intrépide n'a pas totalement disparu. Les masques ont changé, le costume aussi. J'ai probablement grandi sans pour autant le réaliser.

- Le tabac finira par avoir ta peau. Ai-je laissé glisser. Déjà à l'époque, je ne manquais pas une occasion de lui faire la remarque. Combien de cigarette lui ai-je dérobé pour les écraser ? Combien de fois lui ai-je cassé les pieds à ce propos ? Quant à Avallon, combien de fois a-t-elle eu envie de me faire payer ses cigarettes trop tôt avortées ?

En y repensant, un sourire étire mes lèvres. La situation est amusante – de moins point de vue de moins – la jeune femme me jauge, m'observe, s’effarouche et pourtant nous nous connaissons. Son prétexte aurait presque pu prendre... Si je ne la connaissais pas et si je ne savais pas quel immeuble se trouve sous mes pieds. C'est un léger rire qui m'échappe. Néanmoins je note son assurance et la conviction avec laquelle Avallon me tient son discours. Alibi très bien trouvé, il faut bien avouer que l'idée de se faire passer pour une habitante de l'immeuble est bien trouvée.

- C'est une propriété privée, certes, mais pas la tienne.

Je me tourne sans geste brusque, totalement vers la jeune femme et croise les bras, appuyé contre le muret. A mon tour je l'observe avec attention, jaugeant plutôt sa condition physique, si elle semble bien aller, ou bien si au contraire, tout va mal. Du moins, autant que cela puisse être possible dans sa condition et avec les activités qui sont siennes. Je constate un peu déçu, qu'elle n'a sut ou n'a pu raccrocher ses activités de voleuse : j'ai bien conscience que si elle est ici ce soir, ce n'est pas pour enfiler des perles. Quel dommage d'ainsi se gâcher. Si Avallon utilisait un quart de son potentiel pour autre chose que le crime, je suis certain que nous y gagnerions tous énormément.

- Tu ne me remets vraiment pas ? Je sais que j'ai changé de vêtements et un peu grandi, mais trois ans ce n'est quand même pas le bout du monde ! Ai-je fini par dire, n'aspirant pas à faire durer le suspense outre mesure.

Cette même étincelle d'espièglerie dans le regard qu'à l'époque, je m'approche. Si Avallon me remet avant que je ne sois trop proche, elle comprendra aussitôt de quoi il retourne : j'ai l'intention d'écraser son bâton à cancer pour lui rappeler qui je suis. Lui donner un nom, un pseudo, celui de l'époque serait un peu trop facile. Masqué pour masqué, je pourrai être un autre usurpant une identité, en revanche, il y a des manies, des comportements qui ne trompent pas, que l'on ne peut copier.

- Je vais t'aider un peu. Te souviens-tu d'une statuette à l'effigie d'une divinité Egyptienne il y a un peu plus de quatre ans ?

C'est cette affaire qui nous a fait nous rencontrer pour la première fois. Une statuette antique à la valeur historique inestimable – et de ce fait pécuniairement très intéressante mais surtout impossible à obtenir légalement pour les plus féru collectionneurs – au musée de la ville se trouvait être le cœur de l'affaire. Une pièce unique prêtée par le musée du Caire lui-même. Ce soir là, chacun de nous était rentré bredouille, Avallon sans sa statut, et moi sans la voleuse. C'était l'une des première fois où j'étais sorti seul – la jeunesse porte avec elle l'insouciance – et je me souviens encore du pays dont j'ai entendu parler à mon retour. Ce simple sourire fait apparaître un sourire au coin de mes lèvres. Elle m'avait fait courir, c'est le moins que l'on puisse dire, au sens propre comme au figuré, ce soir là.

- Je crois que c'était Hathor, le déesse protectrice du dieu Horus… Ça te dit quelque chose ?

Je ne suis plus à présent qu'à un mètre de la jeune femme. Si elle me reconnaît, je n'ai aucune chance d'attraper sa cigarette, en revanche si ça ne lui dit rien, lorsque je m'en serai saisi et que je l'aurai écrasé du talon, Avallon me reconnaîtra et je n'aurai plus qu'à esquiver sa vengeance comme je le faisais trois ans plus tôt.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] EmptySam 16 Fév - 17:20

Si j'étais en freelance, j'aurais lâché l'affaire ou j'aurais attendu que l'inconnu masqué se barre, seulement je ne suis pas en freelance et j'ai des délais à respecter, il faut qu'au plus tard, demain matin, le diamond soit chez M. Dawne si je ne veux pas avoir des ennuis et j'en ai suffisamment ces derniers temps avec les flics sur le dos. Alors il va falloir la jouer finement pour que ce débile masqué se barre, seulement je ne suis pas fine diplomate, je n'aime pas vraiment les gens, je ne me sens pas à l'aise avec eux, à part quelques exceptions. J'aimerais juste que ma présence lui donne envie de partir, seulement ce n'est pas ainsi que cela va se passer j'ai l'impression. L'homme se tourne vers moi et m'observe, attendant de pouvoir voir mon visage avant d'esquisser un sourire. Qu'est-ce qu'il lui donne envie de sourire ? Est-ce parce que je suis une fille ? Est-ce parce que je n'ai pas l'air bien méchante ? Mais c'est peut être parce que c'est le cas, tous les gens de la mafia ne sont pas des mordus de tortures et de bastons, moi j'aime ma tranquillité et j'aspire à ma liberté, seulement à l'heure actuelle ce n'est qu'un doux rêve. Il faudrait que je reprenne contact avec Jason, seulement c'est lui qui est censé me contacter et non moi, si je le fais, ils vont faire le lien, j'en suis sûre et je n'ai pas envie de mourir dans d'atroces souffrances.

Le tabac finira par avoir ta peau.

Me dit-il d'un ton calme, le sourire aux lèvres. Qu'est-ce que ça peut lui foutre que j'ai un cancer ou non ? On se connait ? Cette voix me dit vaguement quelque chose, mais j'ai pu l'entendre n'importe où, dans la rue, à la TV, dans une soirée … J'arque un sourcil mais garde le silence, car comme on dit le silence est d'or et parfois il est plus éloquent que des paroles. Je préfère lui dire que c'est une résidence privée et qu'il n'a donc rien à faire ici, espérant que ça lui suffise pour s'en aller, sauf si – et ce ne serait pas de chance pour moi – il habite ici …

- C'est une propriété privée, certes, mais pas la tienne.

Qu'est-ce qu'il en sait ça ? J'arque de nouveau un sourcil et le regarde se tourner vers moi. Je n'aime pas ça du tout, j'aurais dû m'en aller au lieu de rester, ça ne sent pas bon du tout pour moi. Je trouve qu'il s'adresse à moi comme à une vieille connaissance et si c'est le cas je ne suis pas sûre d'être enchantée d'avoir à faire à ça. Ai-je de vieilles connaissances qui m'apprécient ? Pas sûre franchement. Il croise ses bras en m'observant, comme si j'étais un animal de foire. Il commence à me gonfler, je déteste rester dans l'ignorance, c'est bien trop dangereux à mon goût.

« Tu m'as bien l'air sûr de toi... trop à mon goût … on se connait ? »

Oh non je n'aime pas ça du tout et je n'ai pas honte de le dire. S'il me connait, il sait que je n'ai pas un brin de courage et que je cours vite. Je l'observe mais ne fait pas un seul pas vers lui, je préférais largement faire demi tour et me barrer, seulement mon objectif de la soirée devrait être atteint, je dois donc garder le soupçon de courage que j'ai en moi et attendre de voir où tout cela me mène.

- Tu ne me remets vraiment pas ? Je sais que j'ai changé de vêtements et un peu grandi, mais trois ans ce n'est quand même pas le bout du monde !

Est-ce que je le remettais ? Avais-je l'air de quelqu'un qui se souvient de lui ? Non mais franchement il pose de ses questions. Je le vois avancer et mon cœur rate un battement. Je n'aime pas ça, je n'ai pas envie qu'il s'avance et je crois que cela se voit sur mon visage. Il me parle d'il y a trois ans, certainement la dernière fois qu'on sait vu. Pour moi les jours et les années se mélangent, cela ne m'aide absolument pas. Il a l'air à l'aise lui, à la différence de moi qui suis effrayée. Pourquoi cette mission, déjà difficile au départ, ne peut-elle pas bien se dérouler ? Pourquoi doit-il y avoir toujours quelqu'un entre mon objectif et moi ? J'ai franchement la poisse, il n'y a pas de doute.

