HELP HELP [As' & Jeff]

08/06/2013

HELP HELP !!!

McIntyre se trouvait dans l'endroit qu'elle redoutait le plus mais qu'elle côtoyait le plus malheureusement : ce fameux club de strip-tease. Il l'exécrait totalement : cette musique, ces pervers, ces femmes à moitié nues, etc. Un vrai enfer ! En effet, jamais elle n'aurait cru bosser dans ce genre d'endroit. La brunette était plutôt conviée à une autre carrière que celle ci. La belle allait être grande ballerine et certainement pas grande dépravée comme elle se devait de l'être maintenant. Ce n'était pas son genre, loin de là. Lulla' avait été enlevé le soir d'une répétition, celle de sa vie. Son destin avait tourné au tragique et son existence ne lui appartenait plus depuis. Elle qui avait longtemps travaillé dur pour être un rat d'opéra comme on pouvait le dire populairement. Là voici rien ... Son rêve le plus cher demeurait que son frère l'enlève des griffes du grand manitou qui avait à sa tête un gros réseau.
La jeune femme avait droit à une entrevue avec Papy S, ce grand monstre ... Cet homme avait tout le prestige, la prestance, le pouvoir. Il dirigeait Lullaby d'une main de fer. La belle devait dire "oui amène" à tout avec lui et justement il venait la reprendre pour son comportement plus rebelle disons selon lui. La femme le craignait. Elle en avait si peur que le stresse lui venait immédiatement. Elle faisait profil bas face à lui pour ne pas le titiller. Il était Grand, elle Petite. Après plusieurs discours francs et énervés dans le fond, il s'en était bien pris à elle comme pour lui mettre le holà. Son physique apparaissait comme abîmé par cette force fulgurante. La belle en pleurait même et il finit carrément par la jeter dehors devant la porte de son bureau. Même pas le temps de parler... La terre lui appartenait à celui là ! La brune resta sur ce sol, effondrée sur le coup, à bout de force.

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Jeffrey/ Lullaby McIntyre & Aslinn O'Donnell

“ Help Help ”

Six mois qu'Aslinn O'Donnnel travaillait dans le club de Papi S. Il ne lui restait que six mois à tirer dans cet endroit. Heureusement, elle bossait à temps partiel. Elle détenait plus de chance que celles qui demeuraient coincées à vie, l'exemple de Lullaby McIntyre était frappant ! Destinée à devenir une grande danseuse, un homme gâcha ses possibilités. Un soir, les moutons de Papi S. enlevèrent la jeune femme afin de l'emprisonner dans le club. Pourquoi elle ? L'avait-il observé ? Ce choix ne devait pas être anodin. En tout cas, il la tenait par les mots et les gestes. La brunette était détruite. Elle ne pouvait pas se sortir de cette emprise. De toute manière, sa faiblesse s'agrandissait à mesure qu'on la maltraitait. Ses collègues la soutenaient car les filles appréciaient s'entraider, la réalité de l'endroit n'était pas facile à supporter. Aucune place au rêve, seuls les clients avaient le droit à cette possibilité. Les employés devaient juste se comporter de manière irréprochable. Les clients avançaient de plus en plus d'exigences. Ils désiraient des femmes qui se plient à leurs envies les plus folles dans la limite du possible bien-sûr, si la limite existait..., des danseuses d'une beauté extrême, sans travers physiques. Correspondre à cette définition de la perfection reflétait une mission onirique. As' faisait au mieux pour satisfaire tout le monde. La tâche était souvent lourde. La rousse se caractérisait par sa disponibilité, son dynamisme, sa sociabilité, elle côtoyait tous les milieux, enfin elle acceptait les sacrifices aussi facilement qu'un service. Si l'irlandaise travaillait ici, ce n'était pas par volonté, ou choix. Son mari avait besoin de son soutien. Ce chimiste reconnu possédait des ambitions plus larges. Scott Ledger souhaitait devenir fournisseur de drogues. Il détenait les talents pour : connaissances, précision, irréprochabilité concernant la marchandise créée, présence, prestance, et le sens de la négociation. Papi S., un ami de l'homme de science, lui avança une belle somme pour l'achat de ses produits contre le prêt de sa femme : il nécessitait d'une main d’œuvre pour vendre du rêve aux clients, et un produit aux airs européens lui semblait indispensable. Ce fut ainsi qu'il discuta le marché. Scott accepta, sachant que sa femme ne lui appartiendrait plus totalement. Linn' privilégia les aspirations de son époux, dix-neuf ans de plus qu'elle, autant dire qu'il savait y faire : la parole demeurait son outil de prédilection. As' en profitait, le club lui offrait des extras que sa situation en couple ne lui permettait pas. De plus, le couple s'était gravement enrichi, ils pouvaient largement en profiter ensemble à côté de toutes ces magouilles. La jeune femme ne tenta pas de comprendre le pourquoi de ces aspirations étranges de son mari, elle le respectait à cent pour cent. Elle l'aimait : il était son époux, son confident, son meilleur ami, son père, etc. Présentement, la belle s'affairait à servir quelques clients, les tâches restaient variées. Seule la tenue ne changeait pas : légère, le but était que le client se sente chez lui et qu'il profite du spectacle à chaque recoin de la pièce. O'Donnell se perdit deux secondes dans le vague et quelque chose la choqua. Lulla fut éjectée du bureau de Papi S ., son visage en sang son bras mutilé également. Sans réfléchir, l'irlandaise déposa son plateau à une table et elle vint à la rencontre de la brune, qui se trouvait au sol. Elle la releva doucement.

