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 Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ]

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Kenny Steele

Kenny Steele

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ϟ Arrivée à Gotham le :
18/01/2014

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Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] _
MessageSujet: Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] EmptySam 14 Juin - 19:44

Ça marche toujours comme ça. Une personne à besoin d'un meurtre. Elle en parle à un personne ,qui en parle à une autre, qui en reparle à une autre jusqu'à ce que l'information se perde et atterrisse dans le carnet d'un tueur à gage. C'est le mode de fonctionnement classique d'un tueur à gage. Mais parfois, l'information est tronqué. C'est de cette façon que Kenny avait celle-ci. Un job tout ce qu'il y a de plus facile. La " cible " se trouvait dans un hôtel particulier. Quel cible ? Une personne ? Une œuvre d'art à dérober ? Une cargaison à récupéré ? Toute ces informations étaient manquantes.

Mais ce n'était pas le rôle du petit malfrat d'atteindre cette cible. Non. Son boulot était toute les petites choses à cotés. L'infiltration de son équipier, la gestion de sa progression jusqu'à la cible, son extraction et la fuite. Des phases tout aussi essentiel que l'accomplissement même du boulot. Un boulot de gestion dans lequel, il brillait. Néanmoins quelques points le contrarié quelque peu. Déjà ne pas connaitre la cible le contrariait. Comment organisait une évasion parfaite si on ne connait pas la nature de l'objet. Deuxièmement, son partenaire lui était totalement inconnu. Il connaissait juste son nom de famille, Harraps et que c'était quelqu'un d'assez efficace. Le rendez vous avez était convenu et Kenny ne disposait que de peu de temps pour s'organiser.

Le repérage de l'hôtel n'avait pas été concluant. Impossible d'entrer plus loin que l’accueil. La sécurité veillait au grain et filtrer toute les entrées dans l'hôtel. Entrer en force était suicidaire. Il fallait ruser. Il avait quelques idées en tête et les exposerait à son partenaire, ne sachant pas comment celui-ci travaille. Une bonne heure et demi avant l'heure convenu, Kenny Steele était sur les lieux. Garer au bout de la rue au volant d'une voiture volé quelques heures plus tôt, il observait l'entré de l'hôtel où deux gorilles étaient en train de discuter devant une voiture de sport. Le petit malfrat desserra un peu sa cravate en regardant l'heure sur le tableau de bord. Il avait donné le signalement de la voiture à son complice en espérant que celui-ci n'était suffisamment stupide pour se ramener en se la jouant.

Les doigts de Kenny tapotait le volant nerveusement. Une demie heure à observer cet hôtel et toujours très peu d'option s'offrait à lui sans connaitre un peu plus son partenaire. Il ne remarqua même la porte de la voiture cotés passager s'ouvrir. Il regardait toujours l’hôtel, réfléchissant intensément à la situation. Il esquissa néanmoins un sourire.

- Vous êtes en avance. C'est plutôt bien, j'avais besoin de ...

Kenny s'interrompit lorsqu'il vit qui était à cotés de lui. Une femme. Une femme ! C'était une mauvaise blague ? C'était elle le tueur sans pitié sur lequel il devait veiller ?

- Harraps ?
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Zoëva C. Harraps

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MessageSujet: Re: Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] EmptyDim 15 Juin - 11:02


Depuis belle lurette on m’engage pour refroidir des gens, pour faire taire des gêneurs ou tuer sèchement des bâtards. Cette fois c’est le tour d’un adversaire de taille, d’un représentant d’un gang Russe. J’en sais pas plus. Autant dire que j’ai fais monté mes prix et réclamé une aide fiable pour ce coup. Faut pas exagérer j’suis pas increvable non plus, ni une as de l’intrusion. Pour une fois, le contrat n’est pas tombé avec Rachel mais directement par mon supérieur. C’était lundi matin, très tôt. J’ai eu le plaisir d’avoir mon mentor au téléphone si bien que j’ai décroché avec le sourire, mais j’ai vite déchanté. M’ayant formée, il savait pertinemment de quoi j’étais capable, et de toute façon je me plierai en dix pour lui. Sans trop m’en dire il m’a imposé une exécution propre et discrète, quémandant qu’elle fasse penser à un suicide ou un truc du genre, histoire de pas attirer l’attention.
Les 15 000$ m’ont fait dire oui. Tout homme a son prix, alors les femmes je vous en parle même pas ! Mes motardes en cuirs ont un  prix elles aussi, et ce genre de pompes, ça s’use vite. Puis même, Dario aurait pu me demander d’attenter à la vie du président que j’aurai essayé.

Seulement le Russe est du genre bien entouré et dangereux, aussi je ne peux agir seule. Par je ne sais quel biais on m’a envoyé un nom et une plaque de voiture pour retrouver mon complice. Heureusement que j’ai l’heure et l’adresse de l’hôtel où est descendu le Russe depuis lundi, sinon j’aurai été bien oui. Maugréant après Chat qui tricote sur mes jambes nues, je me décide à me préparer. Il va être l’heure et je n’aime pas être en retard. Histoire d’être à l’aise j’enfile un jegging et un débardeur noir, ma veste de sport étroite par-dessus un fin gilet pare-balle et surtout, mon Smith&Wesson chargé et muni d’un silencieux. J’aurai que 17 balles et ça ira. Pas besoin de me charger plus, je chausse mes Rangers de file dans la fin de journée sur ma moto.

Le trafic est dense au cœur des artères de Gotham mais sur ma tendre Ducati sombre comme la nuit, je fends la foule. A l’angle de 20eme avenue et la 10eme rue, je connais un petit parking pratique pour partir en trombe, gratuit. J’y laisse mon bolide et termine à pied les 200 mètres qui me séparent de l’hôtel du Russe. Un bolide à la calandre agressive attire mon attention et sa plaque confirme mon intuition : AHV 834. Le dénommé Pittsburgh doit m’attendre à l’intérieur. Silencieuse, je me glisse coté passager. Rapidement je le détaille et remercie mon patron de m’avoir dégotté d’aussi gros bras pour ce job.

-  Vous êtes en avance. C'est plutôt bien, j'avais besoin de ...

Sa voix grave me rassure. Non pas que je ne me sois inquiété une seule seconde mais presque. Pour ce genre de travail faut de solides épaules, et au vu du regard qu’il me jette, il est du même avis que moi. Tiens donc, un macho ? Harraps ? Froide et cassante, j’hausse un sourcil et lève le menton d’un air de confrontation. S’il a un problème avec ma carrure qu’il le dise.

- Un problème peut être ?