« Dans mon monde, trois ans c'est limite une éternité, on a pas toujours la chance de pouvoir vivre trois ans de plus ... »

Ce qui était tout à fait vrai, ce n'était pas dis pour qu'il est pitié ou quoi que ce soit, de toute façon je ne savais pas qui c'était. L'univers dans lequel je gravitais, on vivait au jour le jour parce qu'on ne savait jamais si on allait finir la journée en vie ou si on allait trépasser. On ne vivait pas très vieux, il suffisait de regarder mon frère, 18 ans à peine et il est mort dans une mission pour mon boss, c'est dire.

- Je vais t'aider un peu. Te souviens-tu d'une statuette à l'effigie d'une divinité Egyptienne il y a un peu plus de quatre ans ?

Voilà qu'il me raconte une anecdote, je dois chercher au tréfonds de ma mémoire pour me souvenir de cette statuette. Cela vous parez peut être étonnant, mais j'ai un nombre incalculable de vols à mon actif, alors une statuette c'est pas monnaie courante, mais c'est assez vague quand même. Une statuette, il y a quatre ans … je réfléchie en tirant sur ma cigarette mais actuellement rien ne me vient à l'esprit. Bordel mais c'est qui ce gars, il ne peut pas se présenter comme tous le monde ? C'est chiant les gens masqués, à toujours vouloir protéger leurs identités, non mais je vous jure, est-ce que je me cache moi ? Non et alors ils ne peuvent pas en faire autant ?

- Je crois que c'était Hathor, le déesse protectrice du dieu Horus… Ça te dit quelque chose ?

Il se trouvait près de moi, trop près à mon goût, bien trop près d'ailleurs. Hathor ? …. Hathor ? La mémoire me revenait soudain, la cigarette, le sourire espiègle, la statuette, le masque, trois ans plus tôt, je venais enfin de faire le lien. Il n'était pas vêtu comme ça à l'époque et il a disparu du jour au lendemain, c'était presque une évidence pour moi qu'il était mort. Je n'étais pas vraiment triste de cette nouvelle mais elle ne m'enchanta pas non plus, il m'avait certes donné du fil à retordre, je vous l'accorde, mais il n'en n'était pas moins divertissant. Je l'observais un peu plus longuement et trouvais que le peux que je voyais de son visage, il avait changé, mûri et j'éloignais ma cigarette de lui, il me devait un paquet voir deux ou trois avec ses conneries.

« Toujours en vie ? Je pensais que t'étais mort en ne te voyant plus cavaler à mes trousses … ou alors tu as fini par comprendre que j'étais plus rapide que toi et que tu n'arriverais jamais à tes fins …. Tu me dois une statuette d'ailleurs au passage …. et un paquet de clopes …. »

Lui répondis-je en esquissant un bref sourire. Ce n'était pas désagréable de le revoir mais ce n'était pas une bonne nouvelle qu'il soit là ce soir, il n'allait pas me faciliter la tache ce benêt ….

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MessageSujet: Re: Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] EmptyDim 17 Fév - 13:26



Je peux presque voir dans le regard de la jeune femme, les rouages et engrenages de ses neurones cherchant à me remettre. Je lui remémore ce passé commun que nous partageons au travers de pistes, de souvenirs, sans bien sûr lui donner la réponse directement. Ce serait trop facile et quelque par, bien moins amusant et moins indicatif sur qui je suis.

- Je te donnerai un paquet de cigarettes lorsque les poules auront des dents, mais ça tu le sais déjà, dis-je en voyant la cigarette s'éloigner. Avallon se souvient de ma manie. À moins que tu n'en veuilles en chocolat. Ai-je glissé malicieux. Je n'insiste pas pour sa cigarette, je finirai bien par l'avoir ou par en avoir une autre. Tant de sollicitude me touche. Ai-je ironisé. Je savais bien que tu ne pouvais pas avoir oublié que si tu as gardé la ligne, c'est bien parce que je te cavalais après !

J'avais parfaitement conscience qu'on ne peut pas oublié celui qui vous court après aussi longtemps. Surtout lorsque celui-ci vous met des bâtons dans les roues. Bien sûr je n'ai pas à chaque fois fait mouche, et Avallon a plus d'une fois obtenu ce qu'elle voulait, mais je dois reconnaître que le gamin de l'époque rentrait euphorique à chaque fois qu'il réussissait à empêcher la jeune femme de mettre la main sur l'objet de sa convoitise. C'était la “belle” époque. Bien avant que les tensions entre Bruce et moi commencent à apparaître, avant que l'un et l'autre nous ne franchissions la limite, le point de non retour. Il avait été en deux : départ du manoir et pour finir... Départ de Gotham. Jamais je n'avais fait un choix aussi difficile que celui de partir. Cette ère ou malgré les douleurs, l'insouciance restait prédominante. L'orgueil aussi, parce que lorsque l'on est jeune, on se pense invincible. J'ai l'impression que tout cela est loin, très loin, trop loin. Ce temps est aujourd'hui révolu, brisé, parti en fumée, j'en ai bien l'impression.

- J'ai... Fait ma crise d'adolescence. N'ai-je pu m'empêcher de penser, presque moqueur envers moi-même, … Voyagé. Dis-je simplement à sa remarque quant à mon hypothétique décès. C'est parfois nécessaire pour s'émanciper un peu.

Je m'assois sur le rebord du garde-corps, dos au vide et réfléchis aux raisons potentielles de sa présence ici ce soir. Compte tenu de ses activités et du silence environnant, j'écarte la soirée mondaine. Les bijouteries me semblent plus juste. Toute la question est de savoir laquelle et pourquoi. Une pierre ? Un bijou ? Et pour qui ? Décidément, je ne peux que constater que je ne suis plus au fait des criminels présents aujourd'hui à Gotham et encore moins des arrivages de “marchandises”.

- Alors, quel est le programme ce soir ? Ne me dis pas que tu es là pour admirer la vue, si j'ai coupé les ponts avec Gotham pendant trois ans, je n'ai pas oublié tes petites habitudes. J'ai une très bonne mémoire... Ai-je ajouté en tapotant ma tempe de mon index et mon majeur.

C'est bien peu de le dire puisque je possède une mémoire eidétique. Quoi que je vois, que j'observe, quel que soit ce sur quoi mon regard se pose, quels que soient les sons perçus, les odeurs, les mots entendus, je l'enregistre. Tout cela reste quelque par dans ma tête et jamais je n'oublie réellement. Il suffit d'un petit effort et je me remémore. Si pour mes activités nocturne, il s'agit en général d'un atout, ce “talent” est également un handicape. Si je n'oublie rien des détails et bons moment, les mauvais souvenirs, les cris, les visions d'horreurs ne me quittent jamais totalement non plus.

Mon regard quitte la jeune femme, gardant tout de même sa silhouette dans mon champ de vision, pour s'attarder sur la ville. Comment vont les choses ici ? Qu'est-ce qui a changé ? Et Batman, comment s'en sort-il ? J'ai comme l'impression qu'un cours de rattrapage accéléré est urgent. Très urgent. Plus encore que je ne l'imaginais.

- Gotham a-t-elle beaucoup changé en trois ans ? Les territoires tout ça... Tu dois être au courant, je me trompe ? Et le... Batman, il s'en tire comment ?

C'est plus fort que moi, je ne peux m'empêcher de m'interroger sur mon mentor, même avec toute cette rancoeur, toute cette colère. Je ne le reconnaitrai jamais facilement, mais le fait est que son absence m'a toujours laissé un arrière goût amer. Pourtant, la distance entre lui et moi, j'en suis responsable, de par mon départ, je l'ai imposée. Je ne voyais plus comment, à l'époque, faire autrement.

Peut-être que pour ce soir, et pour ce soir seulement, selon es projets d'Avallon, je pourrai fermer les yeux. La jeune femme est une voleuse, elle n'a rien d'une faiseuse d'orphelin. Alors peut-être qu'en échange d'un état passif de ma part pour ce soir, Avallon accepterai de me remettre un peu au fait de ces dernières années, mais surtout, du présent. Je ne soumets pas encore l'offre sur la table après tout, si Avallon accepte de me répondre sans contre-partie, je ne vais pas rechigner, bien au contraire. Cependant à Gotham plus qu'ailleurs, on n'obtient jamais rien sans rien. Il faut savoir par moment accorder ses violons, changer son fusil d'épaule et fermer les yeux sur un “petit” délit lorsque l'on peut axer son temps sur des crimes d'un tout autre ordre.

