À vos marques, prêts, partez! Part I
Lucas Cole & Barbara Gordon

Gotham, cité du crime organisé et du manquer infini de justice. De jours comme de nuits cette ville laisse paraitre les deux côtés de sa médaille. D'un bord les gens aristocrate, bien élevée et bien trop riche pour ce qu'ils ont réellement besoin et de l'autre les parasites de la société, les malfrats les plus terribles et les purs et durs défendeurs de l'injustice grandissante. Choses certaines pour bien rouler et offrir une bonne qualité de vie à tous les habitants les deux côtés son inévitable. Même les criminels ont besoin de se sentir confortable dans une ville afin d'exploiter leurs pleins potentiels. La nuit est sans aucun doute le moment favoris pour un criminel, mais il n'y a pas juste eux qui profite de la noirceur des rues pour s'offrir du plaisir et gagné leur bout de pain.

Fraichement débarquer dans la ville autrefois défendu par le Chevalier Noir, Lucas se promenait dans les rues en s'assurant de camoufler son visage, prenant également soin de s'arrêter quelques instants devant toutes les vitrines des prêteurs sur gages afin de s'assurer que son visage n'apparaissait pas à la télévision de Gotham. Heureusement au bout de quelques vitrines Luke put constater que sa nouvelle ville n'avait pas d'image ou d'information sur son évasion.

Lucas arriva devant un bar, quoi de mieux pour commencer une soirée encore très jeune qu’une bonne bière. Le californien poussa dans la porte de la petite place qui semblait rongé par la pauvreté et la corruption. Le mécano s’avança vers le barman, un homme assez grand et costaud, si Lucas n’avait pas eu les compétences qu’il ne possède jamais il n’aurait nargué cet homme, il devait bien faire six pieds cinq pouces.

~Je vais te prendre une bière.

Ça ne pris que quelques secondes à l'homme positionné derrière le comptoir pour servir l'ex détenu de la prison de Californie. Lucas saisit sa bouteille de la main droite, puis se retourner vers les tables afin de regarder quels types de gens pouvaient bien fréquenter un endroit de la sorte. Les tables avaient des pattes de fracassé, le comptoir en bois était fracassé sur les bords, en fait il y avait probablement que les chaises qui avaient encore du sens de cet endroit délabré. Le nouvel arrivant termina rapidement sa bière avant de poser la bouteille sur le comptoir et de tendre un billet au mastodonte qui était engagé pour servir les pauvres âmes qui venaient vagabonder dans ce qui restait de ce bar.

Lucas ce dirigea ensuite vers la sortie, le ciel était sombre et les étoiles que très peu visible. Comme dans chaque grande ville, les usines avaient probablement marché à fond durant plusieurs années et avaient par le fait même pollué l'air qui circulait dans cette ville chaotique. Les rues ressemblaient à un véritable bordel, un groupe de jeune, environ une vingtaine, se dirigeaient vers le Old Gotham. Cette partie de la ville était reconnue pour être en partie abandonner, des bâtiments, des voitures et même des rues entières qui servaient désormais de piste de course pour les jeunes délinquants en soif de vitesse.

Lucas suivi le petit groupe jusqu'au point d'arriver. Une fois sur place des bruits de moto pouvaient facilement être reconnu. Lucas s'accota sur un mur de brique situé plus en hauteur puis regarda ce que les jeunes de cette ville avaient dans le corps.

Code © Keira M. sur epicode

La vitesse. Les sensations fortes. Elle adorait. Une jolie blonde perchée sur une Ducatti Diavel, de quoi faire trouer des têtes et faire jaser. Mais elle était loin de tout ce que l’on peut dire sur elle. Si elle faisait cela, c’est qu’elle avait besoin d’argent et ce genre de réunion payait très bien.


Des courses de motos clandestines dans les bas-fonds de Gotham. Pas des plus recommandée pour une justicière. Mais comme son identité restait secrète, elle pouvait encore y participer. Deux fois par mois environs, elle se rendait au Old Gotham et c’est là qu’elle se mesurait aux gros bras et aux grosses cylindrées de Gotham. Dire qu’elle gagnait à chaque fois serait mentir. Il lui arrive de finir deuxième ou même pire mais disons qu’en général elle se fait un podium. Les gains sont calculés par rapport aux nombres de personnes vous ayant données gagnant. Autant dire qu’une fille dans ce genre de course si elle fait première ou deuxième amasse un pactole.