Pas question de travailler dans de mauvaises conditions. Je sors mon flingue de ma poche et le pose sur mes genoux. On n’a pas de temps à perdre mais il n’est pas possible pour moi de me sentir sous estimée.[/i]

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Kenny Steele

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MessageSujet: Re: Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] EmptyDim 15 Juin - 12:19

- Les temps ont changé.

La réponse de Kenny est sans équivoque. Il ne s’attendait certainement pas à une femme comme partenaire. Même si ses récentes expériences avec Rachel Andersen lui avait fait changer un peu d'avis sur la place des femmes dans le monde du crime, il restait néanmoins très méfiant vis à vis de leurs capacités. Il regarda l'arme sur ses genoux. La présence de rien d'autres ne lui laissait pas présager quelque chose de bon. Pas de sac contenant de la drogue ou de l'argent, ce n'était donc certainement pas un deal. Cela pouvait signifiait que deux choses : Un vol qui pouvait dégénérer ou un assassinat. Même si Steele préférait la première option, il savait pertinemment qu'elle n'était pas la bonne. Il grimaça, ce n'était pas dans ses habitudes de faire ce genre de travail. Il le ferait, ça c'était certain, il voulait passer pour un pro devant ses employeurs et surtout pas perdre la face devant une femme. Il laisserait néanmoins Harraps appuyer sur la gâchette.

Il quitta des yeux la tueuse pour les reporter sur le bâtiment de l'autre cotés de la rue. Maintenant qu'il savait la nature de son job, certaines de ses idées pour l'extraction d'un certain magot pouvaient être jeté aux ordures. Le malfrat s'était paré à l’éventualité d'un meurtre et avait donc réfléchit en conséquence. Toujours les mains sur le volant, il releva son index en direction du bâtiment.

- Bon, maintenant que je sais ce que vous venez faire ici, je vais vous faire un petit topo. Le bâtiment comporte sept étages tout accessible grâce à un ascenseur ou par un réseau d'escalier. Le problème est qu'on ne peut pas y accéder.

Tout serait tellement plus simple ainsi. Les points d'accès les plus faciles sont toujours les mieux protégé.

- Il est impossible pour quiconque n'est pas de la maison ou du groupe à l’intérieur d’aller plus loin que le bureau d'enregistrement. Il y a cinq mecs qui surveillent l'accès à l’ascenseur et les escaliers. J'ai repéré également une caméra ce qui fait donc penser que l’hôtel est équipé d'un système de surveillance voir d'alarme donc rentrer par la grande porte en jouant les fan de la NRA, il faut oublier. J'espère que vous étiez pas du genre à tout faire sauter. De toute façon, avec l'évasion récente du Joker, les patrouilles de police sont encore plus nombreuses et ont une capacité de réaction inférieur à quatre-vingt dix secondes. Vous seriez morte ou coffrer avant d'avoir put monter ne serait-ce qu'un étage.

Le malfrat lui jeta un regard amusé. Habitué au comportement anarchique et explosif d'un criminel irlandais, Harraps n'avait pas non plus le profil d'une maniaque de la gâchette. Tant mieux, ce boulot requierait une dose de discrétion. Kenny désigna ensuite le bâtiment en face de l’hôtel. Celui-ci semblait être refait récemment et comportait un réseau d'échafaudage.

- J'avais pensé à l'éventualité d'une exécution, même si j'aurai préféré un cambriolage ou quelque chose de plus tranquille plus dans mes cordes. Enfin bref. Je me suis dit que ce bâtiment pouvait faire un bon point d'observation. J'ai remarqué qu'il y avait bien plus d'activité et de passage au cinquième et sixième étage, ce qui me fait penser que notre cible se trouve certainement dans l'un d'eux. N'aillant eu aucun visuel de la cible, j'ai pas put clairement l'identifier et confirmer tout ça.

Steele soupira. Toutes les informations étaient très évasives. La preuve, il ne savait pas qu'il était là pour orchestré une exécution.

- Un fusil longue porté ainsi qu'une vision thermique ou nocturne coutant cher couplé à la non-identification de la cible, j'ai éliminé l'option sniper. Comme j'ai dit précédemment, le groupe contrôle tout le monde, impossible de se faire passer pour employé. Ils doivent connaitre toute les têtes. Il faut donc trouvé d'autres moyens d'entrer, d'identifier la cible et un moyen de l'abattre, tout en évitant de se faire repéré par les caméras, les hommes de mains, les civils avant de s'enfuir.

Kenny s'enfonça dans son siège en ne quittant pas l'hôtel des yeux.

- C'est pas un coup facile. Mais pas impossible non plus. J'ai quelques plans en tête mais ils requiert une coopération totale ainsi que du professionnalisme. Vous acceptez de mettre votre vie entre mes mains ou pas. C'est à vous de voir.

Steele bascula sa tête sur le cotés et regarda Harraps d'un sourire un peu amusé. Il ne se connaissait que depuis quelques minutes et déjà, il la confrontait à un choix pas évident. Mais c'était ça ou chacun rentrait chez soi.

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Zoëva C. Harraps

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MessageSujet: Re: Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] EmptyDim 29 Juin - 17:51

Le machisme suinte dans la voiture mais j’ferai avec. J’ai pas besoin de prouver quoi que ce soit à ce type à la dégaine d’un GI Joe. Lui il est sans doute très compétent, mais moi aussi, il le comprendra très rapidement. Aucune honte à être une frêle tueuse à gage. Oui les temps ont changés mais le monde ne s’en porte pas plus mal. Les contrats sont exécutés quoiqu’il arrive et personne ne s’est jamais plaint de moi ou mon travail. Ce soir j’ai un taf à faire et je compte pas m’prendre la tête avec le collègue qu’on m’a imposé. Le laps de temps où personne ne dit rien, je suis à deux doigts de faire comprendre au Pittsburg qui je suis mais ça ne dure pas longtemps. Vu le ton qu’il emploie pour me présenter le terrain, je sais que j’ai affaire à un pro. J’me suis pas trompée. Ce type m’parait bien et réglo. De toute façon ça ne pouvait qu’être le cas puisque le patron me l’a refourgué. J’le regarde du coin de l’œil me décrire le bâtiment et les diverses entrées / sorties. J’secoue la tête négativement à l’idée de tout faire exploser. Non, j’ai plus envie de discrétion, même si faire passer le meurtre pour un suicide sera carrément compliqué. Alors comme ça la zone est hyper protégée. Ça ne m’inspire pas mais nous trouverons bien un moyen de rentrer et effectuer le travail. Je n’ai rien à ajouter, surtout lorsqu’il me déclare sans pinces qu’il n’était pas au courant pour l’exécution. A croire qu’on ne l’a même briefé. Sans déconner. Heureusement qu’il n’est là que pour ses muscles, et son cerveaux. Au fil de la conversation je me rends agréablement compte que le type n’est pas que musclé. Au moins il est réfléchit, apparemment calme et surtout, intelligent. J’hoche de nouveau la tête, silencieuse, quant à l’idée du sniper. Même pas la peine d’y penser, c’est pas pour rien que je n’ai prit que mon Smith & Wesson. Ça sera sans doute à bout portant. Seulement va falloir arriver jusqu'au client et surtout, sortir de là. J’ai intérêt à ce que Pitt’ soit efficace.