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MessageSujet: Re: Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] EmptyDim 17 Fév - 17:28

Je savais enfin qui se trouvait devant moi ce soir et ce n'était pas forcément désagréable de le revoir. Je ne dis pas que je saute de joie de le voir ici, il a le don de me mettre constamment des bâtons dans les roues dès qu'il en a l'occasion, mais de savoir qu'il est toujours en vie me rassure un peu. Certes il était légèrement collant et contrariant et il m'a rapporté pas mal de coups, mais au final ce n'est pas un mauvais gars, il faisait juste ce qu'il estimait juste et dans d'autres circonstances j'aurais pu vraiment l'apprécier, seulement nous ne sommes pas du même côté de la barrière, il faut parfois se faire une raison. Le pire étant dans cette histoire c'est que je suis du mauvais côté de la barrière non pas par choix, mais par obligation et je suis parfaitement consciente que si je gagne mon indépendance, il ne me faudra pas bien longtemps avant de rester du même côté mais volontairement cette fois. Je ne compte pas abandonner le vol parce que je ne suis plus au service de mon boss, je suis douée pour ça et je ne sais faire de toute façon que ça, donc je ne vais pas avoir de masse de choix qui va s'ouvrir à moi au final.

- Je te donnerai un paquet de cigarettes lorsque les poules auront des dents, mais ça tu le sais déjà. À moins que tu n'en veuilles en chocolat. Tant de sollicitude me touche. Je savais bien que tu ne pouvais pas avoir oublié que si tu as gardé la ligne, c'est bien parce que je te cavalais après !

Décidément il n'a pas changé d'un poil sur la cigarette. Je ne sais pas ce que ça peut lui faire que je me colle un cancer, mais ce qui est sûre c'est qu'il ne va pas me lâcher, il va falloir que je fasse attention à l'avenir, je tiens un tant soit peu à mes cigarettes, c'est la seule chose qui me donne l'impression de me calmer, alors même si ce n'est pas le cas ou moins ça s'en rapproche, je ne suis pas très demandeuse, cela me suffit amplement. Je me demandais quel âge cela lui faisait, il m'avait l'air plus vieux, en même temps trois ans, ce n'est pas rien, plus mûr aussi, mais au final son objectif n'avait pas changé d'un iota, puisqu'il était là ce soir, sous un déguisement nouveau mais toujours là quoi qu'il arrive. Je me tourne légèrement pour aspirer une bouffée de mon poison en bâton et je me tourne vers lui pour lui cracher la fumée au visage, rien que pour le faire chier et lui souhaiter un bon retour à la maison … parfois je me demande pourquoi les gens qui partent reviennent tous, si je le pouvais, je me barrerais et je ne reviendrais très certainement jamais par ici.

« C'est pas grave, je te ferais les poches avec plaisir pour récupérer ton blé, c'est pas mon rayon en général, mais je vais faire une exception pour toi ... »

Lui lançais-je un léger sourire aux lèvres, qui disparu assez rapidement. Déjà il avait le droit à un sourire fugace, c'était déjà bien, beaucoup n'avait pas cette chance. Il risquait de ne plus avoir le droit à un nouveau s'il comptait camper ici, ce n'est pas que je m'ennuyais avec lui mais j'avais du travail qui m'attendais et s'il restait ici, j'allais avoir bien dû mal à tenir à mon timing.

- J'ai… Voyagé. C'est parfois nécessaire pour s'émanciper un peu.

Alors voilà ce qu'il avait fait pendant toutes ses années ? Il était parti ? Pourquoi être revenu ? Pour qui peut être ? Après tout un homme revient soit pour sa famille, soit pour une fille, soit pour une vengeance, soit pour de l'argent. N'étant pas de ceux qui couraient après l'argent, je pense que j'éliminerais cette option tout de suite. La famille ? Peut être mais pourquoi avoir repris le masque ? Une fille ? Je ne prétend pas qu'il met un masque pour cacher sa laideur, mais franchement je ne le vois pas revenir pour les beaux yeux d'une fille, non je pencherais plus pour une soif de vengeance. Après tout, porter un masque et courir après des vilains, si ce n'était pas par vengeance et par envie de protéger les autres ce qui leur est arrivé, quel intérêt de le faire ? Moi par exemple je ne le ferais jamais, non pas que cela ne me touche pas que les gens meurent autour de moi, mais parce que je tiens trop à la vie et que je suis trop lâche pour me sacrifier pour eux.

« Et pourquoi être revenu ? Je te manquais ? »

C'était purement ironique de ma part, je ne suis pas le genre de fille qui pense qu'un gars qui lui court après pendant des années ne le fait que parce qu'il la trouve jolie. Je suis lucide et réaliste, j'ai les pieds sur terre et je ne me voile pas de faux espoirs, je sais que s'il me court après c'est parce que je suis une criminelle à ses yeux et qu'il faut m'arrêter, rien de plus. Seulement il est nul ou je suis plus forte que lui, allez savoir, dans tous les cas je suis toujours une voleuse en activité.

- Alors, quel est le programme ce soir ? Ne me dis pas que tu es là pour admirer la vue, si j'ai coupé les ponts avec Gotham pendant trois ans, je n'ai pas oublié tes petites habitudes. J'ai une très bonne mémoire...

Que faisais-je là ? Comme si j'allais le lui dire, la bonne blague. Admirer la vue ? Je me tournais vers le panorama de la ville et même si la vue n'était pas si désagréable à regarder, je n'avais franchement pas le temps, ni même l'envie de passer des heures à l'admirer. Mes petites habitudes ? Qu'est-ce qu'il en savait de mes petites habitudes ? Savait-il au moins pour qui je bossais ? Que je ne le faisais pas par plaisir ? Que si je sortais c'était toujours grâce aux multiples avocats de M. Dawne. Que je détestais ma vie et que je rêvais de partir d'ici, de décrocher une bonne fois pour toute afin de devenir quelqu'un ...

« Moi ? Strictement rien, je sortais comme tous les soirs pour faire une prière pour ton retour … que veux-tu je me languissais de toi, tu m'as tellement manqué … Et sinon tu repars quand ? Tout de suite ? »

Petite plaisantine que je suis, voilà que je n'arrêtais plus de faire de l'humour, bientôt je ne vais plus me reconnaître à ce stade là. Je devrais normalement avoir peur de lui, après tout c'est un gentil et si on se fit au « on dit », je fais partie des méchants, même si franchement je ne suis qu'une victime dans l'histoire, rien de plus. Seulement je n'ai pas peur, c'est étonnant de ma part mais je sais qu'il ne va pas me faire de mal. Au pire, il va m'arrêter, mais rien de plus.

- Gotham a-t-elle beaucoup changé en trois ans ? Les territoires tout ça... Tu dois être au courant, je me trompe ? Et le... Batman, il s'en tire comment ?

Gotham a-t-elle changé ? C'est une blague ? Il n'est quand même pas en train de me demander des nouvelles, il ne veut pas non plus que je le tuyaute. Non mais on aura tout vu. Je laisse glisser un léger rire, avant de finir ma cigarette. J'écrase le mégot au sol et je le ramasse ensuite pour le glisser dans une de mes poches. Je ne veux pas qu'on retrouve mon ADN, ce ne sont pas des flèches dans le coin certes, mais sait-on jamais, si un des flics à un trait de génie et regarde sur ce toit là, ils vont forcément trouver mon mégot et vu que je suis fichée, ils ne vont plus me lâcher. Je laisse glisser mon sac au sol et en sort une corde, me foutant royal qu'il y est mon cher « ami masqué » à côté de moi ou non.

« Evidemment que je suis au courant, moi je n'ai pas pris trois ans de vacances et je n'ai pas eu la chance de m'émanciper. Mais ôte moi d'un doute, on n'a jamais été du même côté de la barrière ? Donc je te conseil d'aller voir ton pote Batman, si j'ai bon souvenir, vous étiez copain comme cochon à une époque et tu lui poses toi même la question. Maintenant t'es gentil, mais tu dégages, j'ai du taff qui m'attend et je n'ai pas le temps de continuer à bavarder ...»

Avallon ou la délicatesse incarnée... je suis incurable comme fille ...

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MessageSujet: Re: Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] EmptyMar 19 Fév - 14:56


Nous poursuivons ce jeu qui est notre depuis longtemps presque comme si finalement, la partie n'avait jamais connu de fin. Avallon me taquine, je fais de même. La menace de me faire les poches étire un nouveau sourire. Mimant une mine désolée, je ne peux m'empêcher de rétorquer sur le même ton de l'humour :

- Ah mince, ça tombe mal, j'suis fauché. Dommage, hein !

