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 It's the facture's day, sir. Any in cash. [Kieran]

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It's the facture's day, sir. Any in cash. [Kieran] _
MessageSujet: It's the facture's day, sir. Any in cash. [Kieran] It's the facture's day, sir. Any in cash. [Kieran] EmptyDim 29 Sep - 13:58

Ce matin encore, je pouvais dire que je me sentais plutôt sereine, situation qui ne durait jamais longtemps. Mes petits rats m’avaient appris une piètre nouvelle, un mouchard parmi nous. Une tentative désespérée de la police incompétente pour me coincer. Alors que ce jour commençait bien la voilà de nouveau gâcher, mes sourcils froncés par la  frustration et l’agacement. Je finis de me maquiller, embrassant un mouchoir pour enlever le surplus de mon rouge, je me disais que je ressemblais à une pétasse comme ça mais les hommes aiment ça.

J’allais à mon bureau avec la même démarche féminine que d’habitude. Je parle en chinois à deux trois types et on fait rentrer un type qui semblait être terrorisé. Je le détaille du regard, mal rasé, laid, yeux tombants et creusés, c’est donc un toxico, des dents jaunis par la nicotine et les lèvres gercés. Il commence à parler, un relan d’alcool atteint mon visage, je ne grimace pas mais j’y suis pas loin. J’écoute sa voix pâteuse de pauvre con expliquer tandis que je sortais une clope.

«  J’vous jure, j’vous jure, j’étais forcé, les flics me tenaient j’aurais jamais voulu, j’vous jure. Pitié j’ai un fils, une femme… »

Je ne répondais pas, je n’allais pas user de ma salive pour un porc pareil, je prends mon briquet pour tirer une latte, le regard baissé à ma pratique je le relève enfin l’accompagnant d’un nuage de fumée. Je fais un geste lasse de la main puis je pointais mon pouce vers le bas. Mes hommes s’emparèrent du type et s’en allèrent avec tandis qu’il hurlait de terreur. Mon agent comptable venait une fois par trimestre pour faire le point, un truc chiant que je ne pouvais pas me permettre de bâcler, le fric c’est important pour garder le pouvoir.

C’était avec amertume que je constatais qu’il y avait un problème de transaction.  Monsieur San-tao était quelqu’un de parole, sa face ridé et son air sec révélaient sa nature professionnelle impeccable. Il avait une paire de lunette ronde assez petite et une barbiche de bouc. Ses petites dents tordues dont la gencive se faisaient rares avec l’âge donnant à sa mâchoire un aspect squelettique. Je regarde la feuille qu’il me tend, depuis un mois j’ai commencé les négociations avec un politicien, encore un pourri que tout le monde adorait, ça me faisait une belle jambe. Je n’avais jamais vu sa gueule, juste des intermédiaires menu-fretins qui s’occupaient de tout.

Il me semblait que c’était pour un trafic d’alcool, nous devions devenir associés et cela faisait un mois qu’il devait me payer un avancement et qui apparemment n’avait pas été fait en bonne et du forme. C’était un boulot à double tranchant, fifties fifties, lui il s’occupait des ventes et moi je m’occupais de fournir la marchandise, contrebande d’alcool à un prix défiant toute concurrence.

Je n’appelle pas, le téléphone laisse des traces partout et il en va de même pour ce qui est écrit. Alors je fais venir un des hommes de confiances que je surnomme « affectueusement » mes petits rats afin de faire passer le message.

J’avais réservé un restaurant chic entier pour la rencontre. Il était presque 20h du soir, mes hommes pullulaient autour du bâtiment, personne ne pouvait entrer sans autorisation. J’étais dans une robe de soirée rouge longue qui m’arrivait aux chevilles, une fente sur le côté qui remontait jusqu’à ma cuisse. Mes escarpins noirs s’apparentaient à ma robe à merveille. Mon cache-œil était en velours noir et une rose était brodée dessus. J’avais des boucles d’oreilles et j’avais fait boucler ma chevelure. J’attendais qu’il arrive pour me montrer. Le repas serait somptueux sans aucun doute, je finissais de transmettre mes ordres.
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It's the facture's day, sir. Any in cash. [Kieran] _
MessageSujet: Re: It's the facture's day, sir. Any in cash. [Kieran] It's the facture's day, sir. Any in cash. [Kieran] EmptyDim 29 Sep - 15:47

Mei & Kieran

Ne pas cueillir la jolie fleur, se contenter de la sentir. Ҩ tears buried.

