Une rencontre étonnante (pv. Bruce)

09/10/2013

Une rencontre étonnante

Aujourd'hui était un jour bien particulier pour les Orphelins de Gotham, une grande figure de la ville et le plus célèbre des orphelins allait venir leur rendre visite. Pour un grand nombre, cela signifiait beaucoup de voir Bruce Wayne débarquer dans leur modeste orphelinat. Personnellement je ne savais pas trop comment prendre la nouvelle. D'un côté c'était quand même une célébrité, ce n'était pas rien comme rencontre. Il était riche et célèbre et on ne pouvait pas dire qu'il était vilain à regarder. Certes il était un peu vieux à mon goût, mais ça n'empêchait pas qu'il avait beaucoup de succès auprès des filles, de tout âge confondu. Tout comme moi, il n'a jamais été adopté, seulement lui pouvait se le permettre, il avait un domestique qui l'élevé et il avait suffisamment d'argent pour subvenir à ses besoins sans avoir besoin de parents de substitution pour l'élever. Moi je ne pouvais compter que sur moi-même depuis la mort de mes parents.

Assise en tailleur sur mon lit, j'avais décidé d'appeler John pour lui parler de tout cela, j'avais envie d'avoir son opinion sur le sujet. John était un flic, un des meilleurs à mes yeux. Il était lieutenant depuis peu et j'étais super fière de lui. Ca n'est pas toujours facile entre nous, mais il m'a toujours respecté et compris, c'est important pour moi de ne pas être vu que comme une pauvre petite orpheline. Jeff' et lui sont un peu mes papas, chacun à leur façon ou mes grands frères. Ils veillent sur moi, me protègent, m'engueulent quand je fais des conneries, mais ne me mentent jamais. On se dispute souvent, on se déteste, on s'aime, on se fait des câlins … c'est très spécial vraiment, mais même si parfois j'ai envie de les étrangler, que je leur crie dessus, que je fais des caprices et que je me lamente, jamais je voudrais qu'ils quittent ma vie et je ne veux pas disparaître de la leur, même si j'ai peur qu'une fois majeur je n'ai plus aucun intérêt pour eux. Après tout en étant encore une ado, ils se sentent le devoir de me protéger mais une fois passée l'âge adulte, seront-ils toujours là ? « Donnes lui une chance, tu verras c'est vraiment un type bien. N'écoutes pas tout se que l'on raconte sur lui, observe le, écoute le et évite de le juger trop rapidement … » A écouter John, il avait l'air d'être un type bien et John n'était pas le genre de personne à se tromper.

Nous parlons encore quelques minutes avant qu'il soit appelé sur une affaire. Je raccroche, contente de lui avoir parlé. Je me dis qu'il a peut-être raison, qu'il est comme moi lui aussi et que l'argent ne fait pas toujours le bonheur, même si ça aide grandement. Je sais que Bruce a vu ses parents mourir, comme moi, seulement lui était plus grand, il s'en souvient, comme il se souvient de ses parents, il a des souvenirs d'eux, alors que moi je n'ai rien que quelques photos. J'entends du bruit en bas, il doit être arrivé. Je me lève, me glisse devant la glace et me fixe un instant. Je ferme les yeux, inspire une ou deux fois et décide que j'étais prête. Je me glisse hors de ma chambre et descend rejoindre les autres enfants. Bruce Wayne vient d'arriver, toujours aussi élégant dans son beau costume, sourire aux lèvres, il ne donne pas l'impression de connaître le malheur, la tristesse, la peur, l'abandon et pourtant lui aussi à dû connaître tout ça. Les enfants se poussent, se chamaillent, ils veulent tous approcher Bruce Wayne, moi je reste à l'écart, debout sur la troisième marche des escaliers, j'observe la scène, je l'observe lui et je me dis que John a peut-être raison, il ne faut pas se fier aux apparences ...

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Une rencontre étonnante

Un jour assez particulier se profilait pour le riche milliardaire qu'était Bruce Wayne. En effet, il avait décidé de se rendre à l'Orphelinat de Gotham pour une raison bien précise. En tant qu'Orphelin, il n'aimait pas trop ce genre d'endroit qui lui rappelait et lui montrait le nombre d'enfant ayant perdu ou pas connu leur parent, une souffrance des plus atroces. Heureusement pour lui, il avait eu son majordome pour l'élevé. Il termina alors de se préparer en mettant un costume assez classe, mais pas celui d'une réunion importante, celui qu'il mettait pour une sortie pour affaire, ce qui en était une en quelque sorte. Car oui, le but de sa visite à l'Orphelinat était du à la petite Ophélie Draven. Bruce avait bien connu ses parents, ils se respectaient entre eux, Bruce était un peu comme un membre de la famille pour eux. il faut dire qu'il n'avait pas hésité à les aider quand ils étaient dans le besoin. Ils le méritaient amplement et le jour de leur mort, il s'en rappelait encore, ça lui avait fait un choc, il avait mis quelques jours avant de s'enlever l'image de la tête, ça l'avait énormément touché. Mais le pire dans tout ça, c'est qu'avec son passé de Batman, il n'avait pas eu le temps d'aller rendre visite à leur fille, Ophelia. Il l'avait connu alors qu'elle était toute petite, un nouveau-né. Logiquement elle devrait avoir 16 ans s'il ne se trompait pas. Elle ne savait pas qui il était, mais lui savait, ça promettait, il ne savait d'ailleurs pas comment expliquer la chose à l'heure qu'il était. Il trouvera bien quelque chose une fois sur la route.

- Alfred, peux-tu préparer quelque chose à manger ? Je reviens tout de suite. Il n'avait pas pour habitude de lui demander ça, vu que soit il mangeait pas, soit il mangeait dans un fast-food. Mais là, il le fallait. Bruce sortit donc du manoir, grimpa dans sa porche et partit en direction de l'Orphelinat. Après quelques minutes assez courte pour le coup, le temps passait vite une fois au main du bolide, il arriva devant l'Orphelinat qui n'avait pas changé. Il réajusta comme il faut son costume avant de pénétrer à l'intérieur, là tout les regards étaient braqués sur lui, enfant comme adulte. Oui, bon, c'est pas souvent qu'il venait ici, ça pouvait se comprendre, mais c'était également gênant. D'ailleurs, le visage de Bruce le montrait bien, les enfants n'ont jamais était un de ses points forts. Une des secrétaire arriva à sa rencontre. Bruce lui adressa un sourire au coin avant de prendre la parole. - J'ai jamais vraiment était un habitué des enfants, c'est plus dur que ce que je pensais...Enfin, si je suis ici c'est pour voir Ophelia Draven, est-elle ici ? Il préférait demander au cas ou elle ne serait pas ici. La secrétaire laissa son regard se balader vers les escaliers comme pour lui indiquer qu'il fallait monter, mais au loin, une jeune fillle se trouvait sur les escaliers, elle fixait Bruce. La secrétaire lui annonça que c'était-elle. Bruce écarquilla les yeux en voyant "Ophelia"...elle était devenu aussi belle que sa mère pensait-il. Il retourna brièvement son regard vers la secrétaire. - Merci bien. Lui avait-il dit avec un léger sourire au coin avant de prendre la marche vers les escaliers. La secrétaire rappela les enfants laissant ainsi Bruce sans personne derriere lui.