Bien sûr que la chose est loin d'être vraie, malgré tout ce que j'ai pu lui jeter à la figure, mon mentor a toujours veillé à ce que je ne manque de rien. Sur le plan matériel du moins, parce que sur le plan émotionnel... Aucun de nous n'a été foutu de se montrer démonstratif. Comment oser cependant lorsqu'en face, on a l'impression qu'un roc indestructible se dresse ?

Le jeu se poursuit et nous allons d'attaques en contre-attaques verbales, bien sûr, sans pour autant prendre au premier degré tout ceci. Que ma première sortie pour mon retour à Gotham se déroule ainsi me conforte dans l'idée qu'ici est bien ma place.

- Exactement ! Ton absence m'était insupportable. Dis-je en exagérant les syllabes. J'vois que t'as tout comprit. Je n'ai plus de secret pour toi ! Je croise les bras et lui lance un regard de winner comme l'andouille que je suis sait parfaitement le faire. Entre deux vannes cependant, je glisse plus à mon intention qu'à la sienne : Je suis revenu parce qu'ici est ma place et j'ai été assez idiot pour la chercher... Ailleurs.

De nouveau, je m'engouffre dans la brèche de l'humour, suivant le chemin tracé par la jeune femme :

- Je l'ai toujours sut ! Remarque, ça se comprend. Mon charme est irrésistible. Même moi si je me perdais de vue, je me manquerai.

Bien sûr, je n'en pense pas un traitre mot. Il m'arrive souvent de m'agacer moi-même, de me trouver insupportable. Je ne suis pas imbu de ma personne et encore moins suffisamment sûr de moi pour me voir de la sorte, j'ai même tendance à m'inspirer tout l'opposé. Comment pourrai-je me penser au dessus des autres, moi qui ai fuit comme un lapin du jour au lendemain, abandonnant les deux seules personnes dont finalement, je cherche la compagnie : Bruce et Alfred.

- Oh, tu veux que je parte ? Pourquoi ? Tu as peur que je tombe sur ton amant ? Fais-je en prenant un air faussement outré.

L'idée me vient de propose une forme de compromis, de coopération qui ne lèserai ni l'un, ni l'autre. D'un côté, j'ai besoin d'informations fiables et récentes, de l'autre, la jeune femme doit honorer un contrat. D'ordinaire, je chercherai à lui mettre des bâtons dans les roues. À défaut de souhaiter la voir derrière les barreaux, c'est empêcher qu'Avallon atteigne son but qui a toujours motivé ce jeu du chat et de la souris – tout le monde devrait avoir son Avallon personnelle pour garder la forme. Tout deux, nous le savons. Je pourrai facilement non pas l'attraper, mais au moins lui compliquer sérieusement le travail, ne serait-ce que déclenchant chaque alarme de chaque bijouterie de la rue. Aucun effort à fournir, la chose ne me demanderai pas plus de quelques instant si tôt connecté au réseau téléphonique, ce qui me serai aisé.

- Je te propose un deal, dis-je en reprenant mon sérieux. Quels que soient tes projets ce soir, je me contenterai d'être spectateur. Je ne chercherai pas à t'empêcher d'honorer tes engagements. En contre partie, tu me donnes des infos en chemin et bien sûr, tu peux n'aborder que les rivaux de tes employeurs. Qu'en dis-tu ? C'est assez honnête comme proposition et tout le monde y gagne.

Si je ne cautionne pas le vol, il n'en reste pas moins que je préfère très largement cela au meurtre, à la drogue et aux autres horreur qui gangrènent la ville, même si dans l'idéal, je préfèrerai savoir qu'Avallon possède des informations pour avoir entendu et vu des choses et non pour, à son échelle, y prendre part. Cependant, un monde parfait ça n'existe pas et le nôtre est tel qu'il est, mais j'ai choisi d'y revenir et de me plier à ses défauts.

- Et si j'ai un peu grandit, mais je tiens toujours autant parole. Ai-je souligné.

Une promesse... Une parole... Rien n'est plus précieux à mes yeux. C'est bien pour cette raison que je ne formule jamais une telle chose à la légère, que cela soit pour des choses “sérieuses” comme ce soir, ou bien pour des futilités. D'ailleurs, je n'ai jamais sut pardonner une parole manquée, une promesse brisée. Même si elle était silencieuse. Peut-être ai-je tendance à trop attendre, à trop demander à ceux qui m'entourent. Peut-être que si j'osais un peu plus... Mais là n'est pas la question ce soir. Ce soir, il n'est pas question de remise en cause, de m'allonger sur un divan en parlant à un pseudo psy – notez qu'il y a mieux qu'Avallon dans ce rôle – pour vider mon sac et tenter de démêler le sac de crabes qui se trouve dans ma tête.
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Esteban S. Alvarez

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MessageSujet: Re: Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] EmptyMer 20 Fév - 14:14

Il faut croire que certaines choses ne changent pas, même avec le temps. Trois ans que nous ne nous étions pas revue et pourtant ce soir, nous donnions l'impression de jouer à un jeu que nous n'avions finalement jamais arrêté. C'était bien une des rares personnes avec laquelle je me permettais d'être ainsi, même avec Jason, que je connaissais pourtant depuis l'enfance, je n'avais jamais agi ainsi, mais quoi de plus étonnant, Jason, même s'il savait que je n'étais pas clean, ne voulait que m'aider et non m'arrêter. Robin quand à lui voulait ou plutôt tentait de m'arrêter, parce qu'il n'y arrivait pas souvent. Parfois je me dis qu'il préférait me savoir à courir dehors le soir, cela lui donnait une occasion de se divertir, mais ce qu'il faut quand même se rendre compte c'est que tout le temps passé avec moi, lui faisait perdre l'occasion de mettre vraiment la main sur d'autres criminels, y songeait-il parfois ? Enfin c'est son problème pas le miens, moi je m'occupe de mes affaires et je laisse les autres s'occuper des leurs. Robin est assez grand pour savoir après qui courir et s'il préfère me courir après c'est qu'il doit avoir une bonne raison. Et puis soyons réaliste, même si je ne suis pas une véritable criminelle à proprement parler, je reste néanmoins une personne qui coûte cher à beaucoup de Gothamiens car quand je sors, je reviens très régulièrement avec un objet rare et précieux qui va se retrouver chez un autre collectionneur mal intentionné … Voler aux riches pour donner à d'autres riches, voilà mon combat, non pas forcément volontaire, mais imposé par la vie et franchement cela ne me dérange pas, ça me permet au moins d'avoir une certaine immunité au sein de la mafia et un pseudo respect.

- Ah mince, ça tombe mal, j'suis fauché. Dommage, hein !

A force de m'écraser mes cigarettes, il me doit maintenant bien un paquet, voir plusieurs seulement je sais que jamais il ne m'en payera un, il a vraiment quelque chose contre ses cancers en bâton, à croire qu'il veut protéger ma santé, ce qui est assez amusant quand on sait dans quel monde je gravite. Il devrait plutôt s'évertuer, à l'instar de Jason, à me sortir de ce monde pourri, au lieu de vouloir garder mes poumons sains. Je lui réclame ce qu'il me doit et il m'envoie boulet, d'une façon assez amusante. Je lui rétorque que je lui ferais les poches, je n'avais plus le choix et il prétendait être à sec. Je l'observe un instant, avant de faire un pas vers lui pour observer d'un peu plus près son pseudo déguisement et j'esquisse un bref sourire.

« Joli tissu, belle qualité, je suis sûre que je pourrais récupérer pas mal de blé en le revendant …. Si je ne peux pas te voler ce que tu as dans tes poches …. je vais prendre tes poches et tout ce qui va avec en son entier … »

Je laisse même glisser un morceau de son tissu sur mes doigts, pour vraiment jouer le jeu à fond. Je lui présente un beau sourire intéressé, avant de m'éloigner de lui d'un pas ou deux. Notre jeu n'avait visiblement pas pris une ride, c'était assez étrange et amusant à la fois. J'avais devant moi un parfait inconnu, donc j'ignorais son identité mais qui connaissait la mienne. On s'était peut être déjà croisé dans la rue sans que je sache qui il était alors que lui savait pertinemment qui il avait devant lui. Cela était légèrement perturbant mais finalement j'avais pris mon parti depuis longtemps, qu'est-ce que cela changerait si je connaissais son véritable visage ? C'est comme Batman, à part troquer son identité pour de l'argent, je n'en n'avais strictement rien à faire de qui était derrière le masque.

- Exactement ! Ton absence m'était insupportable. J'vois que t'as tout comprit. Je n'ai plus de secret pour toi ! Je suis revenu parce qu'ici est ma place et j'ai été assez idiot pour la chercher... Ailleurs.