Je coupe l’arrivée d’eau une fois certain que mon corps est bien débarrassé du savon. Je n’aime pas donner l’impression de me sentir sale quand je quitte le lit d’une fille – ou qu’elle quitte le mien – mais je ne peux perdre mon temps à dessiner des formes abstraites sur son joli corps : j’ai d’autres chats à fouetter.
Une fois enroulé dans le peignoir, je prends néanmoins cinq minutes pour finir une conversation, enfiler mon costume, et la limousine se présente.

Seize heure. J’ai encore un peu de temps. Mais jamais assez. On n’a jamais assez de temps, ce traitre s’esquive avant même qu’on ne s’en rende compte.
Quelques papiers à signer que ma secrétaire à parfaitement préparés, deux ou trois coups de téléphone lourds d’hypocrisie et de malsaine suffisance, je m’offre le luxe d’anticiper le prochain débat professionnel pour arrivé plus préparer que jamais au sénat.
Je me sais suffisamment informé – et futé – pour imposer mes pensées à n’importe quel politique que je côtoie, mais on n’est jamais trop prudent.


« Monsieur Lockhart ? Il est dix-neuf heures. »

Je ne relève le visage qu’une fois ma phrase terminée. Un sourire étire alors mes lèvres par réflexe quand mon regard croise celui de la jeune femme. Ma secrétaire est formidable. J’acquiesce enfin pour la libérer.

Un autre tour dans la salle de bain, je me glisse dans cette nouvelle parure Gucci, à mon gout et sur mesure, s’il vous plait.
Séduisant à souhait, je ne suis pas pour autant trop confiant. Bien que la plupart jurerait le contraire. L’affaire qui m’oblige à obéir à une des rares femmes inquiétantes de la ville m’excite autant qu’elle m’inquiète. Le paiement a été effectué ; je me fais rarement avoir.
C’est quoi ce bordel ? Veut-elle me prendre pour un con ? J’en doute. Ce n’est pas la réputation qui la précède mais je dois reconnaitre ne l’avoir jamais vue et puis…si je fricote avec les mafieux, je suis encore loin d’être aussi fourbes qu’eux ;

20h30. Un léger retard. Mais ne dit-on pas que c’est plus poli ?
Dans un haussement d’épaules arrogant, je m’avance dans le restaurant. On me laisse entrer mais il est évident que tous les hommes ici sont armés. Je me suis encore fourré dans un traquenard, comme si j’avais besoin de vendre de l’alcool pour être riche !

Plus tard la remise en question.
Mon cœur rate un battement. Mes sourcils se froncent en une fraction de seconde pour aussi vite se décrisper. La rose bien rouge parait pourtant noire. Je penche le visage sur le côté, comme pour obtenir une confirmation de sa part. De la part de la somptueuse femme installée là, à quelques mètres. C'est elle ? Mei Lu-Pan ?

Appréhensions. Provocations. Curiosité et satisfaction.

« Kieran Matteo Lockhart. Mais Kieran suffira ; enchanté madame… »

Mademoiselle, si on attache cette expression à un âge. Mais la politesse me parait plus adéquate et puis une femme est une femme. Madame semble convenir. S’il y a un problème, elle me le dira je lui fais confiance ;

Quelle superbe créature. Fichtre. J’en perdrais mon éloquence…heureusement la présence de ses chiens de garde me permet de rester sur les miennes, de gardes.
En supposant que cela soit utile…

« On m’a parlé d’une erreur durant la transaction ? J’en suis navré, savons-nous d’où vient cette bévue ? »

J’ignore l’attitude à adopter, en fait. Il m’arrive d’avoir à faire directement aux chefs de bandes et autres dirigeants crapuleux, mais une femme : c’est la première fois. Et puis, je ne suis jamais parfaitement serein dans ces moments.
La dernière fois, j’ai frôlé la catastrophe. Pour ne pas dire la mort. Si le FBI ne s’était pas pointé…
Enfin.