Il grimpa doucement les marches en direction d'Ophelia avec toujours ce regard stupéfait en la voyant devant elle. Et dire qu'il l'avait connu alors qu'elle était encore qu'un bébé. Un sourire sincère fut envoyé en direction de la jeune fille de la part de Bruce. - Je suppose que ma venu n'était plus un grand mystère ? Tout le monde devait être au courant qu'il allait passer. Il déposa son regard sur les escaliers menant à l'étage et sur l'étage supérieur directement comme s'il examinait les lieux. - Ça n'a pas changé, toujours aussi...pesant. Disait-il d'un ton amusé pour ne pas trop plomber l'ambiance, il préférait la mettre à l'aise avant de lui révéler certaines choses. Mais avant tout...- On pourrait se mettre au calme ? J'aimerai parler de quelque chose avec toi, si tu as le temps, sinon je repasserai une autre fois.

09/10/2013

Une rencontre étonnante

Je ne comprends pas ce qu'il fait ici mais je suis contente qu'il ne nous ait pas oublié depuis tout ce temps. Nous ne sommes peut-être plus les enfants de quelqu'un mais ça ne veut pas dire que nous ne sommes personne, nous avons le droit d'exister nous aussi, d'avoir de l'importance aux yeux des autres, surtout si les autres sont un milliardaire orphelin pour qui tout réussit, tout du moins en apparence. Il a l'air peu à l'aise avec les enfants autour de lui, ça en est presque comique à voir. Un léger sourire apparu sur mes lèvres, mais rapidement éteint quand je vis qu'ils me regardaient, l'une des secrétaire et lui. Qu'avais-je encore fais ? Je n'ai pourtant tenté aucun vol de voitures ces derniers temps, j'ai bien compris que je n'étais pas douée dans ce domaine et c'est beaucoup d'adresse pour pas grand chose. Je n'ai jamais appris à conduire et en plus je ne sais sincèrement pas ce que j'en ferais des voitures une fois les avoir volé. Je n'ai pas rayé non plus de voitures récemment et la dernière fois que j'ai fais le mur c'était pour aller voir un concert et j'ai déjà eu la leçon sur ce que j'ai le droit de faire le soir et ce que je n'ai pas le droit de faire. Non vraiment je ne comprends pas pourquoi Bruce Wayne me fixe comme ça. J'ai l'impression qu'il vient de voir un revenant, c'est limite flippant.

Nous échangeâmes un regard stupéfait, moi ne comprenant pas pourquoi maintenant il venait vers moi et lui n'en croyant pas ses yeux comme j'avais grandi et comme je ressemblais de plus en plus à ma mère. - Je suppose que ma venue n'était plus un grand mystère ? Je le fixais un instant sans comprendre, avant de regarder derrière moi s'il n'y avait pas erreur sur la personne. Non j'étais seule dans les escaliers, c'était donc bien à moi qu'il parlait. Pourquoi Bruce Wayne venait me parler ? « Vous êtes l’idole de beaucoup ici, votre venue ne peut pas passer inaperçu. » Je me suis retenue de dire qu'il était quand même l'orphelin le plus connu de cette ville et très certainement le plus chanceux, même s'il ne voyait pas les choses de la même façon que moi. Nous avions tous perdu nos parents, soit parce qu'ils sont morts, comme moi ou lui, soit parce qu'ils nous ont abandonné, comme certains autres, mais lui a eu la chance d'avoir la fortune familiale pour lui éviter l'orphelinat et un domestique pour l'élever au mieux. Il est allé dans les plus grandes écoles et n'a pas besoin de travailler pour gagner sa vie, alors que nous nous devons trimer dur pour pouvoir avoir de quoi manger à la fin du mois. Mais nous n'avons pas choisi d'être orphelins et je suis persuadée qu'il préférait être pauvre et encore avec ses parents, que riche et seul.

- Ça n'a pas changé, toujours aussi...pesant. Je fis un tour sur moi même, observant ce qui nous entouré. Certes ce n'était pas le grand luxe, mais pour beaucoup c'était suffisant. Sans cet orphelinat nous serions tous à dormir sous les ponts ou à travailler pour la mafia afin de rester en vie. Je n'ai aucun amour pour cet orphelinat ou ses résidents mais j'ai beaucoup de respect et d'estime pour tout ce qu'on a fait pour moi jusqu'à présent. Je me contente de hausser les épaules, ne cherchant pas à savoir où il voulait en venir, ne comprenant de toute façon pas ce qu'il me voulait. - On pourrait se mettre au calme ? J'aimerai parler de quelque chose avec toi, si tu as le temps, sinon je repasserai une autre fois. Je le fixais encore plus incrédule qu'avant, mais je hochais la tête. Je gravis les escaliers en direction de ma chambre et une fois à l'intérieur, je me retournais « Je … vous savez je crois qu'il y a erreur sur la personne. Je ne sais pas ce que vous me voulez mais … enfin vous me voulez quoi ? » Je n'étais pas très à l'aise, j'hésitais, je prenais quelques longues pauses, je rougissais. Bruce Wayne qui veut me parler c'est presque trop beau pour être vrai. A moins que ce soit John qui lui est parlé de moi, même si j'en doute, ils se connaissent mais sont loin d'être les meilleurs amis du monde …

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Une rencontre étonnante

Un endroit qui ne faisait pas remonter de bons souvenirs dans le subconscient de Bruce. Certes il avait réussi à éviter l'orphelinat, mais au fond, il était également orphelin et il se rappelait de temps à autres ce que ça faisait d'avoir perdu ses parents et de ne plus les voir et avoir leur soutien. Il avait eu de la chance d'un coté et la malchance de l'autre. Mais la vie continuait, il aurait pu fuir loin quand ils sont morts, mais ils n'auraient pas voulu ça pour leur fils, Gordon, Alfred et bien d'autres étaient là pour lui, il leur en était reconnaissant. Tous ces enfants avaient vécu la meme chose pour la plupart, mais ils avaient l'air heureux, était-ce une simple façade ou la réalité ? Il n'en savait rien, mais il était sur d'une chose, leur enthousiasme était au rendez-vous lors de sa venue. Bruce n'étant pas vraiment un grand habitué des enfants, il ne manqua pas de demander à la secrétaire près de lui où il pouvait trouver Ophelia. Elle ne perdit pas de temps pour indiquer l'endroit où elle se trouvait. Bruce fixa la principale concernée et était choquée de la voir aussi grande, lui qui l'avait connu alors qu'elle était bébé.