- C'est pas un coup facile. Mais pas impossible non plus. J'ai quelques plans en tête mais ils requièrent une coopération totale ainsi que du professionnalisme. Vous acceptez de mettre votre vie entre mes mains ou pas. C'est à vous de voir.

Ouai. Son regard sur moi me rend légèrement septique mais ses paroles et ses gestes me confortent. Puis c’est pas vraiment comme si j’avais le choix. J’ai un job à faire, un contrat à remplir et c’est aujourd’hui que ça doit se passer. Seulement je peux pas agir seule, j’ai besoin de ce gros bras pourvus d’un cerveau. Hors de question que je lui rende son sourire.

- Je suis fiable et étrangement tu m’inspires confiance. Quel est ton plan, partenaire ?

J’ai pas du tout envie d’y aller par quatre chemins. On bosse ensemble point barre. Il va être temps de passer à l’action mais pour l’instant nous devons convenir du passage à l’action.
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MessageSujet: Re: Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] EmptyMer 16 Juil - 10:16

Si il y avait quelque chose que Kenny savait utilisé, c'était la confiance qu'il inspiré. Après tout, il était loin d'avoir la tête et l'attitude d'un taré. Dans cette ville où folie rime souvent avec crime, c'était un avantage de paraitre pour quelqu'un de parfaitement serein. Le malfrat hocha la tête une fois que la jeune femme lui répondit et se redressa un peu.

- Parfait. Au travail alors.

Steele resserra légèrement sa cravate avant d'ouvrir la porte pour sortir du véhicule. Il referma la porte en regardant si Harraps le suivait. Il se dirigea vers le coffre qu'il ouvrit en insérant la clé dans le coffre. Alors que le coffre s'ouvrit doucement, Kenny fit craquer sa nuque. Il avait un plan plutôt retords et ne savait pas si sa partenaire apprécierait. Il regarda le contenu du coffre : un jerrycan d'essence, une mallette noire et un cordage. Kenny prit une grande inspiration. Encore une fois, il risquait gros pour une somme assez dérisoire si on compte les risques. Le plan était audacieux, très audacieux et espérait que sa partenaire arriverait à s'y tenir, même si celle-ci n'était pas encore au courant de tout les détails.

Le malfrat attrapât la mallette et referma le coffre avant de se tourner vers la jeune femme. Dans un sourire qui se voulait assuré, il désigna l’hôtel cible de la tête.

- Prête à vous y mettre ?

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MessageSujet: Re: Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] EmptyVen 25 Juil - 10:56

Apparemment le feeling passe entre le bull dog et moi-même. Ça m’a l’air d’un type relativement fiable ou du moins assez égoïste pour tenir à sa peau, donc assurer un plan qui tienne la route. De toute façon dans ce milieu, à part si tu es avec un pote et collègue de toujours, si ça foire tu peux être sûr que c’est chacun pour sa pomme. Une fois je me suis risquée à revenir en arrière pour filer un coup de main à mon partenaire. La cicatrice que j’ai sur la hanche me rappelle à chaque douche que ça n’en vaut pas la peine.

- Parfait. Au travail alors.

J’hoche la tête et range mon revolver à sa place habituelle, contre mon ventre. Limite je pourrai le considérer comme mon bébé. Je sors de la voiture en même temps que le molosse et le suis du regard ouvrir le coffre. A coté de l’attirail que j’ai dans la poche, le coffre de mon partenaire est impressionnant. Essence, corde et boite indéterminée. Il s’empare de cette dernière après avoir fait craquer ses os. Un rituel bien masculin qui ne m’est absolument pas utile pour prouver ma force et mes capacités. C’est bien un homme celui-là, à toujours vouloir avoir la plus grosse.

- Prête à vous y mettre ?

Il va me prendre pour une muette si j’ouvre pas mal gueule, mais je ne dépense jamais de salive pour rien. D’une nouveau hochement de tête, cette fois agrémenté d’un léger sourire, je lui fais comprendre qu’il faut vite en finir. Tournée vers l’hôtel, je me remémore les informations sur le cible. L’étage auquel le trouver, le moyen de se casser et surtout, le meurtre. Vu la complexité de la chose, il est impossible de le faire passer pour un suicide. J’irai à la bourrine, pour pas changer. Rien à battre de la subtilité. En plus ce type est un connard. Et mon chef m’en voudra pas trop du moment que son rival est hors d’état de nuire.

- Avant toutes choses, dis-je en fourrant mes mains dans les poches, je veux connaitre ton plan. On nous a mis en binôme pour aller vite : tu réfléchis et moi j’exécute. Faut que je rentre ET que je sorte de là. Je t’écoute.

J’ai bien insisté sur la sortie de l’hôtel après le contrat, même si on sera payé tout les deux en fonction de l’autre donc s’il tient à son blé il faut qu’il me ramène au boss vivante. Surtout qu’il ignore que si on touche à mes cheveux ça plait pas à Dario. Et ce même si je ne suis qu’une petite criminelle de bas étage aux yeux de la société.

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MessageSujet: Re: Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] EmptyMer 20 Aoû - 21:27

Le malfrat regarda la jeune femme. Elle avait quand même l'air assez méfiante mais après tout Kenny l'était aussi. Il ne connaissait absolument pas Harraps. Même si certains de ces complices étaient de parfait taré à interné à Arkham, il savait au moins comment les prendre et les amener dans le bon sens tandis que la jeune femme devant lui demeurait encore pour le moment un mystère. Mais malgré tout ça, il se doutait que la suite du plan n'allait pas lui plaire. Parfaitement calme, sa mallette à la main, prit une inspiration.

- C'est un plan plutôt audacieux pour une mission audacieuse, il faut en faite ...

PAF ! C'était le dernier bruit que Zoeva avait entendu avant que Kenny lui frappe le crane avec la mallette qu'il avait dans la main. La jeune femme bascula sur le coté, frappant une nouvelle fois une partie de sa tête contre le coffre avant de s'écrouler par terre. Le malfrat regarda la jeune femme en remuant la tête. Il n'aurait pas penser que ce soit aussi simple. En même temps, la jeune femme ne s'y attendait absolument pas. Il regarda en direction de l'entrée et siffla en faisant signe aux molosses qui gardaient l'entrée. Écrasant leurs cigarettes, ils firent un signe de tête et approchèrent pendant que Kenny rangeait dans son coffre la mallette assommante. Les deux malabars au visage respirant l'intelligence primaire regardèrent la jeune femme étandu par terre avant de fixer leurs yeux sur Kenny.