- Lulla, merde : il n'y a pas été de main morte... oh ma belle. Son visage afficha une tristesse, la compassion régnait. Tout le monde connaissait la situation de la danseuse. Personne ne pouvait rien faire. A cet instant, il fallait sortir. Toute collègue prise à aider une autre dans un état similaire, ou punie par Papi S. pouvait subir un traitement égale. Viens je t'emmène dehors, on va chercher de l'aide. Elle l'aida à avancer. Elle évita de regarder autour d'elle, la rousse quittait son poste. A l'extérieur, pas besoin de faire trop de pas, elle tomba sur un homme, il s'agissait de Jeffrey. Monsieur, j'ai besoin d'aide, mon amie ne va pas bien du tout.

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Help Help!

LULLABY & ASLINN & JEFFREY

Une soirée tout à fait banale ? Non pas réellement. Gillan et moi avons encore eu une grosse dispute. Je ne pouvais pas lui en vouloir, mais … parfois ça me frustrait quand même qu’elle ne veuille pas comprendre que je veuille retrouver Lullaby. Bon pour vous expliquer tout … elle a eu raison de m’engueuler ce soir. C’était normal. Mais … j’avais presque sauté sur un mec, en pleine salle d’interrogation. Oh bien sûr c’était probablement fait exprès de sa part … Il avait été amené au commissariat parce qu’il dealait. Et c’était donc moi qui étais chargé de m’en occuper. Mais il avait tellement aimé appuyer sur le fait qu’il était bien heureux que je ne retrouve pas ma sœur. Oui alors j’avais dérapé. Comment pouvait il le savoir ? Oh bien sûr ça se savait que Jeffrey McIntyre cherchait sa sœur coute que coute ! Je lui avais littéralement sauté dessus, le prenant par le col et le plaquant contre le mur. Heureusement que mes supérieurs sont entrés dans la pièce parce que je ne sais pas ce que j’aurai pu lui faire. Alors … ouais on comprend peut être la colère de Gillan quand je suis rentré ce soir …