Il se dirigea vers elle et lui fit part de son ressenti sur un ton assez détendu et amusé à la fois. Bien sur, la réponse fut immédiate et pas fausse. Beaucoup de jeune prenait Bruce comme un modèle, ce n'était malheureusement pas le meilleur, mais il était un idole pour beaucoup d'entre eux. Il en était d'ailleurs honoré. Il fit une légère grimace montrant qu'il confirmait ce qu'elle disait sans pour autant vouloir se vanter. Cependant, voulant en venir au fait, Bruce demanda pour aller se mettre au calme, ça serait mieux pour parler du sujet qu'il avait l'intention d'aborder. Il suivit donc Ophelia jusqu'à sa chambre qui était assez petite, avec un peu de désordre, chose toute à fait normal pour une jeune de son age. Il eut un léger sourire en voyant ça, mais surtout quand elle pensait qu'il se trompait de personne. - Ophelia Lou-Ann Draven, née le 1er mai il y a 16 ans à Gotham, c'est bien ça ? Je ne pense pas m’être trompé. Le fait qu'il dise son nom et prénoms en entier pouvait déjà lui prouver qu'il ne faisait pas erreur. Il alla prendre une chaise, un peu comme si c'était chez lui. Pourquoi avoir de la gêne ? Tout ce qu'il voulait c'était qu'elle se mette un peu plus à l'aise avant d'aller dans les détails. D'un ton sympathique il reprit la parole. - Non je ne fais pas partie des agents secrets. Disons qu'on se connait en quelque sorte.

Il se mit assis sur la chaise et fit signe à Ophelia de se mettre assis également. Comment pouvait-il aborder le sujet sans qu'elle ne s'emporte ou le prenne mal ? Parce que certains enfants prennent assez mal qu'on parle de leur proche décédés, surtout quand ce sont les parents. Il prit une bonne bouffée d'air tout en regardant Ophelia droit dans les yeux avec un regard comme qui dirait...compatissant vu que ce n'était pas la meilleure période de sa vie. - Je connaissais tes parents, Inès et Eric. J'étais un ami à eux avant qu'ils ne nous quitte. Tu n'avais malheureusement que trois ans, aucun souvenir, je comprend ce que tu peux ressentir. Une colère, une tristesse énorme, tout un tas de chose du genre. - Avant de nous quitter, tes parents m'ont confié une tache....Prendre soin de toi, comme je l'ai fait jusque là. Pas directement, mais en finançant l'orphelinat et surtout en s'assurant qu'elle ait tout ce qu'il faut. Le message était-il passé ? Il ne le savait pas. Il n'avait pas pu aller vérifier ça de soi-même étant donné qu'il était partagé entre son rôle de fils de riche et propriétaire de Wayne Industry et son coté Batman. Il n'en disait pas plus pour l'instant, voulant voir la réaction de cette dernière en éspérant qu'elle ne soit pas négative.

09/10/2013

Une rencontre étonnante

Je n'arrivais pas à comprendre ce que faisait un milliardaire dans ma chambre, non pas que l'idée était déplaisante, mais c'était tout de même légèrement flippant et déconcertant de voir un parfait inconnu trôner au milieu de ma chambre. Est-ce que John lui a parlé de moi ? Lui a-t-il demandé de venir me parler, de m'encourager à ne pas tomber dans les délinquances ou dans des trafiques douteux par facilité ? Ophelia Lou-Ann Draven, née le 1er mai il y a 16 ans à Gotham, c'est bien ça ? Je ne pense pas m’être trompé. Je lui demandais s'il n'y avait pas erreur sur la personne, nous ne nous connaissions pas ou plutôt c'était ce que je pensais jusqu'à aujourd'hui. Si j'avais su que le riche héritier des entreprises Wayne connaissait mon nom dans son entier, quand je suis née et où je suis née, je m'en serais vantée devant les gens que je croisais .... Mais voilà je l'ignorais jusqu'à présent et le choc de la révélation me laissa sans voix durant quelques instants. « Je ... heu ... oui ... mais ... comment ? ... pourquoi ? ...» Tout était tellement confus dans mon esprit que je n'arrivais pas à m'exprimer clairement. Comment savait-il tout cela ? Certes ce n'était pas top secret, mais je ne vois pas en quoi ça intéresse un homme aussi puissant que lui de savoir comment s'appelle une simple petite orpheline sans histoire. Je restais sur mon hypothèse de John, même si je ne comprenais pas pourquoi il s'était renseigné autant sur moi.