- Tu a prrris beaucoup de temps Camarrrrade.

Un fort accent russe s'échappa des lèvres entaillées du nervi.

- Il faut du temps pour gagner la confiance de ce genre de personne. Je suis d'ailleurs surpris d'avoir fais aussi vite. Je devrais arrêter de sous estimé mon charme parfois.

Les deux russes se mirent à rire avec leurs voix grasses qui accompagnèrent le sourire moqueur de Kenny. Il se baissa et retira le Smith&Wesson de la jeune femme qu'il rangea dans la poche de sa veste. Il se redressa en s'étirant comme si le fait d'avoir désarmé la jeune femme avait été d'une difficulté terrible.

- Je suis certain que votre patron désirera l'interroger sur le commendataire. On va la descendre à la cave avant qu'une patrouille passe par ici. Et quand je dis je, je veux dire vous messieurs.

Les deux malabars jetèrent un regard noir à Kenny mais s’exécutèrent quand même. Ils agrippèrent la jeune femme par les aisselles et la soulever e. Le malfrat la regarda en souriant, il dégagea une de ses mèches de cheveux et lâcha un " hoouu " quand il vit la bosse naissante sur le front de Zoe, comme si il compatissait à sa douleur. Il emboita le pas des hommes de main, les siennes dans les poches en souriant.

Croire que Kenny se lancerait dans une opération sans connaitre tout les tenants et aboutissants de celle-ci était mal le connaitre. Lorsque l'information était venu à ses oreilles, il savait pertinemment que les chiens de guerre de Gotham s'empresserait d'aller tuer cet homme. Et qui paierait plus que celui qui attente à une vie que celui qui est concerné ? Jouer l'agent double n'est pas une chose aisée surtout dans un milieu où tout le monde se méfie de tout le monde. Kenny prenait des risques en doublant Zoe mais la récompense était à la hauteur et puis, il était persuadé qu'elle passerait pas la nuit lorsque la cible apprendrais que son assassin à été capturé.

Les trois hommes entrèrent dans le hall de l'hôtel. Ici d'autres armoires à glace armé de uzi les regardait passer en souriant pendant que les quelques employés faisaient semblant de ne rien voir en détournant la tête. Ils échangèrent quelques paroles en russe que Kenny ne comprit. Il se contentait de simplement les suivre. Il passèrent derrière le comptoir et empruntèrent une porte avant de descendre des escaliers. Un léger bourdonnement retentissait dans la pièce, la faute à un transformateur qui ne semblait pas de la première jeunesse et l'air était un peu lourd. Une vieille ampoule grésillait, éclairant faiblement la pièce. L'un des hommes de main tira une vieille chaise pendant que l'autre l'installait dessus. Kenny les observait. Il était à présent à la croisé des chemins. Il pouvait encore faire marche arrière, et faire croire à Zoe que tout ça n'était qu'une ruse pour entrer. Ou encore accepté de continuer à rouler pour le chef de gang Russe.

Solidement attaché, les deux gorilles se relevèrent et regardèrent Kenny.

- Je vais cherrrcher Grrreschko. Rrreste ici et surrveille là.

Kenny ne répondit pas et hocha la tête de haut en bas pendant qu'il observait ses deux équipiers sortirent de la pièce en fermant derrière eux. La méfiance de Kenny s'eveilla. Il alla vers la porte et tenta d'ouvrir. Fermé. Kenny soupira. Apparemment, son " patron " ne lui faisait pas confiance. Après tout, si il avait voulu trahi une fois, il pouvait bien le faire une deuxième fois. Un petit gémissement lui fit tourner la tête. Zoeva était en train de se réveiller. De toute évidence, il avait parié sur le mauvais cheval. En analysant bien la situation, il avait plus de chance de faire croire à la jeune femme que tout ceci était fait exprès que de convaincre le Russe qu'il lui était loyal.

Alors que Harraps reprenait ses esprits, Kenny fouilla dans sa veste pour retrouver l'arme de la jeune femme et s'approcher d'elle. Pendant que celle-ci était encore un peu dans les vapes, il s'approcha d'elle et se mit derrière elle. Il entendait déja des voix derrière la porte. Il se pencha au dessus de Zoeva et lui murmura à l'oreille pendant qu'il desserrait légèrement les liens de la jeune femme.

- Il va falloir encore souffrir un peu. Ton flingue est dans ma veste, dans la poche droite. Quand la cible est suffisamment proche, prend le et descend le.

La porte s'ouvrit dans un grincement. A ce moment là, Kenny se redressa et donna une gifle magistrale à Zoeva qui retenti dans la pièce. Le malfrat sentait sa main chauffer, il y était aller un peu fort mais il fallait que tout ça ait l'air vrai.

- Reveille toi pétasse. Je crois que t'as de la visite.
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Zoëva C. Harraps

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MessageSujet: Re: Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] EmptySam 13 Sep - 21:00

Butter un russe en pleine journée, dans la capitale du crime. Je m’y suis engagée et apparemment j’ai un partenaire digne de confiance. Celle qui a composé notre duo à toute ma confiance. Si elle m’a collé au bull dog c’est qu’elle lui accorde la sienne. Normalement l’équation devrait s’arrêter là mais je reste malgré tout sur mes gardes. Je précise bien que je dois sortir vivante de ce merdier. J’attends son plan, impatiente, plantée sur le trottoir. - C'est un plan plutôt audacieux pour une mission audacieuse, il faut en faite ... Ouai bon et bien ? C’est à peine si j’ai le temps de voir son bras s’armer pour me frapper au visage. Rapidement, sa mallette s’abat sur la joue. La douleur m’envahit avant que je ne m’écroule. Bon dieu que j’aime pas être dans les vapes. Je ne peux nullement réfléchir. Si encore j’avais conscience de quoi que ce soit, je dis pas. Mais même pas ! J’ai plus aucune pensée active et dieu que ça m’énerve.