La dispute avait éclaté. Toute cette histoire me bouffait entièrement. Ma vie, ma sanité d’esprit. Et même mon couple. J’étais sorti en claquant la porte. J’avais pris le volant immédiatement. J’étais stressé donc ce n’était probablement pas la meilleure idée mais … j’avais besoin de rouler, de me retrouver un peu seul. De faire le point. Je roulais sans savoir ou j’étais. Ni ou j’allais mais j’y allais. Je me garais un peu au pif et m’enfonçais dans le noir de ma nuit. Les mains plongées dans mes poches je tombais sur cet écrin. Cette bague pour elle. C’est pas encore ce soir que je la demanderai en mariage … c’est sûr. « Putain tu fais chier Jeffrey ! » je shootais dans un caillou puis butais sur quelqu’un. Enfin même deux femmes. Monsieur, j'ai besoin d'aide, mon amie ne va pas bien du tout. Mon côté prévenant et protecteur reprit bien vite le dessus sur la colère. « Qu’est ce qui se passe. Mademoiselle ? Mademoi- » mais je ne pus finit ma phrase. Trop estomaqué. « LULLABY !? Lully, c’est toi !? » mon cœur manqua plusieurs battement et j’écarquillais les yeux. Ce n’était pas possible. Elle était là. En face de moi ? Instinctivement je la pris dans mes bras et passais ma main dans ses cheveux. « Elle vient d’où ; qu’est ce qui s’est passé !? » hurlais-je à l’attention de la jeune femme qui accompagnait ma sœur. La pauvre, elle n’avais pas mérité ça, mais je n’étais pas en état de m’en rendre compte. Je la tenais dans mes bras. Elle était là … oui elle … elle était là ?

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08/06/2013

HELP HELP !!!

Lullaby n'était pas bien du tout. Papy S s'était acharné telle une bête sauvage, comme souvent malheureusement … Le mal était vraiment surplombant. La belle ne savait pas si elle résisterait un jour, vraiment pas. Ça commençait à devenir difficile. Pourquoi cette vie ? Pourquoi ? La brune n'en pouvait plus ! On vint la relever. La brunette avait du mal à se remettre sur pied. Elle ne voyait même pas qui l'aidait sur le coup. C'était la voix qui l'avait mise sur la piste : As'. La danseuse aurait préféré qu'on ne la voit pas ainsi. Elle aurait préféré masquer tout cela et continuer comme ci de rien n'était, comme elle en avait l'habitude mais là c'était trop voyant, trop tard... Lullaby avait un naturel discret de coutume. Plus rien n'était normal de toutes façons. La brunette en avait plus que marre, elle pleurait sa vie passée.

- As... Oui enfin ça ira... J'ai... J'ai rien fait en plus. Elle s'appuya sur la belle rousse et la suivit difficilement. Elle marchait d'un pas non décidé, très zigzagant. La jolie faisait au mieux avec ses ressources disons. Son visage n'était pas centré vers le devant, le sol était sa vision. Le sang coulait de sa bouche. C'était un sale tableau. Merci, c'est Papy S . Il … J'en peux plus. McIntyre se jeta au sol pour respirer, elle n'avait plus de force. Elle se tenait sur ses genoux déjà bien abîmés de toutes manières, et ses mains étaient aussi posées au sol. Elle tenta de reprendre ses esprit. Son amie interpella un homme. Elle ne reconnut pas de suite de qui il s'agissait car elle était vraiment sonnée. Impossible ! La voix : c'était Jeffrey ? Non, elle devait rêver comme à chaque fois … Non Jeffery, tu n'es pas là. STOP, Lulla' arrête de penser qu'un jour tu le reverras. La belle lâchait prise et se parlait à elle même. Elle sentit une présence la serrant. Elle ne comprenait plus rien. Jeff ? C'est toi ? J'en peux plus … J'en peux plus. Je veux me réveiller ...