- Non je ne fais pas partie des agents secrets. Disons qu'on se connait en quelque sorte. J'écarquillais encore plus les yeux, ne comprenant franchement pas ce qu'il était en train de me dire. Il s'installa sur une chaise et m'invita à en faire autant. Je restais interdit pendant un instant avant de m'affaler sur mon lit, continuant à le fixer sans comprendre quoi que ce soit à toute cette histoire. Comment nous connaissions nous ? Je le serais si je le connaissais, ce n'est pas une chose qu'on oublie facilement quand même. A mon sens c'était la première fois que je croisais son chemin ... A moins qu'il prétende me connaître parce que nous avions un ami en commun ... - Je connaissais tes parents, Inès et Eric. J'étais un ami à eux avant qu'ils ne nous quittent. Tu n'avais malheureusement que trois ans, aucun souvenir, je comprend ce que tu peux ressentir. Je restais sans voix, entendre le prénom de mes parents dans sa bouche était très étrange comme sensation. Pour moi c'était assez étrange d'entendre ces deux noms, je savais que c'était le nom de mes parents mais malheureusement ils ne me ramenaient à aucun souvenir d'eux, étant encore trop jeune quand ils sont morts. J'avais eu beau les répéter des centaines de fois le soir avant de m'endormir, ils ne signifiaient rien ou presque, « Qu ... quoi ? » Comment mes parents avaient pu connaître une personne dans sa position ? Ils n'étaient pas riches, n'avaient pas fait de grandes études, n'étaient pas issu du même milieu, tout cela me paraissait si étrange et pourtant il avait l'air de savoir ce qu'il racontait. - Avant de nous quitter, tes parents m'ont confié une tache....Prendre soin de toi, comme je l'ai fait jusque là. Plus les secondes passaient et moins je comprenais ce qu'il se passait. Plus il parlait et plus tout cela me paraissait si étrange, si impossible. Comment ? Pourquoi ? Il devait être en charge de ma personne s'il leur arrivait quelque chose ? ... mais dans ce cas là pourquoi n'a-t-il pas agis avant ? Qu'est-ce que je fais encore là ? Pourquoi il me dit tout ça ? Je me sens mal, j'ai l'impression de suffoquer, je ne peux pas rester en place, je me lève, j'arpente ma petite chambre « C'est ... c'est une histoire de fou ... Comment vous avez pu connaître mes parents ? Pourquoi venir me dire ça maintenant ? Pourquoi maintenant alors que ça fait 13 ans qu'ils sont morts ? Pourquoi vouloir honorer leur mémoire MAINTENANT ? » Je perdais mon calme, je devrais être heureuse et pourtant ce n'est pas le cas. Parler de mes parents n'étaient déjà pas un bon point de départ, non pas parce qu'ils me manquaient, mais parce que j'étais frustrée de ne pouvoir m'en rappeler alors que j'avais l'impression que j'étais la seule dans ce cas là. Maintenant Bruce Wayne qui débarque un beau matin, 13 ans après le drame et m'avoue qu'il connaissait mes parents et avait juré qu'il veillerait sur moi ... alors qu'il ne l'a jamais fais, c'est vrai je ne l'avais jamais vu jusqu'à présent ... J'avais l'impression que c'était une mauvaise blague et je ne trouvais pas ça marrant du tout.

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Comment allait-elle réagir en sachant que Bruce avait connu ses parents et l'avait connu également à sa naissance ? Là était la question. Il ne s'inquiétait pas de sa réaction car il savait qu'au fond, elle serait déstabilisée. Comment pouvait-il le savoir ? Tout simplement parce qu'il aurait réagir pareil à son age en entendant ça. Il commença malgré tout petit en précisant son age et son nom et prénom en entier. Le fait qu'elle bafouille avec du mal à trouver les mots le fit sourire au très légèrement au coin afin de ne pas la blesser ou croire qu'il se fout d'elle. Par la suite je me mis assis en l'invitant à en faire de meme avant de reprendre de plus belle en rentrant un peu plus dans le sujet. Un sujet des plus délicat qui se termina par une réaction des plus logique. Ophelia se leva d'un bond de son lit avant de poser plusieurs questions d'affilées. Elle ne tenait plus en place on pouvait y voir comme une sorte de colère l'envahir, mais pas la colère synonyme de haine, mais autre chose. Bruce la fixa quelques instants avant de reprendre à son tour d'une voix se voulant raisonnable. - Je sais ce que tu dois ressentir au fond de toi et je comprend parfaitement, mais je t'en prie, met toi assise. Ça n'allait servir à rien de s'agiter dans tout les sens.

Il attendait quelques instants tout en se demandant comment il allait pouvoir évoquer la raison de sa sa non-présence pendant 13 ans alors qu'il était censé veiller sur elle. Dire qu'il était en train de parcourir les rues à la recherche de criminels à mettre sous les barreaux ne serait pas une bonne idée. - Tes parents connaissaient les miens, ne me dit pas comment je n'en sais pas plus non plus. Ça reste un mystère pour moi aussi. Un mystère qu'il ne résoudrait probablement jamais vu qu'ils étaient tous morts. - Lorsque je suis devenu comme toi, je ne voulais qu'une chose, être seul, n'avoir personne autour de moi. Je me renfermai dans ma bulle jusqu'au jour ou tes parents me rendaient visite de temps à autres pour voir si tout allait bien. Ils étaient de très bons amis. Mais avant le drame, ils ont voulu que je leur rende service à mon tour, que je les aide. La gorge de Bruce se serrait à cette pensée dramatique. Il aurait tellement aimé pour Ophelia que ses parents soit vivants. - Gotham n'est plus ce qu'elle était, il voulait que je veille sur toi comme si j'étais ton...père. Autant dire que la confiance était au rendez-vous pour qu'ils lui disent ça. Bruce serra ses deux mains l'un contre l'autre puis reprit. - C'est difficile à croire j'en doute pas et tu m'en veux surement d’être venu après treize ans à quelque part. L'entreprise Wayne finance cette orphelinat et j'ai toujours fait en sorte que tu soit bien admis.

Bruce baissa légèrement la tête avant de la relever aussitôt pour regarder en direction de la fenêtre. - Je sais ce que tu fais en dehors de ta vie dans l'orphelinat. Rien n'est arrivé par hasard. Connait-tu un certain John Blake ? Un policier. Il était une des connaissances de Bruce depuis un petit moment, ils s'appréciaient et Bruce savait que ce dernier était lié directement à l'Orphelinat. Il lui avait demandé de veiller sur elle pendant qu'il allait mettre les criminels sous les verrous, enfin ce détail personne ne le savait à part Lucius et Alfred. Donc oui, il veillait sur elle. - Je ne vais pas te faire la morale pendant une éternité, moi aussi j'ai eu ma période d'adolescent avec le sentiment d’être délaissé. John Blake est un ami et je lui avais bien dit de t'éviter toute sorte de probleme. En tant que propriétaire des entreprises Wayne et Batman, Bruce ne pouvait malheureusement pas se permettre de venir lui rendre visite ou quoi que ce soit du genre, mais maintenant qu'il avait raccroché son costume, il pouvait et voulait se consacrer à sa partie plus humaine que héroïque.

09/10/2013

Une rencontre étonnante

- Je sais ce que tu dois ressentir au fond de toi et je comprend parfaitement, mais je t'en prie, met toi assise. Je le fixais un instant sans comprendre, avant de me détourner de lui pour continuer à arpenter la pièce de long en large, faisant fi de sa demande. Pourquoi devrais-je m'assoir ? N'ai-je pas le droit de faire ce que je veux dans ma propre chambre ? De quel drôle me donnait-il des ordres ? … Bon certes il me l'avait demandé gentiment mais je n'en avais pas envie et je le lui fis bien savoir. « Tu vous savez rien du tout, vous ne me connaissez même pas. C'est pas parce que vous m'avez vu une ou deux fois quand j'étais bébé que ça vous donne le droit de prétendre me connaître et encore moins me comprendre … et j'ai pas envie de m'assoir.» Ah les adolescents, s'il n'était pas à l'aise avec les enfants, il allait être servi avec une fille de 16 ans, c'était bien pire. J'étais le genre de personne à passer du rire aux larmes en une fraction de seconde, sans savoir pourquoi. Je pouvais être gentille, comme une vraie petite peste si j'en avais envie. A l'heure actuelle je ne savais pas vraiment ce que je voulais, ni ce que je ressentais, j'étais complètement perdue, tout était tout nouveau pour moi, je n'y comprenais rien et rester assise me rendait dingue.