La douleur me perce alors le crâne. Je sens que je reprend peu a peu mes moyen. Je sens une forte odeur de cuir. Mon esprit n’est pas encore assez vif pour me permettre de bouger, ni même ouvrir les yeux. Le quart gauche de mon front palpite, c’est là que le bull dog m’a cogné. Peu à peu je me souviens. L’enculé. J’entends des bruits de pas. Mes mains sont nouées dans mon dos. Ma force revient lentement. Mes jambes se crispent. Je déteste qu’on se foute de ma gueule. Dans quel merdié je suis encore tombé. Le fils de chienne. Ma tête est encore trop lourde pour que je puisse ouvrir les yeux. Mes tempes me font un mal de chien. J’ai l’impression que mo crâne va exploser. Une voix souffle dans mon cou. Je sens les liens de mes poignets se détendre. Un simple murmure. Il va falloir encore souffrir un peu. Ton flingue est dans ma veste, dans la poche droite. Quand la cible est suffisamment proche, prend le et descend le. Je reconnais la vois de Pittsburg. Ainsi il ne m’aurait pas trahi. Une approche comme une autre pour s’approcher de la cible. La porte s’ouvre en même temps que mes paupières clignent. J’aperçois un bout de parquet mais absolument pas la main s’écraser sur ma joue. Le choc est violent. Je vacille sur ma chaise. Les deux pieds latéraux se soulèvent. J’aurai pu me vautrer sur le sol si ce connard y avait mit encore plus de force. Ma mâchoire me fait mal mais je survivrai. Il faut que je garde mon rôle de tueuse doublée et trahie par son collègue. Putain le creuvard. Ça aurait pu arriver vraiment. Réveille-toi pétasse. Je crois que t'as de la visite. La porte s’ouvre. Je lève lentement le visage. Du sang coule dans ma bouche tendis que ma tempe me fait toujours aussi mal. Putain il aurait pu y aller molo le con.

- Chien galeux ! hurlé-je en me démenant sur ma chaise. Enculé !

Je sors toute la force qu’il me reste pour paraitre agressive. Ça fonctionne, Pitts s’éloigne d’un air plutôt surpris. A lui de deviner si j’ai bien saisis tout ce qu’il m’a dit. Clairement, il ne faut pas qu’il s’éloigne s’il veut que je choppe le flingue. Avec mon œil habitué, j’analyse la situation pendant que mes doigts dénouent complètement mes liens. Ma cible n’est là qu’avec deux gardes du corps. Ils sont armés, mais leur arsenal est lourd. Les armes qu’ils possèdent sont pendues à leur épaule. Vu leur carrure, ils ne sont pas très rapide.

D’un bond, je me jette sur Pitt et m’empare de mon flingue. Il est toujours muni de son silencieux, parfait. Tout se passe très vite. En quelque seconde, j’attrape l’enculé qui m’a frappé deux fois par le cou et me planque derrière lui. Ma prise est ferme, je tiens un bras dans son dos. De l’autre main, je tends le flingue vers le premier garde du corps. Il n’a pas eu le temps de réagir. Une balle entre les deux yeux. Un instant plus tard, le second s’écroule de la même manière. Un lourd fracas retentit dans la pièce. Il ne reste plus que ma cible a plusieurs milliers de dollars. Je tire trois fois. Deux fois dans l’abdomen, une fois en pleine poitrine. Il ne meurt pas de suite.

Je reste un court instant de plus dans ma position, Pittsburg en gilet pare-balle, le poing armée tourné vers la porte. Il est possible qu’il y ait d’autre russe dans l’étage. Si mes tirs n’ont pas résonnés dans l’immeuble, la chute des trois corps à fait du chahut. Au bout de ma minute réglementaire dans un silence complet, je relâche le bull dog.

- T’aurais pu me prévenir, crachai-je à voix basse. Salaud !

C’est juste une insulte passagère. Nous somme tous les deux en vie, et je me suis bien vengée. Il a du se pisser dans le froc en se retrouvant entre moi et les Russes. Cela dit je ne doutais nullement de ma rapidité (et de la lenteur des garde du corps). Il ne risquait rien.

- Maintenant, on se tire. La suite du plan ?

J’ai toujours mon arme au poing, juste au cas où. On sait jamais. D’un revers de manche, j’essuie le sang qui a coulé de mes deux blessures. Putain, j’suis bonne pour quelque point de sutures.[/i]
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MessageSujet: Re: Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] EmptyVen 3 Oct - 23:35

Ce ne fut que lorsque les insultes fusèrent dans sa direction que Kenny regretta de ne pas avoir frappé plus fort. Se demandant si elle jouait vraiment un rôle ou si elle l'avait clairement démasqué, il recula de deux pas. Il pouvait toujours prendre l'arme de Zoeva et l'abattre froidement pour prouver à son " patron " qu'il était " digne de confiance " mais rien ne lui garantissait qu'il veuille s'assurer qu'aucun des deux tueurs ne sorte de cette cave en vie. Steele se sentit soudainement baisé de tout les cotés.

Et la suite des événements ne changea en rien la donne. Harraps venait de se défaire de ses liens pour se jeter sur lui. Suivant ses instructions, elle attrapa son arme aussi rapidement que l'éclair avant de maitriser le malfrat sans qu'il ait put faire quoique ce soit. Dire que Kenny avait peur était un euphémisme. Il se chiait dessus. Faire le bouclier humain ne faisait pas parti de son plan. Zoeva était plus efficace qu'il ne le pensait. Encore plus lorsqu'elle descendit les deux gorilles de la cible avant même qu'il ne puisse attraper leurs automatiques avant abattre le Russe qui s'écroula dans un râle macabre. Son bras lui faisait mal, il sentait bien qu'elle se vengeait des coups que Kenny lui avait infligé un peu plus tôt. Mais la peur de prendre une balle perdue ou pire, que la tueuse retourne son arme contre lui, lui faisait oublier la douleur dans son coude.

Fort heureusement, la jeune femme lâcha prise et Kenny manqua de s'écrouler lorsqu'elle le lâcha. Pestant intérieurement, son égo venait de prendre un sacré coup mine de rien. Il se redressa, remettant sa veste en place, tentant de faire comme si ne s'était rien passé ou presque. Son bras lui faisait de nouveau mal mais dans un sursaut de fierté masculine, il ne laissa rien paraitre. Il jeta un œil aux trois corps sur le sol. Il devait maintenant quitté le plus rapidement possible les lieux mais il restait un problème à régler avant.

- On doit effacer la bande de vidéo surveillance avant.

Évidement, les caméras avait filmé l'entrée de Kenny dans l'hôtel et si il ne voulait pas être identifié par la police, il devait effacer les preuves de son passage. Heureusement pour lui, la salle de sécurité ne se trouvait pas très loin mais il y avait certainement un des hommes de la cible à l’intérieur. Le triple meurtre n'avait pas l'air d'avoir attiré plus l'attention que ça. Il pouvait donc encore usé de discrétion pour atteindre la salle, effacé la bande et se tirer par n'importe quel ouverture pour rejoindre la voiture et filé à l'anglaise. Il jeta un regard à Zoeva qui semblait se remettre doucement de ses blessures.