Je lui demande ce qu'il fait ici, je plaisante sur le fait que je lui avais manqué et que c'était la raison de son retour parmi nous. Il décida d'enchaîner sur ma plaisanterie en confirmant mes propos, prétendant que mon absence lui était devenue intolérable et qu'il ne pouvait plus continuer à vivre sans moi. Je tournais la tête de droite à gauche en signe de négation, pour lui montrer que ce qu'il racontait était ridicule, mais amusant. J'allais même jusqu'à lever légèrement les yeux au ciel. Décidément on n'en ratait pas une tout les deux et j'aurais même pu enchainée, sans savoir pourquoi pour approfondir cette situation et surtout discussion absurde, mais je ne le fis pas, je voulais qu'il parte, il devait s'en aller, mon heure allait bientôt passer et je n'étais pas prête, il fallait que je me prépare et lui à mes côtés, cela risquait d'être difficile, surtout le connaissant.

« Tant que ta place n'est pas à mes côtés, tout me va … d'ailleurs si tu pouvais la trouver ailleurs que sur ce toit, ça m'arrangerait beaucoup ! »

Je lui fit même signe de s'en aller. Il pouvait aller n'importe où tant que c'était loin de moi et de mon casse. Il ne devrait pas mettre le nez dans mes affaires parce que je risquais de plus trop apprécier son retour à Gotham. Déjà qu'avoir Batman dans le coin ne m'enchantais guère, je ne vous parle pas de la fille qui se faisait appeler BatGirl ou je ne sais quoi encore et j'avais également à faire à mes confrère qui passait parfois en même temps que moi voir avant pour voler la même chose que moi, alors si je devais gérer de nouveau Robin, je n'allais jamais m'en sortir et mon boss allait encore croire que c'était de la mauvaise volonté de ma part ...

- Oh, tu veux que je parte ? Pourquoi ? Tu as peur que je tombe sur ton amant ?

Il me parla de son charme extraordinaire et du fait que même lui ne pourrait supporter sa non présence dans sa vie. Je levais de nouveau les yeux au ciel mais ne dis rien de plus, c'était suffisamment ridicule en soit pour répliquer sur ça, je le laissais s'enfoncer tout seul dans son narcissisme, feint ou non. Je lui demandais « gentiment » de se barrer, une nouvelle fois mais visiblement pas la dernière et il me demanda pourquoi il devait s'en aller, me demandant si j'avais peur qu'il surprenne l'arrivée de mon amant. Comme si j'avais le temps d'avoir un amant, je devais d'abord penser à survivre avant de songer aux plaisirs de la chair et puis soyons sérieux, en dehors d'une histoire d'un soir, qui voudrait tenter quelque chose avec une fille qui est esclave de la mafia ?

« Je croyais que c'était toi mon amant ? Je ne comprend plus rien à notre histoire mon amour, je crois que tu ne m'aimes plus comme avant …. Sérieux barre toi ! »

Oui toujours aussi délicate, je vous l'accorde, mais que voulez-vous, il était bien gentil mais un peu collant quand même, j'avais un vol à orchestrer, ce n'était pas facile et il fallait que je garde mon esprit complètement focaliser sur sa et sur rien d'autre et lui ne m'aidait en rien à l'heure actuelle.

- Je te propose un deal. Quels que soient tes projets ce soir, je me contenterai d'être spectateur. Je ne chercherai pas à t'empêcher d'honorer tes engagements. En contre partie, tu me donnes des infos en chemin et bien sûr, tu peux n'aborder que les rivaux de tes employeurs. Qu'en dis-tu ? C'est assez honnête comme proposition et tout le monde y gagne.

Il va se contenter d'être spectateur ce soir ? J'arquais un sourcil, n'en croyant pas un mot mais je le laissais continuer, tout en continuant de mon côté à préparer mon matos pour le vol. Il voulait faire un marché avec moi, décidément il était vraiment désespéré pour en arriver là. Des renseignements contre l'assurance de ne pas être importunée ce soir …. c'est une proposition qui pourrait être intéressante si elle était tenue. Je me contente d'abord de garder le silence, j'avais besoin de réfléchir et je le faisais en attachant ma corde à un des crochets que j'avais installé un peu plus tôt dans la journée. Il me promit qu'il était du genre à tenir parole et c'est ce qui me fit lui accorder le bénéfice du doute.

« Aucune information sur mon boss ne sortira de ma bouche … je tiens à la vie, même si ça n'a pas l'air … Aucune interruption dans ce que je vais faire, sinon notre marché est caduc … Qu'est-ce que tu veux savoir ?»

Lui demandais-je sans même le regarder, j'avais ma corde d'installer et je la tester pour voir si elle allait tenir le coup. Après vérification, je sortais mes gants, le mini laser qui allait me permettre de faire un trou dans une des vitres et tout ce qui était nécessaire au vol ...
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MessageSujet: Re: Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] EmptyVen 22 Fév - 16:32



L'évocation d'un potentiel retour à la maison nu comme un ver me fait sourire. Premier soir, première sortie, première nuit au poste pour exibitionniste. Ça pourrait faire pas mal sur mon CV, mais si mon nom ressort chez les flics... Automatiquement, Bruce en entendra parler. Ce n'est pas ce à quoi j'aspire. Pas encore, il est trop tôt, je suis encore bien trop en colère. Trop jeune ou trop idiot, allez savoir, pour oser aller le voir et l'affronter une bonne fois pour toute. Bien sûr, j'adorerai aller voir Alfred, ce vieil homme protecteur et réconfortant, cette voix sage sachant trouver les mots... Mais dès lors que j'aurai mit un pied au manoir, mon mentor le saura. Et en dehors de ça, si je n'ai aucun problème avec mon corps et ses défauts, ses souvenirs qui le jalonnent, je ne suis pas non plus du genre à vouloir me montrer en tenue d'Adam devant tout à chacun.

- Tu n'oserai pas me faire rentrer à poil voyons ! Ce ne serait pas descent.

Humour quand tu nous tiens. Nous poursuivons le jeu, la partie et implicitement, cela me permet de jauger approximativement la condition d'Avallon. Les vieux reflexes de toujours tout observer en mimant mon mentor ont la dent dure. Difficile de s'en défaire.

- C'est toi qui est trop compliquée, regarde toi, tu es toute tendue ! Je suis sûr que si tu tiens à ce que je me sauve, c'est que ton mari est pas loin, tu devais l'quitter pourtant !

Mais tous les jeux ont une fin et non pas que cette joute à qui chambrera plus l'autre m'ennuie, mais il est temps de passer à autre chose. D'entrer dans le vif du sujet : Gotham. Finalement, je me rends compte que tout tourne toujours autour de cette ville, autour de l'ombre de mon mentor. C'est assez risible d'ailleurs, moi qui ai essayé de me “défaire” de lui, de son influence, je reviens en redemander encore plus. Probablement trop. Le marché est accepté et comme je m'y attendais, Avallon précise que rien ne concernant son employeur ne franchira ses lèvres. Un signe de tête, l'affaire est entendue.

- Comment va Gotham ? Je veux dire... vraiment. Qu'est-ce que la presse ne raconte pas ? Qu'est-ce qui se dit sur le terrain ?

J'observe l'équipement dont elle dispose et la corde me renvoie à l'équilibrisme. Il est des douleur qu'un simple objet suffit à réveiller. A chaque fois que je m'en approche, je reviens aux souvenir de la disparition de mes parents. Si je ne pratique plus que pour m'entraîner loin de la piste, ou bien lors de sorties nocturnes, j'ai toujours aimé ça. En réalité, j'ignore si ce que j'affectionne, c'est ce sport où les souvenirs d'un gamin voyant son père comme un héros à chaque numéro. Dans les airs, ils donnaient l'impression de voler, d'être dans leur élément... Stupide souvenir. Stupide douleur. Fais silence et laisse moi pour ce soir, garce que tu es. Je prépare à mon tour mon grapin pour descendre et, comme dit, accompagner la jeune femme sans intervenir.

Je fais la révérence et d'un geste, j'invite Avallon à commencer sa descente avant d'entammer la mienne. Avoue qu'on t'avais pas encore fait la panne d'ascenceur pour se retrouver en l'air avec toi ! Dis-je tout en observant avec prudence au travers des vitres. Un bijouterie sans un gardien minimum ne pourrait jamais tenir plus de vinght-quatre heures à Gotham. L'idée me tire presque un sourire. Un pied de chaque côté de la corde de mon grapin, à côté d'Avalonn, je l'observe également. Je vois là une occasion d'apprendre, et ce genre de chose m'intéresse fortement, à défaut d'être pour cambrioler, pour un soucis de discrétion pour une infiltration. C'est quoi ton avi sur les nouveaux ? Je parle des criminels mais aussi... De ceux qui courent sur les toits ? J'ai trouvé quelques informations mais... Rien qui ne vaille le terrain.