- Tes parents connaissaient les miens, ne me dit pas comment je n'en sais pas plus non plus. Ça reste un mystère pour moi aussi. Voilà une information qui m'aidait encore moins. Comment mes parents pouvaient-ils connaître ses parents alors qu'ils ne venaient pas du même monde. On dit que les parents de Bruce Wayne étaient des gens bien, à l'écoutent et prêts à tout pour aider les autres, peut-être que le combat que menait mes parents pour ceux qui, comme eux, venaient des basfonds de Gotham les avaient rapprochés ... Peut-être pas, en fait j'en sais rien, je ne peux que faire de conjonctures puisque je ne les connaissais pas, seulement au travers des témoignages des gens qu'ils avaient rencontré.- Lorsque je suis devenu comme toi, je ne voulais qu'une chose, être seul, n'avoir personne autour de moi. Je me renfermai dans ma bulle jusqu'au jour ou tes parents me rendaient visite de temps à autres pour voir si tout allait bien. Ils étaient de très bons amis. Mais avant le drame, ils ont voulu que je leur rende service à mon tour, que je les aide. Je le fixais, immobile au milieu de ma chambre, sans comprendre ce qu'il me racontait. Je comprenais chaque mot qui sortait de sa bouche, sans pourtant en comprendre le sens. « Comment ? » J'avais l'impression de revivre la rencontre du troisième type tellement c'était trop étrange, même pour moi. J'ai rêvé maintes fois qu'on vienne me voir pour me dire « O. j'ai connu tes parents, ils ont toujours été bons pour moi, je vais leur rendre la pareille en t'adoptant » ou alors « O. j'ai toujours rêvé d'avoir une fille comme toi … » et puis un beau jour cette personne viendrait avec les papiers de l'adoption et je ne serais plus orpheline, plus vraiment … mais là … Bruce Wayne qui vient dans ma chambre pour me dire qu'il connaissait mes parents … trop invraisemblable … même pour moi.

- Gotham n'est plus ce qu'elle était, il voulait que je veille sur toi comme si j'étais ton...père. Il venait de m’asséner un coup et je m'écroulais de nouveau sur le lit. Je le fixais, la bouche entre-ouverte, le regard qui voulait dire « Quoi ? », trouvant cette histoire encore plus rocambolesque qu'avant. Il continua son petit speech en me disant qu'il savait que c'était difficile à croire, ce qui était plus que difficile même, c'était impensable. Il parlait du fait de lui en vouloir d'être resté si longtemps loin de moi après une telle promesse, ce que je ne pouvais que confirmer. Il prétendit avoir fait tout ce qui était en son pouvoir avec son entreprise, et que donc finalement je devais comprendre qu'il n'avait pas failli à sa promesse. Il prétendit savoir ce que je faisais quand je n'étais pas à l'Orphelinat, du fait que rien n'arrivait par hasard. Il me parla de John et je ne pus m'empêcher de froncer les sourcils en l'entendant me parler de mon ami. Je sentis la colère m'envahir quand il commença à vouloir me faire la morale en prétendant ne pas vouloir me la faire. Il prétendit que si John m'appréciait c'était juste parce que LUI le lui avait demandé. Mon regard s'obscurcit, devint froid, la colère envahie chaque fibre de mon corps et je ne pus bientôt plus la retenir. « C'est n'importe quoi ! » commençais-je par dire avant de bondir de nouveau du lit « Vous racontez n'importe quoi ! Comment osez-vous prétendre que si John est devenu mon ami c'est JUSTE parce que vous le lui avait demandé ! » J'étais hors de moi, je ne voulais pas admettre que ça pouvait être vrai, que finalement tout cela n'était qu'un mensonge, que ma vie était qu'un tissu de mensonge, qu'on ne pouvait pas m'apprécier pour ce que j'étais et que si on m'aidait c'était juste pour des vaines promesses 13 ans plus tôt ou des ordres … « Si John est ami avec moi c'est parce qu'il m'apprécie, ça n'a rien à voir avec vous ! Quant à cette histoire avec mes parents c'est ridicule ! Vous prétendez que vous étiez ami avec eux, alors pourquoi vous avez laissé leur fille unique croupir dans un orphelinat ? Pourquoi vous m'avez abandonné ? Vous croyez que j'avais juste besoin d'un toit pour dormir ? Hein c'est ça ? Qu'avec le temps j'oublierais la douleur d'avoir perdu mes parents ? J'avais besoin d'attention ! D'amour ! Et pas d'un pauvre type qui paie pour apaiser sa conscience ! » Les larmes coulaient toutes seules, je le détestais tellement, j'aurais préféré ne jamais savoir tout ça, c'était tellement injuste.

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Une rencontre étonnante

Bruce savait qu'en venant à l'Orphelinat pour voir Ophelia, ça n'allait pas être une partie de gagné. Il n'avait pas vu son comportement et ses sauts d'humeur de ses propres yeux, mais ça promettait d’après les dires de certains. D'un coté, il ne s'attendait pas à une discussion tout à fait paisible et sans haussement de ton en évoquant ses parents morts alors qu'elle n'avait que 16 ans. Certes ça allait surement lui faire un choc assez brutal, mais elle devait affronter la réalité en face qu'elle le veuille ou non. Personnellement, il savait ce que ça faisait de perdre des parents, de devenir orphelin, le manque était présent pour lui aussi par moment et il était passé dans un age catastrophique avant de devenir adulte dans sa tête. Et la réponse d'Ophelia, n'étonnait pas Bruce qui restait neutre face à ça alors qu'elle, elle pétait un plomb. Elle déclinait l'invitation de s'asseoir, Bruce prenait d'une voix tout à fait normal. - Ok si c'est ce que tu veux. Bruce n'avait aucune intention de la brusquer, il continuait donc son récit concernant ses parents et leur vœu. Il ne mentait nullement, il ne voyait pas l’intérêt et vu la tête que faisait Ophelia, il se doutait qu'elle ne le croyait nullement, le prenant presque pour un foutu menteur.