- Ne perdons pas de temps. On y va.
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MessageSujet: Re: Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] EmptyMar 11 Nov - 22:55

Tout se sera passé très vite. En moins d’une minute, je passais de ligotée à une chaise à une tueuse à gage en pleine action, avec trois cadavres en plus sur son tableau de chasse. Et en prime, j’ai ma petite vengeance personnelle face au bull dogue. Même si là tout de suite, debout et vivant, il ne montre rien, je vois dans ces yeux que la peur l’a envahit un instant. Faire bouclier humain, personne n’y est préparé. Le bout de mon flingue fume encore malgré le silencieux. Pendu au bout de mon bras, son canon pourrait brûler la chair de n’importe qui. J’aime l’odeur de la poudre qu’il dégage en ce moment. Je l’aime beaucoup plus que celle du sang chaud qui s’écoule du corps de mes victimes.
Pitt’ observa rapidement la scène autour de lui avant de répondre à ma question. Moi aussi je dois reprendre mon souffle et ma contenance. J’ai l’habitude de refroidir des gens, même s’il s’agit de trois russes armés, mais je suis rarement ligoté et frappée par un confrère. Mon regard ne parvient pas à se détendre. Même si je lui ai fait comprendre mon mécontentement, Pitt’ me sort par tous les orifices. Je n’arriverai sans doute plus jamais à lui faire confiance, et mon regard plissé le montre clairement. Mais comme je suis plutôt pro’, je prends sur moi. Faudra que je lui cause fermement quand on sera sortit de ce fucking hotel de merde.

- On doit effacer la bande de vidéo surveillance avant.

J’hoche la tête sans montrer la moindre trace d’amabilité sur mon visage. Je planque mon flingue dans mon dos, sous la ceinture de mon jean et essuie le sang au coin de ma bouche d’un revers le manche. Faut qu’on soit rapide et discret. A la base, je m’en fou de trouver les vidéos de surveillances, en deux coups d’œil je constate qu’il n’y a pas de caméra dans cette pièce. Ça me concerne pas, les flics pourront pas remonter jusqu’à moi puisque je suis rentrée dans l’hotel un sac sur la gueule. Mais avec la branlée que j’ai pris y’a quelques minutes, mon visage montrera clairement à ma sortie que j’étais pas là pour déposer le pressing. On doit récupérer les bandes.

- Ne perdons pas de temps. On y va.

Je passe devant Pitt’ et me dirige vers la porte. En enjambant les cadavres encore fumant des russes, j’ai presque un haut les cœurs. Mon estomac n’a pas aimé les coups. La porte s’ouvre avec un petite pression. Discrètement, je passe la tête dans le couloir. Un valet tourne à l’angle droit, appelle l’ascenseur et descend vers le rez-de-chaussée. Je ne sais même pas à quel étage nous sommes, forcément, j’étais dans les vapes.

- Y’a personne, passe devant je te suis, dis-je à Pitt’ durement. Et pas te connerie, j’suis armée.

On sait jamais. Il m’a sauvé la peau et son plan murmuré à mon oreille est largement crédible. J’admettrai jamais que c’était une bonne approche à voix haute, mais je n’en pense pas moins. Mais malgré tout, je lui ferai confiance une fois qu’on sera loin d’ici, le fric dans les poches.
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MessageSujet: Re: Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] EmptyMer 26 Nov - 11:24

En temps normal, Kenny aurait eu une pique acerbe quand à la remarque de Zoeva mais elle avait raison sur un point : elle était armé et beaucoup plus compétente que lui dans la manière de tuer rapidement et efficacement. Il ravala donc son orgueil et se concentra sur sa progression jusqu'à la salle de sécurité.

Se faire attraper maintenant par une bande de russe en maraude, le mettrait dans une situation inconfortable. Il fallait donc éviter de croiser une éventuelle ronde. Il était quand même tard. La plupart devait surement être en train de se bourrer la gueule dans une chambre en jouant aux cartes. La légendaire discipline des russes était compromise lorsqu'on les mettaient ensemble autour d'une bouteille de Vodka. Kenny les enviaient un peu. Ses yeux scrutèrent des deux cotés du couloir avant de sortir de la cave. De souvenir, la salle n'était qu'à quelques mètres, juste derrière le comptoir d’accueil.

La marche était lente et silencieuse. Rasant le mur comme un ombre, Pittsburgh s’arrêta une fois arrivé au coin. Un coup d’œil discret vers le comptoir lui apprit que le réceptionniste était en train de regarder la télé, dos tourné au duo. Il entendit quelqu'un éternuer, sans doute un des gros bras du macchabée, mais il n'était pas dans sa ligne de vue. Kenny se replaqua contre le mur et se tourna vers Zoeva, en lui montrant la porte derrière le comptoir sur le coté. En y allant discrètement, il pouvait facilement l'atteindre. Reste à savoir si la salle était occupé.

Kenny prit une petite inspiration en fermant les yeux, pour se calmer et rester maitre de lui même. Alors que l'air sortit de ses poumons et d'entre ses lèvres, il s'élança à pas de loup vers la porte. Le bruit de ses chaussures sur le sol était couvert par le bruit de la télévision. Une fois arrivé vers la porte, il se plaque délicatement contre elle et regarda sa " partenaire " en lui faisant signe d'avancer.

Pendant sa progression, Kenny posa sa main sur la poignée et la tourna doucement, priant dans sa tête pour qu'il n'y ait personne dans la salle. La porte s'ouvrit lentement, sans bruit et Kenny se risqua à jeter un œil dans l’entrebâillement. Cette fois ci, la chance n'était pas avec lui. Une personne était dans la salle. Impossible de dire si elle faisait partie du gang ou pas, mais elle ne semblait pas éveillé. Kenny referma la porte et regarda sa partenaire. Il lui fit un signe de tête avant de désigner la porte avec celle-ci. Puis il place son pouce contre sa gorge et traça une ligne sur celle-ci. Le message était on ne peut plus claire. Après tout, c'était elle la tueuse, pas lui.
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MessageSujet: Re: Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] EmptyJeu 5 Fév - 11:55

Le contrat est remplit, le bull dog n’a plus qu’à nous faire sortir. Arme au poing, je lui fais signe de passer devant pour nous mener dehors. J’ignore quelle est la suite de son plan, s’il est véritablement un traite ou non, mais je n’ai pas le choix. C’était lui qui devait étudier les plans de l’hôtel et élaborer notre marche de manouvre, pas moi. Professionnelle, j’ai quand même repéré les sorties d’urgences, en cas de pépins, mais là, on va essayer de faire les choses bien. Il nous faut récupérer les bandes vidéo puisque notre passage ici ne sera pas oublié de sitôt. Et les représailles des Russes, non merci. Très peu pour moi. A pas de loup, Pitt’ me fait traverser quelques couloirs, passer deux ou trois croisements, jamais nous ne croisons âme qui vive. A croire que l’hôtel est vide, voire calme. Pas d’ascenseurs pour nous, la salle de surveillance est sur notre pallier. Au fil de notre cheminement, je ne peux qu’admettre que mon binôme est très professionnel. Sa confession à mon oreille tout à l’heure devait être sincère, c’était simplement son plan pour nous faire rentrer. Après tout, c’était une bonne idée, au moins nous sommes entrés en contact avec la cible avec une facilité déconcertante. Mon estomac et mon visage me font quand même encore souffrir. J’ai déjà eu l’occasion de lui rendre la monnaie de sa pièce, mais je n’oublie pas. Qu’on me casse la gueule pour rien putain, j’ai tendance à pas aimer.