Une autre question me brûle les lèvres et pourtant, je parviens à la contenir. Du moins jusqu'à présent. Comment s'en tire Batman ? A-t-il changé ? Parvient-il à être sur tous les fronts à la fois ? Oh Bruce, pourquoi est-ce si compliqué que pour avoir de tes nouvelles, je ne puisse pas venir te trouver ? Je soupire. Les rhumeurs dans les médias ne sont pas bonnes, j'en ai parfaitement conscience puisque le chavalier noir est aujourd'hui ennemi numéro un, mais ça ne signifie pas forcément grand chose. Du moins, j'essaie de m'en persuader. Ma mâchoire se crispe, ma joue se creuse et finalement, lorsque nous sommes devant la fenêtre qui semble intéresser Avallon, cette maudite question m'échappe :

- Et comment s'en sort le Batman ?

Il m'en coûte de poser cette question. Reconnaître aussi effrontément que quelque par je suis inquiet, m'est difficile, aujourd'hui encore. Plus que je ne l'aurai soupçonné. Bien plus. Mon regard reste rivé sur le verre. J'entends encore mes dernières paroles : “Je te déteste”. Le mensonge d'un animal blessé cherchant déséspérément à mordre pour se défendre... On dit que jamais rien n'est compliqué dans la vie, que c'est nous qui rendons les choses compliquées... Dans notre cas alors, on est passé maître.

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Esteban S. Alvarez

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MessageSujet: Re: Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] EmptySam 23 Fév - 17:41

Maintenant que je le voyais et que je savais qu'il était toujours en vie, profitant d'une autre vie, ailleurs, loin de Gotham et de sa criminalité toujours grandissante, je me demandais ce qu'il avait bien pu faire durant ces trois années. Avait-il voyagé ou s'était-il cantonné à un seul endroit ? Qu'avait-il fait de ses journées ? Avait-il rencontré des gens ? Avait-il agit en citoyen modèle ? Avait-il vécu une vie normale ? S'était-il amusé à se balader déguisé là bas aussi ? Bien entendu tout cela ne changerait rien à ma vie, mais un brin de curiosité ne faisait jamais de mal, au moins ça avait le don de sortir un peu de ce triste quotidien qu'était le mien.

- Tu n'oserai pas me faire rentrer à poil voyons ! Ce ne serait pas décent.

Pas décent ? Mais qu'avais-je à faire de la décence ? Il pouvait me le dire ? Qu'est-ce que je m'en foutais de savoir comment il allait rentrer chez lui ? C'était son problème et non le mien. Je trouvais même l'idée plutôt amusante, je l'imaginais bien courir entre les ombres des bâtiments pour rentrer chez lui, priant pour ne pas se faire repérer par les flics ou les gens. Je prenais un instant de réflexion ou plutôt je faisais semblant de réfléchir, pour m'amuser avant de lui répondre.

« Bien au contraire, je trouverais ça fort divertissant et puis je serais curieuse de savoir ce que tu caches sous ce … beau déguisement … »

Il est vrai que j'étais curieuse de connaître son identité, d'avoir enfin un visage à associer à cette voix, à ce corps masqué. Mais je vous rassure tout de suite, je ne me torture pas l'esprit en train de me demander à quoi il pourrait ressembler sans son masque. Je ne rêve pas non plus de lui et je ne tente pas de coller n'importe quel visage sur sa gueule pour voir si ça pourrait correspondre, je n'en suis pas à ce point là, mais il est vrai que ça pourrait être amusant de savoir qui il est, au moins on serait enfin à égalité.

- C'est toi qui est trop compliquée, regarde toi, tu es toute tendue ! Je suis sûr que si tu tiens à ce que je me sauve, c'est que ton mari est pas loin, tu devais l'quitter pourtant !

Tendue, pour le coup je l'étais, il n'y avait pas de doute, tout comme le fait que j'étais compliquée. Mais dans mon cas c'était plutôt ma vie qui était compliquée et non pas tant moi. Moi je savais ce que je voulais, je voulais ma liberté mais je n'étais pas encore prête d'en mettre le prix et c'était bien là mon problème. J'étais tendue parce que ce con allait me faire rater le coche et je ne pourrais pas ramener le diamant à mon boss et j'allais encore me prendre une bonne volée et franchement je n'étais pas friande de ses moments avec lui. Après si on interpolait ses propos et qu'on partait du principe que mon mari était mon boss, en effet j'étais plutôt pressée qu'il s'en aille parce que je n'avais pas spécialement envie que M. Dawne le voit en ma compagnie. Il serait encore capable de dire que je pactise avec l'ennemi alors qu'il n'en n'est rien, moi je ne pactise avec personne, je tente de faire mon boulot comme je le peux c'est les autres qui sont irrémédiablement attirés par moi.

« Wouhai c'est vrai j'avoue tout, je ne veux pas que mon mari nous surprenne ensemble. S'il découvrait ton existence, je serais fichue … Mais le quitter n'est pas forcément une option à prendre à la légère comme tu sembles le croire, parce qu'il est plutôt du genre à aimer avoir le dernier mot … »

Si je le quitte, il va mettre un contrat sur ma tête et le connaissant, il va demander à ce qu'on me ramène en vie devant lui, histoire qu'il puisse personnellement me coller une balle dans la tête. Il aime pouvoir avoir sa vengeance, il déteste qu'il s'immisce dans ses affaires et qu'on le trahisse alors qu'il ne se gêne pas pour trahir ses alliés, comme quoi c'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité. Je suis trop jeune pour mourir, 22 ans c'est si jeune, même pour une fille comme moi qui à l'impression de vivre une éternité.

- Comment va Gotham ? Je veux dire... vraiment. Qu'est-ce que la presse ne raconte pas ? Qu'est-ce qui se dit sur le terrain ?

Nous venions de passer un accord, il ne me dérangeait pas dans mes projets de ce soir et en contre partie je l'aidais à se mettre à la page. Je ne savais pas trop pourquoi j'avais accepté, peut être parce que je voyais l'heure avancée et que je n'étais toujours pas en place, ou parce qu'il me faisait pitié ou pour notre ancienne « amitié » ? Non nous n'avons jamais été ami, juste des gens qui jouent ensemble pour passer le temps et faire chier l'autre. J'adore dérober des objets sous son nez, rien que pour le voir rager et repartir la queue entre les jambes, si je peux me permettre l'expression. Peut être parce que j'étais consciente que si je ne lui donnais pas satisfaction il se ferait un plaisir de me pourrir mon coup et que je n'avais pas trop le droit à l'erreur à l'heure actuelle. Bref, pour tout ça et peut être plus encore, j'avais accepté et je dois avouer que de le voir se préparer pour descendre avec moi me faisait vraiment bizarre. Je n'ai jamais vraiment travaillé en duo, alors savoir que quelqu'un allait me suivre, même si ce n'est que pour me regarder et me poser des questions sur tout autre chose, je dois avouer que ça me perturbait un peu.

« Gotham va de mal en pire je dirais. Encore que le Joker est entre quatre murs, ce qui est une bonne chose en soit, mais d'autres sont encore dehors, beaucoup d'autres. La délinquance est au beau fixe, des gens meurent chaque jour, des femmes se font égorgée, Harvey Dent est mort grâce à Batman … Bref bon retour en enfer ! »

Je ne ménageais pas mes paroles parce que je n'étais sincèrement pas là pour ça, il voulait savoir il sait. Son pote est un tueur, il a tué un homme, un symbole dans cette ville et personne ne lui pardonnera. La corde était en place, nous pouvions y aller. L'autre bout était accroché à la façade d'en face, un peu en contre bas, j'avais réussi à la crocheté contre les barreaux d'une des fenêtres de l'immeuble d'en face, il fallait espéré que ça tiendrait. Robin me laissa passer en premier, ce qui était tout de même le minimum. Je commença ma descente quand il me sortit une grosse connerie qui me fit marrer bien malgré moi. Je ne dis rien mais mon rire suffit à exprimer le font de ma pensée.

C'est quoi ton avis sur les nouveaux ? Je parle des criminels mais aussi... De ceux qui courent sur les toits ? J'ai trouvé quelques informations mais... Rien qui ne vaille le terrain.