Essayant de déchiffrer une possible prochaine réponse, il fut surpris quand elle ouvrait la bouche in-extremis avant de lui faire une première reproche. La première de la journée. Son jeune age jouait sur son comportement et raisonnement, il n'avait aucune prétendu ce qu'elle venait de dire. - Je n'ai pas dit que c'est JUSTE grâce à moi qu'il est devenu ton ami. J'ai dit que je lui avais demandé de te garder à l’œil étant donné que j'avais également des problèmes assez...personnels à régler. La sincérité pouvait se lire dans le ton de sa voix, c'était vrai non, il avait des problèmes personnels à régler en tant que Batman et PDG de Wayne Industry. Apres le comment du pourquoi John est devenu ami avec Ophelia, ça ne le regardait pas. Il savait que John était quelqu'un de bien, prenant soin des autres, ça ne l'étonnait donc pas qu'il soit ami avec Ophelia. Cependant, ses préjugés trop rapide n'était pas vraiment au gout de Bruce. Il ne disait rien pour l'instant, du moins jusqu'à ce qu'elle commence à lui poser mille et une question pour finir par une nouvelle reproche. Devant autant de parole du genre, Bruce devrait logiquement répliquer aussitôt aussi désagréablement, mais c'était encore une enfant, elle ne pouvait pas comprendre les raisons, elle trouverait toujours quelque chose pour se convaincre que tout ça était tout simplement irréel. Bruce restait donc impassible, calme, très calme. - Je suis en tort j'en doute pas, tu peux m'en vouloir, venir me frapper, m'insulter de tout ce que tu veux. Mais regarde moi bien dans les yeux et dit moi que je suis un menteur. Bien sur, le but était pas qu'elle dise ça, mais le contraire. Tout ce qu'il voulait c'est qu'elle voit enfin les choses en face. Il était là pour elle, que ça soit après 13 ans ou non.

Son regard s'était donc fait sérieux à souhait, aucune faille, aucun clignement, rien de tout ça. Il avait plongé son regard dans celui d'Ophelia avant de reprendre. - Tu veux pas voir la réalité en face. Un milliardaire voulant le bien d'une orpheline de 16 ans, c'est improbable selon toi ? Alors dit-moi une chose. Pourquoi je serai venu ici pour te mentir ? Qu'est-ce que j'aurai à gagné, hein ? Rien du tout. Si tout ça n'était pas vrai, alors je ne serai pas venu juste pour perdre mon temps. Et c'était vrai. Sa classe social lui demandait beaucoup de son temps libre, quand il était en Batman, c'était en partie Lucius Fox qui gérait les choses, mais désormais, c'était lui et autant dire que le boulot c'était pas ça qui lui manquait. Continuant de regarder Ophelia, Bruce commençait petit à petit à perdre espoir, que pouvait-il faire pour qu'elle le croit ? Il ne savait pas. Il n'était pas doué avec les enfants, mais alors les ados, c'était bien pire, il s'en rendait compte maintenant. Mais une solution lui apparaissait.- Mais si je suis venu ici ce n'est pas pour parler de ça à la base.

Bruce affichait un sourire légèrement gêné vu la situation avant de prendre son portable et d'appeler la secrétaire. Comment l'avait-il eu ? C'était une longue histoire sans importance. - C'est Bruce, pouvez-vous monter avec ce que j'ai demandé ? Oui, parce que la secrétaire était au courant de ce que Bruce voulait faire en venant ici, de la démarche qu'il voulait entreprendre. C'était risqué et presque insensé, Bruce adoptait une enfant de 16 ans, il n'avait jamais pensé faire ça un jour se disant bien trop occupé pour sans voir qu'il était tout de meme présent de temps à autre et Alfred était là à plein temps, prêt à aider les autres. Quand la porte s'ouvrait, Bruce se levait pour afficher un sourire sincère à la secrétaire qui elle, regardait Ophelia avec un sourire se voulant bienveillant. Bruce prenait la pochette en main. - Comme je te l'ai dit, je n'ai aucune raison de te mentir, si je suis là, c'est pour toi et si tu en veux la preuve, la voici. Bruce tendait la pochette avec la feuille d'adoption à l'intérieur à Ophelia tout en la regardant alors que la secrétaire lui posait la main sur l'épaule. - Regarde et réfléchit, tu me donne ta réponse ensuite. Bruce voulait bien faire, à voir comment elle allait réagir. En tout cas, voulant la laisser seul, il sortait de la chambre pour aller attendre dans le couloir avec la secrétaire. Elle refermait la porte. - Pourquoi faire tout ça Bruce ? Tu n'as jamais parlé d'adopter un enfant. Bruce respirait un bon coup tout en regardant la secrétaire dans les yeux. - J'ai fais une promesse à ses parents, je la tiendrais jusqu'au bout. Il est vrai que je n'ai pas était présent pour elle, je suis en tord sur ce point, mais j'ai toujours fait en sorte meme indirectement qu'elle soit bien ici et tu le sais aussi. La secrétaire affichait un sourire satisfait et intimidé devant la réaction inattendu du milliardaire. - Elle a des fois sauts d'humeur, mais elle n'est pas mauvaise. Le manque parental est une chose que beaucoup ont traversé, notamment toi, tu sais comment elle réagit. En tout cas, sache que ce geste t'honore. La secrétaire lui déposait un baiser sur la joue avant de descendre les escaliers pour retourner à son bureau. Bruce la regardait descendre tout en songeant à la suite.

09/10/2013

Une rencontre étonnante

- Je n'ai pas dit que c'est JUSTE grâce à moi qu'il est devenu ton ami. J'ai dit que je lui avais demandé de te garder à l’œil étant donné que j'avais également des problèmes assez...personnels à régler. J'étais tellement en colère et tellement perdue que j'étais prête à lui reprocher tous les maux de la terre. Il était là pour une raison mais vu que tout cela me dépassait complètement, je ne cherchais pas à en savoir plus, au contraire je crois qu'inconsciemment je voulais qu'il parte. Il avait une intrusion dans ma vie, sans mon consentement, sans que je le sache et ça me déplaisais au plus haut point. Qui était-il pour pouvoir prétendre ce genre de chose ? Pourquoi lui ferais-je confiance alors que je ne le connais même pas. « Une de vos nombreuses prétendantes ne voulaient pas céder à vos avances ? Vous n'avez pas pu acheter l'entreprise que vous vouliez ? » Il aurait eu mon âge je lui aurais demandé si c'était parce qu'on lui avait refusé de lui offrir le poney qu'il avait envie sur un coup de tête, mais là c'était ridicule de sortir ça à un adulte. Je savais que ce n'était pas convenable, qu'il ne méritait pas ce genre de propos, surtout pas de ma part, mais ça avait été plus fort que moi.