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Jeffrey/ Lullaby McIntyre & Aslinn O'Donnell

“ Help Help ”

Lullaby McIntyre ne pouvait plus mentir aux autres, ni se mentir à elle-même. Ce soir, son état physique détérioré restait tellement visible. Papi S ne l'avait pas raté, ni même épargné au niveau sang et blessures profondes. Son but devait justement représenter le facteur « visibilité ». Peut-être cherchait-il une autre bête noire ? Ou alors il ne l'avait pas fait exprès. Pris d'une frénésie, il donnait les coups et autres châtiments sans se retenir, par passion. Il se fichait sûrement de l'avis de ses autres filles, il contrôlait tout dans cet établissement. Malgré son statut de privilégiée, Aslinn ne pourrait pas impliquer ses contacts, ses relations dans cette partie truquée par avance : Papi S demeurait le maître dans ce club ! L'irlandaise ressentit de la peine au moment où elle aperçut la brunette balancée dehors de la main de son patron, très sévère avec elle. La rouquine quitta de suite son poste pour soutenir Lulla, l'emmener dehors et chercher de l'aide. La belle persistait avec ses éternels « ça ira ». Non ça n'ira pas ma belle ! Tu dois voir un médecin, on croisera peut-être une bonne âme à l'extérieur . Tu ne peux pas rester ici et te vider de ton sang sans rien faire. Je ne te laisserai pas ainsi. Soutenir physiquement, pas moralement, la danseuse représenta une belle épreuve pour As' car son amie marchait difficilement. Elle adoptait une posture plutôt attirée volontairement vers le sol, elle ne tenait presque pas debout en somme. Aslinn ne regardait pas derrière elle, de peur de constater la présence de Papi S. Elle risquait gros à agir de cette manière mais rien ne comptait plus pour elle que d'aider son amie. Lulla annonça le nom du responsable de son état. Il était déjà connu. Il était seul ? Je veux dire... il y a été fort, cela ne m'étonnerait pas s'il avait demandé un peu de participation de la part de ses moutons. Soudainement, McIntyre relâcha toute pression, As' réussit à amortir sa chute qui aurait pu être brutale si personne ne la retenait, tant la brunette s'affalait carrément.

Les deux jeunes femmes croisèrent un homme, à peine sorties du club de striptease. La rousse l'interpella et heureusement pour Lullaby, il réagit, il ne les laisserait pas dans leur merde. La danseuse de formation semblait complètement ailleurs, perdue, presque sous l'emprise de substances illicites tant elle bafouillait des phrases incompréhensibles. Voyait-elle un fantôme ? Non, ce dernier la reconnaissait. Elle parlait bien au type qu'elles avaient rencontré sur leur chemin. Lullaby et lui se connaissaient très bien apparemment. De belles retrouvailles se jouaient entre eux. Lulla paraissait toujours cernée dans un rêve. Se réveillerait-elle ? Trop beau pour être vrai selon la femme, la présence de l'homme restait purement onirique. Pourtant, il était bien là, prêt à l'aider, mais aussi à l'accueillir. Qui était-il ? Que représentait-il pour la belle brune ? Le type adressa la parole à As', un peu absente, spectatrice de ce beau moment qui se déroulait devant ses yeux. Vous la connaissez ? Mon amie a été agressée. Elle ne pouvait tout dire, juste rester vague pour ne pas impliquer le club, ni même son propre cas dans cette emmerde à grande échelle. Il faut l'emmener à l'hôpital.

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Help Help!