Barbara se contentait largement d’une seconde place ce soir-là mais avec une prestation appréciée. Elle avait lutté jusqu’au bout, au coude à coude, avec le premier pour essayait de passer en tête mais rien. Elle n’avait pas obtenue la victoire. Elle l’avait joué fair-play et avait empoché ses gains avec le sourire. Pour être honnête ce qui l’inquiétait ce soir c’était l’état de sa moto. En réception d’un saut sa bête avait souffert et elle faisait un bruit étrange. Pendant que les gens s’amassaient pour le début de la prochaine course, elle entreprit de réparer sa moto. Elle touchait un peu en mécanique mais pas assez pour réparer une moto toute seule. Son truc à elle s’était l’informatique pas tellement la mécanique.

Elle commença à faire des essais peu convaincants. Elle était en train de démonter la roue arrière car elle pressentait que c’était une histoire de chaine cassée ou déplacée. Mais peut-être que c’était beaucoup plus grave ? Elle avait les mains pleines de cambouis quand une voix s’éleva derrière elle.
Elle se retourna et aperçut un homme grand, imposant et qui la regardait avec un regard interrogateur. Il venait de lui proposer son aide. Elle se leva et lui sourit. « Si vous voulez jeter un coup d’œil, vous gênez pas, je suis pas une spécialiste ». Elle lui fit signe qu’il pouvait approcher sa moto. Elle ne faisait pas forcèment confiance aux gens participants à ces courses mais l’avantage c’est qu’elle appartenait à leur cercle. Ces soirs de courses, elle devenait l’une d’entre eux. Et cela avait du bon parfois. Comme ce soir, une aide mécanique. Elle tendit la main à son interlocuteur. « Je m’appelle Barbara ». Elle ne donna pas son nom de famille pour ne pas éveiller de soupçons et s’il venait à le lui demander, elle allait mentir. Comme à chaque fois qu’on lui demandait son nom de famille dans cet univers. Etre la fille du commissaire Gordon n’était pas bien vu. Mais en général, les gens ne demandaient pas plus d’infos que ça sur les autres participants. Certains ne voulaient pas que leur identité soit révélée et c’était le cas de Barbara. Du coup, un prénom suffisait amplement. Même si la plupart du temps, les gens mentaient aussi sur ce dernier.

L’homme s’approcha de sa moto et commença à l’observer. Elle espérait qu’il ne lui dirait pas que c’était irréparable. Elle tenait à son engin comme à la prunelle de ses yeux. Si elle devait en changer, elle n’allait pas apprécier. Elle attendit le verdict, les doigts croisés.
 

À vos marques, prêts, partez! Part II
Lucas Cole & Barbara Gordon

Les moteurs grondaient sur la ligne de départ, ce bruit avait toujours fait une sensation particulière à Lucas. Depuis qu'il avait été adopté par sa seconde famille, Lucas avait développé une réelle passion pour tout ce qui touchait la mécanique. La course semblait payante, du moins l'argent qui se passait sur le bord de la ligne de départ semblait laisser planer cette hypothèse. Bien qu'il ait vu plusieurs motos durant ces plus jeunes années, l'un des bolides parés à courser avait su tirer son attention. Une Ducatti Duavel, une moto assez puissante pour causer plusieurs surprises lors de cet évènement clandestin.

La course se déroula à vive allure, la Ducatti qui avait plus tôt attiré l'attention du Mécano californien avait terminé en seconde place, résultats tout à fait mérité, le conducteur avait sût garder le contrôle de son engin tout au long de la course, du moins c'est ce que Lucas croyait. Alors que le criminel s'approchait de la sortie, son regard se posa sur la Ducatti. Lucas remarqua en s'approchant de plus en plus de la moto, qu'il ne s'agissait pas d'un conducteur, mais bien d'une conductrice. La femme avait de longs cheveux blonds et cette dernière semblait éprouver des problèmes avec son bolide.