- Je suis en tort j'en doute pas, tu peux m'en vouloir, venir me frapper, m'insulter de tout ce que tu veux. Mais regarde moi bien dans les yeux et dit moi que je suis un menteur. J'avais certes envie de faire tout ça, il avait raison, mais pourtant je ne me permis pas ... enfin sauf peut-être au niveau des insultes, là je me laissais aller à dire ce que je pensais, même si ce n'était pas très agréable à entendre. Je n'étais pas méchante naturellement, c'est juste que j'avais dû mal à supporter le moindre changement dans ma vie, tout en reprochant de vivre trop dans une routine. L'inconnu m'effrayait, mais je refusais de l'avouer, de peur d'être ridicule aux yeux des gens. J'ouvris la bouche pour sortir une réplique bien sentie, mais je me ravisa, je murant dans le silence. Je savais au fond de moi qu'il n'avais aucune raison de me mentir, mais je refusais de l'avouer. J'ai rêvé de ce jour des centaines de fois, pourquoi le jour où ça arrive, je réagis comme ça ? Je l'ignorais, mais c'était plus fort que moi. - Tu veux pas voir la réalité en face. Un milliardaire voulant le bien d'une orpheline de 16 ans, c'est improbable selon toi ? Alors dit-moi une chose. Pourquoi je serai venu ici pour te mentir ? Qu'est-ce que j'aurai à gagné, hein ? Rien du tout. Si tout ça n'était pas vrai, alors je ne serai pas venu juste pour perdre mon temps. Evidemment il avait raison, mais ce n'était pas moi qui allait le lui dire. Je croisais les bras, boudeuse, et je m'obstinais dans mon déni, puisque ça en était un, il n'y avait aucune autre explication à mon comportement. « Peut-être que c'est pour ça que vous êtes là, parce que vous avez du temps à perdre ! » Si ça peut vous rassurer, moi aussi parfois j'ai envie de me coller des baffes.

- Regarde et réfléchit, tu me donne ta réponse ensuite.Je faisais ma tête de mule alors que j'aurais dû accueillir cette visite avec joie. Il avait connu mes parents, il pourrait me parler d'eux, il avait promis de s'occuper de moi et même si à mes yeux il n'avait pas tenu sa promesse, il avait l'air prêt à se racheter. Il appela quelqu'un et je vis quelques instants plus tard une des secrétaires monter avec des papiers, il me les tendit et ils quittèrent tous les deux la pièce. Il comptait m'adopter, c'était les papiers d'adoption dument signer, j'avais dû mal à en croire mes yeux. J'avais rêvé de ce moment et j'avais dû mal à croire qu'il était enfin arriver. Etre adopté à 16 ans, qui l'eut cru ? Personne et surtout pas moi. Etre adopté par l'orphelin le plus connu de Gotham, ça non plus c'était à peine croyable et pourtant ... mes yeux s'embuèrent une nouvelle fois. Je m'assis sur la chaise vide et je restais sans voix, ne voyant même plus les mots qui se trouvaient sous mes yeux ... Ca y est, je ne suis plus la fille de mes parents, je suis la fille d'un illustre inconnu ... J'avais dû mal à respirer, je me sentais si ... bizarre. Je ne savais pas si je devais être heureuse ou malheureuse. Dans un élan, je me jette sur la porte de ma chambre et l'ouvre à la volée, les larmes encore embuant mes yeux. « Pourquoi ? » commençais-je à lui demander avant de continuer « Pourquoi maintenant ? Je ne comprends pas. Ils sont morts, vous ne leur devez plus rien, ils ne peuvent plus rien vous faire ... alors pourquoi vous ... » J'étais incapable de dire le mot "adopter", il resta coincer dans ma gorge.

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Malgré son air boudeuse et son caractère de cochon, elle avait tout de meme gardé un peu d'humour selon Bruce. En parlant d'une de ses conquêtes qui l'aurait rejeté ou encore d'une entreprise qu'il n'avait pas pu acheter était une chose des plus improbable. Pour commencer, il n'était sortit que brièvement avec des femmes, histoire sans lendemain, c'était un accord entre les deux parties bien sur et niveau entreprise, il avait les moyens pour s'en payer une, donc disons qu'il prenait ça comme de l'ironie et ne relevait pas la remarque préférant continuer. Par contre, une chose est sur, la convaincre de le croire et de lui faire confiance n'allait pas être chose facile. Pour ça elle devrait d'abord croire en ce qu'il disait concernant les 13 ans d'absence alors qu'il aurait du être là. Deuxièmement, elle devait accepter la vérité en face, il était là pour elle, chose qui ne lui était plus arrivé depuis des années. Ça peut faire un choc, Bruce en était conscient, mais elle devait saisir cette chance à la place de faire celle qui reste sur des paroles et des pensés négatives.

Mais, malgré le fait qu'il était le plus sérieux possible dans ses propos et qu'il ne comptait pas lâcher prise pour le moment, Ophelia n'hésitait pas à lui lancer une nouvelle remarque qui le faisait sourire nerveusement. N'étant pas quelqu'un à vouloir se prendre la tête, Bruce commençait à désespérée concernant l'attitude d'Ophelia, il était prêt à lui laisser une dernière chance d'accepter la réalité. Il appelait la secrétaire qui les rejoignaient dans la chambre de la fille avant de passer le dossier à Bruce. Ce dernier décidait donc de lui laisser une ultime chance de se convaincre qu'il n'était pas mauvais et qu'il était prêt à se racheter de son absence, chose qu'il n'aurait pas du s'il n'avait pas autant été pris avec les criminels et les affaires de Wayne Industry. Il n'était plus le Batman et il était prêt à tout pour s'occuper d'elle comme il l'aurait du depuis longtemps. Il la laissait donc seule dans sa chambre avant d'y sortir avec la secrétaire pour commencer à parler une fois dans le couloir et la porte fermée. Bruce lui expliquait pourquoi il faisait cette démarche, la secrétaire avait l'air heureuse de l'apprendre et lui en était meme reconnaissant. Quand elle descendait les escaliers, Bruce se mettait à réfléchir.