LULLABY & ASLINN & JEFFREY

Non, mais c’est quoi ? Il fallait que ça tombe ce soir ? Si c’était le seul moyen de la retrouver, ça va probablement être peu agréable pour Gillan, mais … je me serai disputé avec elle plus souvent. Si j’avais pu me douter que j’aurai retrouvé mon ange. Ma douce. Ma sœur … ma Lullaby, au détour d’une ruelle. Elle ne semblait pas en bon état, mais ça … c’était secondaire. Oui elle était là, j’allais prendre soin d’elle maintenant. J’étais là. Immédiatement je la pris des bras de son amie, ou de la fille qui l’accompagnait enfin je la connaissais pas elle quoi. J’étais même peut être un peu violent et protecteur envers ma sœur. Non Jeffery, tu n'es pas là. STOP, Lulla' arrête de penser qu'un jour tu le reverras. je soupirais en voyant qu’elle semblait délirer un peu. Bon sang qu’est ce qui t’es arrivée Lully … « Shhh, c’est moi, je te promet, c’est moi Lullaby. C’est moi je suis là. Je te lâcherai pas. Je t’aime. » je posais ma main sous son menton et la forçait à me regarder « C’est moi … c’est ton Jeffrey. » je cherchais dans ses yeux une étincelle. Jeff ? C'est toi ? J'en peux plus … J'en peux plus. Je veux me réveiller ... je hochais positivement de la tête. « Tu es réveillée ma belle … je suis là. Je suis là » dis-je en caressant ses cheveux et la prenant solidement dans mes bras pour la porter.

Vous la connaissez ? Mon amie a été agressée. j’avais presque oublié la jeune femme dans tout ce mélange de sentiments et de surprise. Je hochais de la tête. « C’est ma sœur. » dis-je simplement. Il faut l'emmener à l'hôpital Agressée. Par qui !? Non Jeff tu peux pas penser à ça maintenant, elle avait raison. On devait aller à l’hôpital. On penserait au pourquoi et au qui après. Mais OUI ! On y penserait ! ça c’est certain ! « Oui allons à l’hôpital. Ma voiture est garée un peu plus loin » dis-je en désignant le coin de la rue du menton. Je marchais avec Lullaby dans les bras et son amie à mes côtés. Je me tournais un instant vers l’inconnue, me disant qu’il était peut être temps de me présenter. « Je suis Jeffrey » nous arrivions bientôt à la voiture et j’installais Lullaby sur la banquette arrière avant de prendre mon téléphone et de composer le numéro d’un ami aux urgences. « Mark, tu peux me retrouver à l’entrée des urgences immédiatement ? » je mis le contact et me retournais brièvement pour regarder Lullaby. « Je peux pas t’expliquer ça serait trop long ! » je raccrochais et démarrais rapidement me dirigeant vers l’hôpital.

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08/06/2013

HELP HELP !!!

Lullaby n'en revenait pas, elle avait peut-être son frère prêt d'elle. Elle l'attendait depuis tant de temps. Elle n'y croyait plus, pensant être condamnée. Elle espérait le revoir et être secourue par celui qu'elle admirait le plus au monde : son héro. Elle avait été transporté dans ce monde de débauche, de mauvais plans sans le vouloir. On l'avait enlevé. Jamais elle n'avait désiré ce destin. La belle en souffrait littéralement. La jeune femme aspirait à être grande danseuse. Arrivée à Gotham, elle n'avait plus qu'une prière, du coup, que son frangin arrive et l'aide à se tirer de ce pétrin. Jeff s'était celui avec qui elle avait pu tout partager. Ils étaient fusionnels. Lulla' ne comprenait plus : Était-ce ses dernières volontés, une forme de préface de la mort ? La brunette ne comprenait plus rien. Elle avait si mal, son sang se déversait si rapidement... Elle demeurait perdue et ne savait si la réalité était celle qu'elle visualisait même à peine. Ce qu'elle était sure, c'était que Aslinn était bien là. Elle l'avertit, toujours au sol en agonie.