Arrivés à un nouveau croisement entre deux putains de couloirs, Pitt me fait signe d’attendre. Visiblement, nous sommes pas loin de notre objectif. On doit récupérer les bandes et les détruire si on veut avoir la paix. Jamais je ne me suis faite grillée lors d’un contrat, c’est pas aujourd’hui que ça va commencer. A son signe de tête, j’entreprends de le rejoindre. Je passe le nez dans le couloir pour vérifier qu’il n’y ait toujours personne. C’est à pas de louve que je traverse, toujours l’arme au poing. Le silencieux de mon flingue me cogne la cuisse à chacun de mes pas et j’adore cette sensation. Le job de tueuse à gage, je l’adore purement et simplement. Quand j’arrive à mon coéquipier, il a passé le nez dans l’embrasement de la porte. On doit être arrivé à destination, mais visiblement, il y a un petit souci. Il se retourne vers moi, le corps plaqué contre le mur. A son regard, je comprends que j’ai du boulot à l’intérieur. Je passe devant lui et ouvre un peu plus la porte. Un homme est installé là, devant les écrans vidéo. Je me vois sur l’une d’entre elle. Il ne doit pas être très attentif, sinon il ne resterait pas immobile. Vu l’heure qu’il est, il est en plein sieste post digestion. Je lance un regard entendu à Pitt’.

Un dernier coup d’œil dans le couloir et je range mon flingue dans la ceinture de mon fute. Furtivement je me glisse dans la pièce et referme la porte dans mon dos. Je sais que je peux compter sur Pitt pour monter la garde mais je préfère agir seule, sans public. L’homme ne réagit pas, même lorsque que ma lame se déplie dans ma main. Hors de question d’agir avec mon flingue, ça ferait trop de dégâts. Et puis un peu de subtilité ne fait pas de mal. J’approche doucement, toujours sur le qui-vive au cas où le gardien de l’hôtel aurait un regain d’intelligence et cesserait de glander. Dans son dos, j’attends un cours instant avant d’agir. Il est assis sur une simple chaise de bureau, et avant qu’il n’ait le temps de dire quoique ce soit, ma main droite le bâillonne tandis que ma lame s’enfonce entre ses côtes. Il est surprit, ses mains s’agitent et s’agrippent à mon bras. Fermement, j’enfonce la lame jusqu’à la garde et la fait tourner. Je sais que j’ai touché le cœur. L’homme est pris de quelques spasmes, ses mains lâchent mon bras. Je le maintiens toujours quelques instant, le temps de sentir son âme quitter son corps. Une large flaque sombre s’approche dangereusement de mes rangers. Je retire ma lame, il est mort sans un bruit, les bras balans le long de sa chaise. Au mauvais endroit au mauvais moment. Je me contrefou de savoir s’il avait une famille ou quoi, il nous gênait. J’essuie mon poignard sur son épaule et me retourne vers la porte. Sans bruit je l’ouvre. « C’est bon. Récupère les bandes et fait nous sortir de là. » Pitt entre et je reste là, contre la porte, jouant avec ma lame. Juste histoire de signaler à mon binôme que non, je ne lui fais pas entièrement confiance.
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MessageSujet: Re: Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] EmptyVen 6 Fév - 21:46

Le message semblait être passé puisque la jeune femme répondit par l'affirmative au malfrat. Tout les deux échangèrent leurs places, la tueuse passant devant lui pour entrer dans la salle de sécurité. Kenny resta dehors, pour faire le guet, juste au cas où un des molosse russe passe par là. Il aurait certainement un peu de mal à expliquer sa présence ici et encore plus si Zoeva l'entendait parler comme si de rien n'était avec. Et en plus de ça, il ne voulait pas savoir comment l'assassin allait se charger de l'opérateur.

Adossé contre le mur, il entendit un peu d'agitation à l’intérieur ainsi que des bruits étouffés. Le pauvre homme devait passer un sale moment. Steele grimaça, qui sait ce qu'elle était en train de lui faire. Puis les bruits disparurent aussi vite qu'ils étaient venus. Le malfrat jeta un œil à la porte qu'il vit s’ouvrir légèrement avant que Zoeva ne l'invite à entrer. Il s'introduit dans l'ouverture aussi discrètement que possible avant de refermer la porte. Il eut un petit sursaut d'horreur en voyant l'homme sur la chaise, les bras ballants, une expression de surprise sur le visage et une grosse tâche de sang au niveau ainsi que sur le sol. Même après le carton qu'il avait vu tout à l'heure, l'aisance avec laquelle Harraps ôtait la vie fit parcourir un petit frisson d’effroi dans l'échine.

Mais pas le temps de faire dans les sentiments, il devait s'occuper de la vidéo-surveillance. Il contourna la chaise et s'empara du clavier pour fouiller dans l'ordinateur pour trouver les fichiers qu'il l’intéressait. Alors qu'il parcourait les fichiers, il sentit le regard de la tueuse à gage sur lui et le cliquetis de la lame qui dansait entre ses doigts. Kenny craignait soudainement pour sa vie, lui qui avait tenté de la doubler un peu plu tôt dans la soirée. Qu'est ce qui l’empêcherait, une fois les vidéos effacé, de lui faire subir le même sort qu'à ce pauvre mec ? Après tout, elle avait démontré qu'elle avait autant de sentiment qu'un bloc de glace.

Quelques manipulations sur le clavier et voila qu'un CD sort d'un des lecteurs. Kenny s'en empara et le glissa dans la poche intérieur de son deux pièces. A l’intérieur, l'intégralité des enregistrements des caméras de l’hôtel sur une durée d'une heure. Il avait également prit soin de crée des boucles pendant ce laps de temps. Même si elles étaient un peu évidente à détecter vu le peu de temps dont il disposait, il comptait sur la paresse des force de police pour passer à cotés. Et puis de toute façon, les flics de Gotham avaient tendance à passer très vite sur les homicides des caïds de la pègre, surtout Russe.

