Pourquoi est-ce que je m’évertue à rester à Gotham alors que le Chaos et l’Anarchie regne ? Je ne sais pas, vous savez, c’est dur de quitter un endroit lorsque vous y habitez depuis toujours. Tous mes souvenirs sont ici, 27 ans de vie, ce n’est pas rien… Et puis même si je partais, où irais-je ? Je n’ai pas d’argent, pas de famille, je suis comme qui dirait, bloqué à Gotham, mais ça me plait très bien comme ça…

Physiquement, je pense que je ne suis pas une icône de beauté, mais j’ai quelques atouts non négligeable qui ont tendances à plaire à la gente féminine. Je fais un peu moins d’un mètre quatre-vingt, j’ai les cheveux courts, tantôt châtain, tantôt blond, cela dépend de la luminosité et du soleil. Mes yeux sont bleus, c’est ce qui fait mon charme. Mon visage est plutôt fin, ce qui me fait paraître plus jeune lorsque je n’ai pas ma barbe, que j’aime d’ailleurs avoir après plusieurs jours. Côté vestimentaire, je m’habille assez simplement, et n’ai pas de style particulier. Une chemise ou un tee-shirt sur un jean, ça me va amplement. Quand a mon corps en lui-même, si je vous en parle, vous allez être jaloux.

Je suis un garçon pas toujours facile à vivre, je suis solitaire, j’ai tendance à préféré ma propre compagnie, mais malgré tout ça, je suis fidèle aux quelques personnes qui me supportent (et que je supporte). Je suis impulsif, irritable, et rancunier. Quand on me cherche, on me trouve. J’ai la droite facile, je n’oublis jamais et la vengeance est quelque chose que j’aime particulièrement. Sadique me direz-vous ? Peut-être. Mais rassurez-vous, j’ai également quelques qualités, c’est ce qui fait mon charme d’ailleurs. J’aime les choses simples, je n’essaye pas de me faire passer pour quelqu’un que je ne suis pas. Quand vous tomberez face à moi, vous pouvez être sûr que je ne joue pas un rôle. Protecteur envers ceux que j’aime, je suis prêt à tout pour une personne dont j’ai de l’affection. Je suis courageux, et indépendant, ce sont des traits que j’ai su forger dû à ma situation difficile.

Je suis né il y a bientôt 27 ans de cela dans cette jolie ville qu’étais Gotham city. J’utilise en effet le passé lorsque je dis que Gotham est une belle ville, car en effet, depuis un certain nombre d’année, Gotham est devenu très sombre, et dangereux, surtout depuis l’arrivée du Joker et de ses jeux sadique. Je ne connais que très peu mes géniteurs. En effet, je suis né alors que mes parents n’avaient que 17 ans. Ils ont procédés à une adoption fermée et m’ont confiés à une famille adoptive. Une adoption fermée consiste à ce que les géniteurs n’ont aucune nouvelle de l’enfant, et vice versa. Mes parents adoptifs étaient adorables, parfaits dans leur rôle de parents, mais lorsque la criminalité a augmenté à Gotham, ils ont étaient pris dans l’attentat d’un détraqué mental, et y sont tous les deux morts. Personne ne sait qui a commis cet attentat monstrueux, même après une longue investigation, aucun indice ne fut retrouver menant au coupable, et je vis dans l’espoir qu’un jour il soit arrêté. C’est également une des raisons pour laquelle je ne souhaite pas quitter Gotham, je veux être là le jour où cet enfoiré sera mis sur la chaise électrique, pendu, ou mis sur le buché… Je n’avais que 17 ans lorsqu’ils sont décédés, j’ai fui les services sociaux et vécu dans la rue pendant deux ans. J’ai donc dû me débrouiller tout seul, apprendre à me nourrir, à survivre dans les rues de Gotham, ce n’était pas simple. Je me suis beaucoup battu, j’étais un véritable enfant des rues, j’étais un véritable délinquant, connus des services de polices de Gotham. A 19 ans, j’ai commencé les petits boulots, j’ai ainsi réussi, au fur et a mesure, a avoir assez d’argent pour payer le loyer d’une petite chambre dans un immeuble miteux au milieu de l’Updown Gotham. Je pense que j’ai pris pas mal de maturité par rapport aux autres jeunes de mon âge à cet époque, vivre seul, sans un sous, et devoir se débrouiller tout seul, ca forge l’esprit et le caractère. Bref, cela fait donc dix ans que j’essaye de maintenir ma tête hors de l’eau, mais ce n’est pas toujours simple. J’ai enchaîné les petits boulots, les travails au black. Lorsque je suis devenu escort boy, j’ai pu changer d’appartement, toujours dans le même quartier, mais un peu plus grand, et plus aménagé grâce aux arrondissement de fin de mois que je me fais en revendant de la drogue. Je ne suis pas fière de ce que je fais, mais c’est la seule chose que j’ai trouvé pour survivre, je suis seul, avec un casier judiciaire digne de ce nom, personne ne veut de moi, je ne peux compter que sur moi-même.