J'étais presque arrivée à la fenêtre qui m'intéressais, j'avoue que je n'avais pas trop la tête à lui tailler la bavette mais bon un marché était un marché, j'attendis donc d'être bien installée à l'endroit que je convoitais avant de lui répondre.

« Il y a des criminels qui tuent d'autres criminels, des voleurs, des mafieux, une gonzesse qui joue les héroïnes … franchement il n'y a pas grand chose à en dire, je ne connais pas grand chose sur leur compte. On ne se réunit pas tous chaque mois pour parler de nos prouesses, je ne vois pas ce que je pourrais te dire que tu ne sais déjà. Tout ce que je peux te dire c'est qu'aujourd'hui personne n'est en sécurité, les riches, les pauvres, tous le monde meure, il n'y a plus aucune limite.»

Et personne pour intervenir ou presque. Batman veut ou prétend vouloir mettre un terme à tout cela mais sans vouloir être méchante avec lui, tout seul contre une ville entière ou presque, je ne vois pas trop comment il va faire. Même dans la police il y a des ripoux, alors à qui faire confiance ? Tout le monde veut que je balance mon boss mais je sais que dans tous le lot il y a des pourris qui vont s'empresser de me balancer à mon boss. Je ne veux pas mourir, je veux juste qu'on me foute la paix. Je sors mon laser et le colle à l'air à la vitre pour qu'il fasse son office. Pendant qu'il était en train de tailler un trou dans ladite vitre, j'écoutais Robin me poser inlassablement des questions.

- Et comment s'en sort le Batman ?

Batman ?! Décidément il s'inquiète vraiment pour lui, mais la question qui reste à déterminer c'est pourquoi ? Et surtout pourquoi me le demande-t-il à moi ? Qu'est-ce que j'en savais de l'évolution de ce cher batounet, je m'en moquais un peu, la dernière fois que je l'ai rencontré, on a eu quelques ennuis ou plutôt je lui en ai ramené, pas spécialement volontairement, en tout cas pas au début, mais bon grâce à moi, il a pu se défouler un peu ...

« Comme il peut mais seul contre tous ce n'est pas facile … Surtout que maintenant ce n'est plus trop le chouchou de Gotham … »

Le laser venait de terminer, je le décrochais avec le morceau de vivre et je le tendais à Robin, au moins il allait servir à quelque chose. Je passais ma main à travers le trou et déclenchait le verrou pour pouvoir ouvrir la fenêtre. Je la soulevais légèrement pour pouvoir couper le fil de l'alarme à laquelle elle était connectée pour ne pas la déclencher en l'ouvrant et une fois faite, je l'ouvris en grand pour m'y faufilais à l'intérieur.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] EmptyMar 5 Mar - 19:34



Entre les lignes, bien des choses peuvent être comprises au travers de notre petit jeu. Des vérités détournées, des demandes formulées... Voilà se qui résonne à mes oreilles, tout comme à celles de la jeune femme. Ses mots, bien que tournés à l'humour, ciblent une personne bien précise. Avallon ne doit pas faire allusion à un personnage imaginaire pour que sa voix change lorsqu'elle évoque le fait que son « époux » adore avoir le dernier mot. J'en ai la certitude. Ce ne sont pas là le genre de propos que l'on tient sans passif derrière. Du moins, me semble-t-il car à dire vrai, je n'ai jamais été doué pour les relations avec les autres. Je n'ai jamais eu de véritable vie de couple, d'ailleurs, je n'ai jamais réellement été en couple. A vingt ans, n'a-t-on pas autre chose à faire qu'à courir après le « grand amour » ? Bien sûr qu'à mes yeux c'est le cas, bien sûr que j'ai « mieux » à faire qu'à compter fleurette à quelques jouvencelles – ou jouvenceaux – en quête d'aventures brèves. J'ai choisi un chemin dont la fin ne pourra jamais être « et il vécu heureux, marié et eut beaucoup d'enfant », pas lorsque l'on choisi le masque. Sans quoi on prend le risque de laisser veuves et orphelins, ou pire, de voir sa famille servir d'otage.

- Je vois, toujours bien collant celui-ci !

De qui donc pourrait parler la jeune femme ? Je ne peux m'empêcher de rester songeur, même si je n'en montre rien. Avallon n'a jamais été – du moins dans mes souvenir – intéressée par l'argent, la gloire ou le pouvoir. Elle m'a toujours donné l'impression d'agir parce qu'elle le doit, et non pas parce qu'elle le veut. L'époux imaginaire serait-il son employeur ? Je tais mes questions, mes réflexions, lui faire ainsi front ne ferait que la braquer. Sa discrétion concernant son patron tient de celle que j'entretiens au sujet de mon identité. La tient-il en « laisse » par la peur ou le chantage ? Les deux peut-être...

L'accord est passé et accepté. Au moindre faux pas l'un de l'autre, il sera sans nul doute rompu et ce sera un tout autre jeu, bien moins drôle alors, qui se mettra en place et cette confiance entre nous – bien loin d'être aveugle – sera à jamais rompue. Nous avons toujours pu, dans une certaine mesure bien sûr, nous faire confiance, mais celle-ci est fragile et ne demande qu'un rien pour se briser. Je ne tiens pas à être celui qui fera le mauvais pas aussi je l'assiste en gardant à l'esprit qu'entre Avallon et moi, rien n'est acquis.

J'écoute ses réponses et je constate que mes craintes sont finalement fondées. Les médias n'exagèrent pas toujours les choses semble-t-il, et malheureusement, ici c'est le cas, la toile est encore plus laide que je ne l'aurai voulu. « D'autres » ne m'échappe pas. Qui se trouve sur le terrain ? Qui opère ? Comment ? Quelles méthodes ? Qui bosse pour qui et pour quoi ? Autant de question que je dois refréner. Nous ne sommes pas autour d'une bonne tablée pour converser ce soir, mais au dessus du vide.

Le vide... Un sourire étire mes lèvres. Je reste avant tout un acrobate et cette sensation est irremplaçable. Semblable au premier jour même si la peur du jeune enfant que je fus la première fois, a aujourd'hui pleinement disparue. Je me souviens de la première fois en haut de l'échelle... Je n'allais bien sûr pas sauter, avant cela mon père tenait à me familiariser avec la hauteur, le vide. J'étais sanglé bien sûr, pensez donc, jamais les Grayson n'auraient laissé leur tout jeune fils ainsi risquer sa vie de manière aussi irresponsable. Mon regard glisse vers la rue en bas que je ne peux m'empêcher de regarder sans la voir avec bienveillance malgré tout. Et la première fois sur le trapèze... L'excitation l'exaltation, l'adrénaline et la peur... Quel délicieux mélange. Une seconde durant, je ferme les yeux avant de reporter mon attention sur mon interlocutrice.

Le tableau que me dépeint la voleuse à propos des autres « veilleurs » masqués n'est pas glorieux, mais là encore je m'y attendais. Un soupire quitte mes lèvres. Je sais qu'il y a de réels volontaires, mais seuls... Finalement peut-être est-ce pour cela que nous n'arrivons pas à nettoyer la ville. Nous ? Toi tu l'as abandonné et tu viens de revenir mon grand ! Je soupire de nouveau, faisant taire cette petite voix maudite. Peut-être qu'unir les efforts de plusieurs serait plus efficace... Plus... L'idée est à creuser, mais pas maintenant.

Je reste toujours silencieux en réceptionnant le cercle de verre. Lorsque sa réponse tombe à propos de mon mentor, mon regard de nouveau revient sur le vide et mes muscles se tendent. Je n'aurai jamais dû fuir comme un lâche. Ma présence n'aurait pas forcément changé grand chose pour les criminels, mais Bruce n'aurait pas été seul. Et aujourd'hui pour « revenir » il est « trop tard ». Tellement de choses nous séparent... Je le fuis toujours d'une certaine manière. Me voilà de retour à Gotham et que fais-je le premier soir ? Je ne suis pas auprès de ce « vieil oncle » bienveillant – Alfred – ou de ce père que je n'ai jamais ainsi nommé, je suis là, j'accompagne Avallon dans ses délits. Pathétique.

- Tu as parlé d'autres dehors, qui sont-ils ? J'en connais certains ? Ai-je finalement demandé.