Il n'avait jamais eu d'enfant, il n'en avait jamais adopté, il ne s'était jamais occupé d'un enfant, comment allait-il faire ? Son avis était partagé, d'un coté il ne s'inquiétait pas sur le fait qu'il avait confiance en Ophelia, mais de l'autre coté, il avait peur du résultat. Alfred pourrait l'aider, après tout il avait eu des enfants. Bruce restait devant la rambarde à observer le hall bombé d'enfant de toute age avant d'entendre la porte de la chambre s'ouvrir à la volée faisant apparaitre une Ophelia en larme. Cette réaction était tout attendue de la part de Bruce. Il la fixait dans les yeux avant d se mettre à sa hauteur et lui répondre franchement. - Ils ne sont plus peut-etre plus là, mais je leur ai fais une promesse et je la tiendrais jusqu'au bout. Il marquait un temps d’arrêt avant de jeter son regard sur le papier d'adoption et de reprendre. - Si t'es parents m'ont choisis pour m'occuper de toi, ce n'était pas pour rien, ils avaient confiance en moi, comme j'ai confiance en toi. Des paroles avec un but réconfortant, allait-elle le prendre également ainsi ? Il ne le savait pas encore, mais il l’espérai fortement pour avoir à éviter de se justifier encore.

- Je ne suis pas le meilleur modèle de parent qui soit, ni meme le meilleur homme sur terre, loin de là, mais je tiens mes promesses quoi qu'il arrive. Il relevait son regard vers celui d'Ophelia et lui adressai un petit sourire au coin avant de déposer brièvement son index au niveau du cœur d'Ophelia. - Au fond de toi tu sais que je suis là pour toi, mais tu n'arrive pas à y croire, tu pense que c'est un rêve et je comprend. Mais tu dois regarder les choses en face, je suis là pour toi Ophelia et si tu accepte, je le serais jusqu'à la fin. Le fait qu'il endosse le rôle de père adoptif lui faisait vraiment bizarre, il avait l'impression d’être un autre homme et d'un coté, il aimait ça. - A toi de faire ton choix désormais. Peut-etre qu'elle lui en voulait toujours, peut-etre qu'elle voulait qu'il sorte de l'orphelinat, peut-etre qu'elle ne voulait plus le voir. Bruce comprendrait, mais pour l'instant il n'avait pas eu la réponse et il l'attendait toujours en étant à sa hauteur.

09/10/2013

Une rencontre étonnante

- Ils ne sont plus peut-etre plus là, mais je leur ai fais une promesse et je la tiendrais jusqu'au bout. Vivais-je un rêve éveillée ? Est-ce qu'il allait m'annoncer cruellement à la fin que ce n'était qu'une blague ? une jeu télévisé à la noix ? Qu'il n'a jamais compté d'adopter ? Pourtant tout cela avait l'air d'être réel et lui avait l'air d'être sérieux. J'étais un peu perdue, voir même beaucoup perdue. Je ne savais plus quoi penser, ni quoi faire, ni quoi dire. Il avait l'air d'être résolu à vouloir tenir sa promesse, ce qui était une bonne chose. Mais ne va-t-il pas le regretter ? Après tout, il n'a jamais eu d'enfant, il n'en a jamais eu en charge ... Et s'il ne m'aimait pas ? Et s'il regrettait son geste ? Pouvait-il me ramener à l'orphelinat en disant qu'il regrettait son choix ? Et s'il décidait de m'abandonner ? Ou de m'ignorer ? Je ne supporterais pas d'être ignorée ... - Si t'es parents m'ont choisis pour m'occuper de toi, ce n'était pas pour rien, ils avaient confiance en moi, comme j'ai confiance en toi. Il a l'air si sûre de lui, comme si c'était une tache facile de s'occuper d'une adolescente paumée qui n'a jamais connu le luxe ou le bonheur d'être aimée. Sait-il seulement dans quoi il met les pieds ? Je me le demandais sérieusement. « Mais vous savez au moins vous occupez d'un enfant ... enfin je n'en suis plus une mais bon j'ai quand même des besoins ... »

Je ne voulais pas qu'il me traite comme une enfant, mais je ne voulais pas non plus qu'il m'ignore. J'avais besoin de règles, mais pas au point qu'elle m'étouffe. J'avais des besoins alimentaires pour ma croissance, mais j'aimais bien manger n'importe quoi de temps en temps ... bref j'étais bourrée de contradictions et il allait devoir composer avec. Je le fixais, me demandant dans quoi on était en train de s'embarquer. Certes je n'avais pas encore dis oui mais bon ça en prenait le chemin, petit à petit l'idée commençait à s'immiscer dans ma tête, je me demandais ce que ça faisait de dormir dans un lit de milliardaire, d'avoir une nouvelle garde robe, d'être emmenée à l'école en voiture et de vivre seule dans une grande maison ... enfin je ne serais pas complètement seule mais rien à voir avec le brouhaha ambiant de l'orphelinat du moins. - Au fond de toi tu sais que je suis là pour toi, mais tu n'arrive pas à y croire, tu pense que c'est un rêve et je comprend. Mais tu dois regarder les choses en face, je suis là pour toi Ophelia et si tu accepte, je le serais jusqu'à la fin. Il avait raison, je n'arrivais pas à me faire à l'idée que c'était bien réel, que bientôt je serais apparentée au plus grand milliardaire de Gotham ... Rien que l'idée était aussi grisante qu'effrayante. Je ne me rendais pas encore compte que si j'acceptais, j'aurais enfin un avenir, je pouvais faire tout ce que je voulais ... « Oui mais laquelle fin ... la votre ou la mienne ? » Lui demandais-je en songeant que mes parents aussi ont cru qu'ils seraient là jusqu'à la fin, mais malheureusement on ne leur avait pas laissé la possibilité de pouvoir exhausser leur souhait.

- A toi de faire ton choix désormais. Je dois bien avouer que je ne savais plus trop où j'en étais et cela se voyait. Je ne tenais pas en place, je me rongeais les ongles, je fuyais son regard, j'étais perdue, désespérée, à la recherche de la bonne solution, même si je savais déjà laquelle c'était. En fait le plus dur pour moi c'était de franchir le pas, c'était quand même un cap à passer, de passer d'orpheline dont personne ne veut, à jeune fille nouvellement adoptée et pas par n'importe qui. J'avais l'impression de perdre mon souffle, c'était effrayant. Pourtant je finis par avoir peur qu'il change d'avis, qu'il décide que j'étais trop longue, trop hésitante face à la chance qu'il m'offrait. Je ne voulais pas qu'il reprenne son offre, alors je me jetais sans m'en rendre vraiment compte dans ses bras, encore les larmes aux yeux. « Oui » Dis-je dans un souffle, avant de reprendre « Mais si vous finissais par ne plus m'aimer ? Par me détester même ? Je ne veux pas être de nouveau abandonnée ou rejetée ... même si je sais que je ne suis pas facile à vivre ... »

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