- As' laisse moi, je vais me débrouiller. Va bosser, on va te tuer... Fais pas ça … Je vais peut-être mourir ? Non ? As', je vois mon frère. Je le vois... C'est pas possible. Je ne peux pas y croire. Jamais ... jamais il me retrouvera ... As' je ne comprends plus rien... Son frangin l'aida en la forçant à le regarder, ce qu'elle fit du coup. Elle comprit enfin qu'il était bien là. Elle ne rêvait pas. Ses yeux étaient remplis de petites larmes : la peur ! Elle le regarda droit dans le yeux : ce regard était bien celui de Jeffrey. C'était lui ! Elle était sur que c'était le visage angélique de son frère. Il était bel et bien là. Un sourire se dessina. Jeffrey, ne pars pas. Reste là. Je t'aime J … Elle avait du mal à parler. J'ai... Je suis perd... perdue. Comment ça se fait ? J'ai peur ... Lullaby se laissait aller complètement. Elle sentit qu'on l'emmenait. Elle avait compris que ça serait à l'hôpital. Elle refusa. Il va … va me tuer … Elle pensait à Papy S bien sur. Explique lui A ... Aslinn. Ses paroles n'étaient pas fluides. Elle n'arrivait plus à parler correctement. La difficulté était présente. Vous ne pouvez pas.

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Jeffrey/ Lullaby McIntyre & Aslinn O'Donnell

“ Help Help ”

Lullaby nageait en plein délire. Elle avait reconnu son frère. Ce dernier se présenta comme tel à la rousse. La jeune femme ne jugeait pas ces retrouvailles. En tout cas, elles demeuraient intenses. Les deux frangins s'étaient perdus de vue, sûrement à cause de l'enlèvement. Papi S avait délibérément envoyé des subalternes effectuer le sale boulot. Ils devaient capturer la danseuse. Cette dernière finissait par perdre joie de vivre, son mental, et sa capacité à s'apprécier en tant qu'être humain. Elle se dénigrait de plus en plus... . Aussi, elle subissait les humeurs de Silvio. L'italien lui attribuait tous les tords du monde. Alors, il était tout à fait normal et justifié que la belle se sente perdue, et faible. Elle ne cachait pas cet état. Les filles la voyaient dégringoler monstrueusement. Son frère l'aiderait peut-être à surmonter toutes ces merdes. Aslinn pourrait éventuellement donner de l'argent à la brunette pour qu'elle puisse redémarrer une nouvelle vie. L'irlandaise possédait les moyens de soutenir son amie. Si elle lui révélait son véritable statut au sein de ce club ? La danseuse de formation ne la comprendrait peut-être pas... As' ne devait pas prendre de risques inutilement sauf si elle sentait que sa camarade était prête. Le manque de confiance n'existait pas. O'Donnell voulait juste protéger sa collègue. Présentement, Jeffrey accepta la proposition d'Aslinn : emmener Lulla aux urgences. La pauvre, ses blessures étaient profondes pour certaines. Des bosses et des éraflures accompagnaient ce flot de plaies. En avançant vers le véhicule de McIntyre, le frère, le seul homme présent se tourna vers O'Donnell. Il se présenta. Enchantée, moi c'est Aslinn. Je vous remercie.. enfin je sais qu'il s'agit de votre sœur.. mais merci d'agir. Ils arrivèrent près de la voiture de Jeffrey. Il installa sa sœur à l'arrière. Lullaby déraillait encore. Son frangin appela un ami : Mark, pourquoi ? Il allait certainement aider la sœur de Jeff à passer plus rapidement pour la soigner et assurément ce Mark serait du genre à ne pas poser de questions. As' accompagnait son amie. Or, elle se demandait si elle avait bien fait de venir. La brune grillait encore plus leurs chances de s'en sortir sans rien. Elle exigea que l'irlandaise vende Papi S . Elle ne pouvait pas faire cela sans risquer de mettre en danger son mari ou elle-même. Euh.. elle ignorait Lullaby, ce Mark est un médecin ? Il va aider Lullaby à se remettre de ses blessures ? Elle continua, vous êtes quoi ? Vous semblez avoir de bonnes relations : un truand ? Un flic ? As' se renseignait. Pouvait-elle avoir confiance en cet homme ? Je suis certaine que votre sœur reprendra très vite du poil de la bête. C'est une bonne chose que vous vous soyez retrouvés par hasard... malgré les circonstances... ! Comment noyer le poisson ?

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