Mei Lu-Pan. Je t’écoute.
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MessageSujet: Re: It's the facture's day, sir. Any in cash. [Kieran] It's the facture's day, sir. Any in cash. [Kieran] EmptyDim 29 Sep - 20:22

Je regarde mon portable toutes les deux secondes, va-t-il venir ? Pour qui se prend-t-il ? Donner un lapin à un chef de mafia ? Il déconne j’espère. Je ne sais même pas son nom, remarque, c’est normal, un politicien doit toujours garder une image propre et donner son nom à tout venant peut lui causer sa perte. Mes doigts longs et fins aux ongles vernis tapotent nerveusement  la surface rigide de la table. Quel connard, faire attendre une demoiselle… franchement !

Enfin, un peu d’agitation, je lève mon unique œil, des pas, non rapide mais plutôt paisible, ce type n’a vraiment aucun sens des responsabilités on dirait un gamin qui arrive en retard en cours et qui dit à sa prof «  s’cuse m’dame je suis en r’tard ! ». Néanmoins, je souris à mon invité d’honneur et le salue des plus poliment. Je me force à ne lui faire aucune remarque sur son retard. J’étais plutôt étonné, je m’attendais à voir un petit vieux, un peu gras du bide, la goutte au nez mais non. Voilà un homme d’âge moyen, surement playboy.

«  Mei Lu-Pan, mais appelez moi simplement Mei. Kieran. » Je disais ça avec le sourire de potiche qu’aimait bien les hommes.

L’entrée, composée  d’un plat  de Saint-Jacques flambés  aux poivres verts et son filet de beurre accompagné une salade d’asperge verte,  arrivait aussitôt, je croise mes jambes et je pose mes coudes sur la table pour continuer de parler. Je n’étais pas intimidée, ce n’est pas la première fois que je faisais face à un gros poisson. Il m’insupportait un peu, je le trouvais pompeux mais le bon point, c’est qu’il était séduisant. Je me demandais surtout ce qu’il avait dans le pantalon, façon de parler bien entendu, était-ce un lâche ? Un rat qui quittait le navire dés que la houle était prête à l’emporter ? Je verrais bien avec le temps.

« J’ignore encore mais mes hommes sont sur le coup. Seulement les dernières informations sont plus graves qu’une simple « erreur ». J’ai reçu un chèque en bois. Pour être plus clair, votre « chair à canon » veut me rouler. Vous entendez bien que cela me déplait. C’est pour cela que je ne donne pas chère de leur peau. J’ai donc décidé de vous voir directement pour mettre les choses au clair. Si vous voyez ce que je veux dire. »

Je caresse la lame du couteau du bout de l’index, j’ai des airs de fauve  vu comme ça, mes gestes sont calculés, lent et gracieux. Après un silence pendant lequel le repas était entamé je poursuivais

« Donc souhaitez vous toujours que l’on devienne associé où je vous fais peur ? »

Je lui lançais un sourire assez provocateur, c’était une question qui ne posait pas vraiment d’opinion, étant donné que dire non ne pouvait pas être une réponse.  Je le dévisage un peu, je regarde ses expressions, j’étudie l’individu sous toutes les coutures. Un point important, il a l’air d’aimer les femmes, il a les manières types du connard qui attirent les nanas au lit. Enfin, on est sur de rien si c’est un connard, le temps nous le dira, mais je ne me fais aucune allusion, on est pas dans la politique pour rien, la règle c’est de bouffer les autres pour aller au sommet… ce qui en soit n’est pas vraiment très différent de la mafia mis à part que l’un est légal l’autre non. J’attendais sa réponse avec une impatience dissimulée, je devais garder cet air détaché pour bien paraître. Si la réponse s’avérait bonne, je comptais mettre à plat les règles du jeu.
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MessageSujet: Re: It's the facture's day, sir. Any in cash. [Kieran] It's the facture's day, sir. Any in cash. [Kieran] EmptyDim 29 Sep - 21:08

Mei & Kieran

Ne pas cueillir la jolie fleur, se contenter de la sentir. Ҩ tears buried.