Kenny Steele se redressa et regarda sans se retourner Zoeva. Elle avait toujours sa lame à la main. Le malfrat sentit une goutte de sueur perler sur son front. Il prit une inspiration pour retrouver son sang froid et son calme. Il était si proche du but, ce n'était pas le moment de paniqué.


- On peut sortir maintenant.

Pitt' se tourna entièrement et passa à cotés de Zoeva sans sourciller, bien que son rythme cardiaque crevait le plafond. Il posa sa main sur la poignée de la porte et la poussa doucement avant de jeter un oeil pour voir si la voie était libre. Puis il sortit de la même façon qu'il était entrer. Une fois dehors, il fit un bref signe de tête avant d'avancer vers une porte totalement prise au hasard. Il colla son oreille contre celle-ci et tenta d'entendre un son. Une dizaine de seconde de silence plus tard, il posa sa main sur la poignée et tenta de l'ouvrir. Un petit déclic s'entendit avant que la porte s'ouvre.

Kenny jeta un coup d’œil discret. La lumière était éteinte. Ne cherchant pas plus loin, il entra dans la pièce sans même faire attention si Zoeva le suivait. D'un pas rapide, il se dirigea vers la fenêtre et l'ouvrit. L'air froid de la nuit lui mordit le visage. Il passa sa tête pour voir si il y avait quelqu'un au dessus de lui. Personne. Décidément, ces gangsters étaient bien négligeant. Décidant qu'il était temps de mettre les voiles, il enjamba la fenêtre et atterrit dans une vieille flaque. Réprimant un juron, il regarda le bas de son costume qui était trempé et pesta intérieurement contre ses chaussettes qui s’imprégnait de la flotte. Pas le temps de se plaindre plus, il attendit de voir la jeune femme dans l'encadrement de la fenêtre pour se mettre en route vers la voiture. Il s'arrêta à l'angle de la rue, jetant un coup d’œil à l’extérieur pour voir si un russe n'était pas sortit fumé. Encore désert. Parfois, les plans se passent presque sans accroc.

Le bruit et la sensation désagréable de l'eau dans ses chaussures continua d'agacer Kenny jusqu'à ce qu'il entre dans la voiture. Une fois la porte refermé, il se permit de souffler un bon coup avant que la jeune femme arrive. Il la voyait dans le rétroviseur. C'était fini. Enfin presque, il fallait maintenant la déposer. Une fois qu'il serait hors de porté de son flingue, il pourra s'estimer hors de danger.
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MessageSujet: Re: Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] Deux flingues pour un corps [ Zoëva C.Harraps ] EmptyLun 23 Mar - 9:10

Et voilà que j’ai en une soirée augmenté le nombre de morts à mon actif de 4 personnes. Le contrat de ce soir en prévoyait un seul, le russe principal, mais les dommages collatéraux sont généralement inévitables. Le pauvre homme que je viens de planter avec ma lame n’avait rien demandé, il ne faisait que son boulot. Dommage pour lui. Il aurait dû choisir un métier différent de celui de gardien. La flaque de sang continue de s’étendre au sol alors que Pitt pénètre dans la pièce. Il n’est plus armé si mes souvenirs sont bons, mais je reste sur mes gardes. Hors de question qu’il me double ou me refasse un coup comme en début de journée.
Méthodiquement, il s’affaire à récupérer les bandes dont nous avons besoin pour nous épargner une enquête fédérale. Parce que bien sûr, les flics vont venir foutre leur nez dans l’affaire et ce même si on les a débarrassé d’une vermine de la pire espèce. C’est fout ! Ils laissent Batman et les autres super héros de mes deux sauver les gens mais nous, tueurs à gage, qui réglons leur comptes à des gens peu recommandable, ils veulent nous foutre derrière les barreaux. Je comprendrais jamais la logique des Fédé’.

« On peut sortir maintenant. »

Très professionnel le garçon. Il vient de récupérer en deux deux les bandes d’enregistrement qui nous accusent clairement et ainsi, de nous sauver la peau. Ça m’emmerderai pas mal de me faire découper par le reste du gang russe ou pire, me faire chopper par les flics. Rapidement, je range ma lame dans la poche avant de mon jean. Le sommet de ma joue me fait souffrir, je risque d’avoir un jolie cocard demain. Putain de merde, je bosse moi ! Cela dit, les marques de bastons ne me sont pas étrangère, je ferai avec. Mon ancien patron me connaissait pour ça, m’ayant déjà vue me battre devant le bar avec un abrutit de pilier de comptoir. Seulement, là, on a changé de boss. Le mexicain ou espagnol, je sais pas, pourrait me dégager pour ne pas montrer un très beau visage. Si c’est le cas, j’lui péterais la gueule à lui aussi.
Aujourd’hui, je ne suis que les bras du duo, alors j’emboite bêtement le pas de mon partenaire. Il nous emmène rapidement et discrètement vers une porte. J’espère sérieusement que c’est la sortie. La pièce est plongée dans le noir, seule la lumière de la lune éclaire quelques peu les meubles présent. Pitt s’engage vers la fenêtre et l’ouvre. Il veut sérieusement qu’on sorte par là ? Remarque, c’est plus discret que par la grande porte de l’hotêl… Heureusement que nous ne sommes pas plus haut que le premier étage. Le Bull Dog saute et j’entends un splash. Je me penche, il est entier et m’attend. A mon tour, j’enjambe la fenêtre et apprécie de sentir le vent frais sur mon visage. On va enfin sortir de là et récupérer le pactole. Je saute, manque de me fouler la cheville, mais me redresse rapidement. Je crains qu’un putain de Russe ne nous tombe dessus dans la minute. Tous les sens en éveil, je glisse ma main dans la poche ventrale de mon sweat et serre le poing autour de la crosse de mon arme. On ne sait jamais.
Pitt trace la route comme si de rien n’étais. Je suis bien plus nerveuse que lui, la voiture est garée un peu plus bas dans la rue, presque devant l’hôtel. Si un des russes est là, et nous reconnait, on est cuit. Seulement, il n’y a personne. Mon partenaire est déjà dans la voiture. J’attends un court instant, au cas où quelqu’un nous attende installé dans la voiture. Rien ne se passe.

« Bon travail » dis-je en me glissant sur le siège passager. « Plus jamais le coup de l’enlèvement, mais sinon, au plaisir de retravailler avec toi ». Je tends la main au grand mastodonte qui m’a servi de coéquipier ce soir. Il est maintenant temps de rentrer !

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