~Dites-vous avez besoin d'aide?

Lucas s'approcha encore plus de la moto et de la conductrice.

« Si vous voulez jeter un coup d’œil, vous gênez pas, je suis pas une spécialiste ».

Le mécano ce pencha vers la moto puis commença à jeter un coup d’œil à la moto qui était bien stable dans la tranquillité de la nuit, les bruits ambiant ayant quitté l’atmosphère du Old Gotham. Lucas ce releva puis fit face à son interlocuteur qui lui tendait la main, puis il saisit sa main avant d’y déposer un léger baiser afin de jouer l’homme romantique.
~Et moi Lucas. Enchanté.

Luke reporta son regard foncé sur la moto.

~Ne vous inquiéter pas il s'agit pas d'un problème grave, avez-vous quelques outils avec vous?

En temps normal, Luke avait toujours des outils à porter de main, mais étant donné qu'il était nouveau dans la ville et qu'il n'avait toujours pas de véhicule pour se déplacer, les outils lui étaient également manquant.

Spoiler:

Code © Keira M. sur epicode

Rare sont les gens serviables à Gotham. Surtout dans ce genre d’événements. Parmi les collègues de son père, on trouvait plus d’entre-aide mais pour ce qui est des bas-fonds de la ville et des événements illégaux, il était rare de trouver une âme charitable.

Pour le moment, l’homme semblait tout ce qu’il y a de moins agressif et bien disposé à lui ôter une épine du pied. S’en était bien assez à Barbara pour le laisser approcher. Elle se présenta en lui tendant la main et à sa surprise, il y déposa un baiser. Il s’appelait Lucas. Elle fut prise de court, ne s’attendant pas à trouver de chevalerie dans un endroit pareil. Bizarrement, il lui fit une bonne impression. Il ne s’attarda pas comme tous les dragueurs lambda et se reconcentra sur sa moto.

Elle était en suspens, mais Dieu merci, il ne la fit pas trop mijoter. Il lui avoua que ce n’était pas bien grave et lui demanda si elle avait des outils. Elle hocha la tête en signe d’affirmation et attrapa son sac à dos qui trainer au sol. Rien de bien fameux mais c’était le minimum pour réparer en cas de casse pas trop grave. Elle espérait que cela suffirait. Elle se rapprocha et déposa le sac devant Lucas. Accroupie près de lui, elle cherchait à voir ce qui était arrivé à son bolide. « Je n’ai pas grand-chose, j’espère que vous trouverez votre bonheur ». Elle avait le sourire, après tout, si ça n’était pas si grave, cela voulait dire qu’elle serait sûrement de nouveau en selle dans pas longtemps.

Lucas commença à chercher dans le sac ce dont il avait besoin. Elle ne le harcela pas de question, et resta discrète.  « Vous êtes mécanicien dans la vie ? Ou c’est une passion ? ». Elle s’assit sur un baril oublié là depuis quelques décennies et croisa les jambes. « Moi je ne suis bonne qu’à les piloter ses engins là ». Elle se mit à rire doucement. En effet, même si elle ne conduisait pas si mal, en mécanique,  part la base, elle ne touchait rien. Elle trouvait cela un peu dommage pour son cas. Mais avec ses compétences en informatique à maintenir, elle n’avait pas grand temps pour autre chose. Pourtant, ça vaudrait le coup tout de même.

Elle se promit de regarder si elle ne trouvait pas de quoi faire simplement sur internet ou ailleurs. Mais le souci de la mécanique, c’est qu’il faut de la pratique. Vous avez beau connaître la dénomination et la fonction de tout, vous ne valez rien, si vous ne l’avez pas démonté au moins une fois.
Des connaissances avec qui elle s’entendait bien passèrent en voiture à côté d’eux.  Les gens commençaient à quitter l’espace de course. Elle les arrêta et se pencha par la vitre. Elle échangea quelques mots et ressortie avec une bière dans chaque main. Elle en posa une à côté de Lucas. « Allez-y, elle est fraiche en plus ». Elle décapsula la sienne et laissa le liquide doré couler dans sa gorge. Ha une bonne bière fraiche, on a rarement fait meilleure comme sensation.