« J’ignore encore mais mes hommes sont sur le coup. Seulement les dernières informations sont plus graves qu’une simple « erreur ». J’ai reçu un chèque en bois. Pour être plus clair, votre « chair à canon » veut me rouler. Vous entendez bien que cela me déplait. C’est pour cela que je ne donne pas chère de leur peau. J’ai donc décidé de vous voir directement pour mettre les choses au clair. Si vous voyez ce que je veux dire. »

Je vois ce qu’elle veut dire. Et du coup, j’acquiesce. Est-il nécessaire de commenter ? J’apprends la chose à l’instant, je ne vais pas la contredire même si j’apprécie d’avoir des preuves. Qu’elle me montre son fameux chèque en bois ? Non. J’aurai du commencer par vérifier que le chèque a bien été encaissé, et par qui.
Le problème c’est que ce genre de futilité, je ne les effectue pas moi-même. Et puis quoi encore ? J’ai beaucoup d’activités figurez-vous et je me fiche pas mal de ce que vous en pensez.

Alors que les assiettes sont déposées sur la table, mes pensées, quand à elles, sont un peu plus loin. Portées sur une dimension facile à deviner, je suppose. Je ne cherche pas à dissimuler cette réflexion d’ailleurs. Est-ce impoli ? Je suis entouré de gorilles à ses ordres. Que la mafieuse ne vienne pas critiquer mon air semi-rêveur.
Et aucune crainte : je suis plus ancré dans la réalité que la plupart des guignols de Gotham.

La mise en bouche est délicieuse. Je parle du plat, mais pas seulement. Raffinée et précautionneuse, j’aime la finesse de son hypocrisie, le charme qu’elle dégage dans un contexte censé être professionnel. Et non officiel en ce qui me concerne, ça va de soit.
Mais je profite de l’entrée, ne vous en faites pas. Même sans appétit, je fais l’effort de déguster, jusqu’à ce qu’elle reprenne la parole.
Mei.

« Donc souhaitez vous toujours que l’on devienne associé où je vous fais peur ? »

« …Dans l'hypothèse ou j'ai peur, j’imagine qu’il est plus judicieux de conserver notre accord. Or, je n’ai pas peur, Mei. J’ai fait le chèque et je pensais qu’il vous viendrait correctement. »

Ça ne résout rien. Je dépose mes couverts, croise les mains et place mes yeux sombres dans le sien. A défaut d’avoir un regard complet à observer. Je vais sans doute vous surprendre, mais un seul œil est sur sa personne amplement suffisant.
Se dégage de cette orbite : vigilance, influence et assurance. De quoi impressionner, de quoi effrayer. De quoi passionner.

« J’ai bien l’intention de corriger ce qu’il s’est passé. De faire un nouveau chèque s’il le faut. Évidemment, de rester votre associé. Cependant, après avoir mis la main sur ma « chair à canon » qui, vous vous en doutez, ne m’a pas donné signe de vie depuis. »

J’ai à peine le temps de porter ma main à l’intérieur de ma veste qu’une main pareille à une tenaille se fixe sur mon épaule avec puissance. Violence. Je retiens un râle de douleur plutôt du à la surprise, tandis qu’on m’ouvre la veste pour extirper de ma poche ce que j’allais en sortir…
Un bout de papier. Bordel. Un morceau de papier !

« Croyez-vous que j’oserai ?!!! »

Et me risquerai surtout. Bande de tordus. En colère et outré, je regarde la brute donner le document sur lequel est inscrit un nom.

Sans réellement prêter attention aux réactions de l’étrange Mei, je me débat vigoureusement. Je ne suis pas un parfait habitué, je ne suis pas non plus le politicien classique. Impulsif et battant, je sais être un minimum logique et anticiper les erreurs à ne pas commettre. Sortir une arme à cette table par exemple !
L’homme de main – sans doute trop sûr de lui – attend un ordre pour me lâcher.

« Je suis navré très chère, mais je ne puis tolérer ceci… ! »

Je tente de reprendre mon calme. Mon visage se détend progressivement malgré la douleur encore bien présente. J’ignore ce qu’elle peut faire, je ne l’ai jamais vue ne l’oubliez pas. Va-t-il être remis à sa place ? Ou est-ce moi, qui suis trop inconvenant ; à son œil ?


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