Je reviens sur ces autres qu'Avallon a évoqué plus tôt, ne cherchant pas à m'attarder sur mes réflexions intérieures. Le but ici n'est pas de m'allonger sur un divan tout en racontant mes tourments – je ne suis pas certain que la jeune femme apprécierai d'ailleurs – loin de là. La voleuse ne me fera pas payer cent trente cinq dollars la consultation et je ne me sentirai pas plus léger après ce soir. Bien au contraire. Je sens le poids de ma culpabilité croître un peu plus chaque seconde.

Tout en observant les gestes précis et professionnel de la jeune femme, j'enregistre le mode opératoire. Avec une mémoire telle que la mienne, aucun détail ne m'échappera et si sur l'instant, je ne relèverai rien, plus tard, en temps utile en revanche...

L'alarme de la fenêtre coupée, la fenêtre est ouverte et nous pouvons entrer. Agilité, souplesse, voilà bien quelques atouts qu'un acrobate possèdent presque naturellement lorsqu'il est, comme moi, né dedans en quelque sorte. À l'intérieur, je m'immobilise. J'ai promis de ne pas intervenir, aussi je ne compte évoquer aucun des autres systèmes de sécurités au sol ou laser que je connais, mais je fais en sorte de ne pas être celui qui les activera si ces derniers s’enclenchant.

Mon timbre de voix diminue d'un cran désormais lorsque Avallon c'est assurée que nous n'avions aucun invité indésirables.

- Tu sais si il y a des flics qui valent « encore » le coup ou si la gangrène les a tous contaminé ? Et parmi les journalistes ? Et ces autres qui « compliquent » ton travail ? N'ai-je pu contenir d'avantage.

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Esteban S. Alvarez

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MessageSujet: Re: Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] Retrouvailles Incongrues [Avallon H. Aragon & Dick Grayson / Nightwing] EmptyVen 8 Mar - 13:16

Cette soirée est de plus en plus surprenante mais je ne saurais dire si c'est en bien ou en mal. Je ne m'attendais pas à revoir ce cher Robin, je pensais qu'il était mort ou qu'il s'était enfin rendu compte que son « travail » ne portait pas ses fruits et qu'il valait mieux pour tous le monde qu'il aille ailleurs, pour être plus utile. Je ne pensais pas que nous retrouverions aussi rapidement cette « complicité » que nous avions jadis, même si je ne suis pas sûre du terme complicité. Et je ne pensais pas qu'un jour il m'accompagnerait dans un de mes coups, n'agissant pas, me laissant totalement faire. C'est très étrange et très perturbant, je tiens à le dire, mais nous n'en sommes pas encore là.

- Je vois, toujours bien collant celui-ci !

Toujours collant celui-là ? Voyait-il vraiment comme il le prétendait ? Je ne sais pas trop vu que je ne sais pas exactement ce qu'il sait sur mon employeur. J'ai cru comprendre qu'il ne savait pas que je bossais pour une seule personne, donc il ne sait pas que mon boss c'est Dwane, un de mafieux de cette ville. Je ne prétend pas qu'il ne connait pas ce cher Dawne, mais à mon avis ses informations sur lui doivent être passées parce qu'il s'est agrandit avec le temps et aujourd'hui il est très proche d'un politicien que tous le monde aime mais que finalement personne ne connait.

« A qui le dis-tu ! »

Je ne vois pas trop ce que je pourrais lui dire d'autres, il n'y a rien à dire. On a dis qu'on ne parlerait pas de mon boss, donc cette conversation va en rester là. Nous descendons jusqu'à la fenêtre de la bijouterie qui est ma cible et pendant que je taille un trou dans la fenêtre, j'informe ce cher Robin de tout ce que je sais, ce qui veut dire pas grand chose finalement. Je n'ai rien contre lui, mais il n'a pas choisi la bonne personne pour récolter des informations, je ne m'intéresse pas vraiment à la politique de la ville, ni à ses nouveaux « super héros » et « super vilains », je tente juste de survivre, rien de plus. Pendant que j'ouvre la fenêtre, il continue de me poser des questions et je n'ai pas d'autres choix que de les écouter.

- Tu as parlé d'autres dehors, qui sont-ils ? J'en connais certains ?

D'autres en dehors ? Comment puis-je savoir s'il en connait certains ? Je ne saurais dire quand ils ont commencé à sévir à Gotham. Certains tuent des innocents, d'autres des criminels, mais ils sont tous mis dans le même panier, sans distinction aucune. Je suis persuadée que Jason veut m'en faire rencontrer un, un qui a décidé que la police et Batman n'allait pas assez vite ou que la justice était incapable de prononcer un bon jugement. Je ne sais pas encore s'il va m'inspirer confiance ou pas, mais si Jason a confiance en lui, je peux bien lui accorder un peu de mon temps, surtout s'il peut résoudre mon problème. Mais est-ce que quelqu'un dans cette ville peut le faire ? J'en doute fortement.

« Le dernier que j'ai en mémoire s'appelle Crane … selon ton pote Batman il aurait été le directeur de l'asile de Gotham, pourri jusqu'à la moelle, il voulait intoxiquer tous les habitant de cette ville avec ses drogues mais à fini à en prendre lui même et depuis il est complètement dingue. J'ai vu un de ses labo et crois moi, ça fait flipper … sinon il y a toujours le Talon et Red Hood »

Je ne sais franchement pas si tous ses noms lui disent quelque chose ou pas mais si ce n'est pas le cas, il va falloir qu'il se mette rapidement à la page parce que si tu ne les connais pas dans cette ville, tu vas vite finir par le regretter. Il doit bien y en avoir d'autres, après cela dépend de ce qu'il cherche. Il y a toujours Poison Ivy en liberté mais je ne la connais pas spécialement, je ne saurais pas en dire grand chose. Après il y a les voleurs comme moi, mais je ne lui vendrais pas Sélina, c'est bien une des seules personnes dans notre business qui vaut la peine d'être connue.
Je passe par la fenêtre et je reste assise un instant sur le rebord, le temps de prendre des lunettes un peu spéciale que j'ai apporté exprès pour aujourd'hui. Grâce à elle, je peux voir les rayons qui se trouvent au sol et je constate qu'il y en a plus que je ne le pensais, ce n'est pas bon signe mais tant pis, on fera avec.

« Toi tu restes là, le temps que je déconnecte l'alarme ! »

Je ne lui donnais pas le choix, s'il ne voulait pas rompre notre engagement, il devrait attendre. Je glissais donc lentement au sol et effectuais une drôle de danse pour parvenir au mur d'en face. J'effectuais des mouvements très lents et je peux vous dire que je n'étais absolument pas à l'aise. Je déteste faire les bijouteries, c'est beaucoup de pression pour pas grand chose, au moins chez les gens, il n'y a que l'alarme à déconnecter, rien de plus. Après un parcours court mais long et périlleux, je finis par arriver le mur d'en face où se trouvait le boîtier de l'alarme. J'ouvris le boîtier et après quelques instants de réflexions, fini par couper deux fils et l'alarme et les faisceaux lumineux se déconnectèrent et je fis signe à mon « acolyte » qu'il pouvait descendre de son perchoir à son tour.

- Tu sais si il y a des flics qui valent « encore » le coup ou si la gangrène les a tous contaminé ? Et parmi les journalistes ? Et ces autres qui « compliquent » ton travail ?

Ne pas oublier de voler les cassettes ou Cds de vidéo surveillance. Selon mes informations il n'y aurait pas de gardien, mais je préférais rester sur mes gardes et faire ça le plus vite possible pour ne pas être surprise et ne pas avoir le temps de voler ce que je suis venue chercher. Pendant que je m'approchais de la vitrine qui m'intéressais, ne comptant rien voler d'autre que le diamant, j'écoutais la question de Robin. Y-a-t-il des flics qui valent encore le coup ici ? Et les journalistes ? Et des voleurs ? Je dus réfléchir un instant avant de savoir quoi répondre.

« Le commissaire Gordon est réputé pour ne pas ployer devant la mafia et quelques uns de ses hommes lui sont fidèles, tel que le Marshall Ishtar ou ce John Blake. Pour les journalistes, je ne saurais trop dire, ce n'est pas mon rayon, je préfère les éviter. Quant aux autres voleurs, ce n'est jamais facile de savoir qui travail pour qui, mais j'ai confiance en une personne dans le milieu, je sais qu'elle est de mon côté et sais dans quelle merde je vie … »

Je ne compte pas en dire plus, je ne veux pas attirer trop l'attention sur elle, après tout le but de cette amitié c'est pouvoir se protéger mutuellement et je ferais mon possible pour elle. Je sortie les affaires qui allaient m'aider pour débrancher l'alarme indépendante pour cette vitrine, mais ça allait prendre du temps, elle était bien plus compliquée que l'autre.
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