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 (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.)

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Ophelia Draven-Wayne

Ophelia Draven-Wayne

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ϟ Arrivée à Gotham le :
09/10/2013

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(Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) _
MessageSujet: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyJeu 11 Déc - 15:09



❝Je me sens pousser des ailes ...❞
Edward & Ophelia
Etait-ce de l'amour ? Non ... non ? Alors pourquoi avais-je cette boule au ventre rien qu'à l'idée de l'appeler ? Pourquoi entendre son nom de la bouche de quelqu'un d'autre me donnait envie de sourire ? Pourquoi me sentais-je si bien quand j'étais avec lui ? Les hormones ? Oui c'est une bonne explication, j'ai lu qu'à mon âge, c'était normal de se sentir si étrange, que mon corps produisait juste beaucoup d'hormones et que j'avais dû mal à les gérer, voilà tout ... Cette explication me satisfaisait simplement parce que je le voulais bien, j'en étais bien consciente, elle ne tiendrait pas bien longtemps, surtout s'il était dans les parages, mais pour le moment, seule dans ma chambre, fixant ce maudit téléphone, je la trouvais parfaite comme raison.

Mon lycée organisait une soirée pour ... en fait j'ignore totalement pourquoi ils organisent encore une soirée. Tout ce que je sais, c'est qu'il y aura tout le lycée ou presque et qu'il serait mal vu que je ne m'y rende pas. Il faut socialiser Ophelia ..., Voyons Ophelia, tu ne peux pas rester éternellement dans ton coin ... Rien que d'entendre mon prénom dans son entier me rendait déjà folle. Cela se voyait qu'ils ne me connaissaient pas, sinon ils se contenteraient que de ma première lettre, comme tous mes amis et les gens à qui j'accepte de parler. N'allez pas croire que j'ai réellement quelque chose contre mon prénom. Il est très joli, rare héritage de mes défunts parents. Mais je ne sais pas, je n'ai pas l'habitude qu'on m'appelle Ophelia, j'aime entendre sonner la simple lettre O., elle raisonne harmonieusement à mes oreilles. O., c'est simple, c'est direct, c'est mystérieux, c'est facile à retenir ... c'est moi, sans fioritures, ni chichis, juste moi.

Je ne veux pas me rendre à cette soirée, que ce soit une soirée de charités ou je ne sais quoi encore, ça ne m'intéresse pas. J'ai été très clair en rentrant au manoir ce jour là, quand j'ai appris pour la soirée. J'ai annoncé à Alfred et Bruce que je n'irais pas, tout simplement. Je sais qu'ils ne m'y forceront pas, mais je sais aussi qu'ils ne veulent que mon bonheur et mon incapacité et ma non volonté de m'adapter à ce lycée les attristes. Oh évidemment, ils ne vont pas faire de dépression, pas pour si peu, mais ils trouvent ça dommage. J'aimerais pouvoir me sentir bien là bas, vraiment. J'ai essayé même, mais ... ce n'est pas moi. J'ai tout fait pour être comme eux. Je me suis fais une amie, j'ai trainé avec ses amis, j'ai joué les godiches friquées et au final pour quoi ? Que d'illustres inconnus postes sur les réseaux sociaux des photos de moi en précisant bien que je suis l'héritière Wayne ? Suis-je seulement ça à leur yeux ? Ophelia Wayne, l'orpheline devenue riche ? Je ne pouvais même plus me regarder dans la glace, je ne me reconnaissais plus. Où était passer O. ? Qui étais-je devenue ? J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps et une fois vidée, j'ai décidé de redevenir celle que j'ai toujours été, celle qu'on m'a conseillé de rester. Mes amis ont raison, je n'ai pas à changer pour m'intégrer, il faudra me prendre telle que je suis ou m'oublier.

Installée sur mon lit, je tente de relativiser. C'est juste une soirée entre deux amis, rien de plus. On mange, on discute et puis on se sépare, bons amis ... Avec Aaron, ça aurait été tellement facile, aucun quiproquo entre nous, mais là ... je ne sais pas, c'est différent. Je respire, je prends le téléphone, je vais dans les appels et là je vois le numéro d'un garçon, Maks. Plusieurs appels en absence défilent sous mes yeux. Je n'ai jamais daigné lui répondre, pourquoi faire ? Il n'est qu'une tentative désespérée de devenir une fille que je ne suis pas. Populaire dans mon lycée, plutôt beau garçon, il a tout pour plaire assurément. Il s'est montré intéressé et mon amie m'a poussé dans ses bras. Est-ce que je regrette ? Non, pas vraiment. Il ne s'est rien passé d'extraordinaire en dehors de s'être embrassé. Il embrasse plutôt bien, même si je ne suis pas une grande experte dans le domaine. Il a tout pour plaire mais pourtant, malgré cela, je n'ai pas envie de le revoir. Je l'évite au lycée, je ne réponds pas à ses messages, je me dis qu'il finira par se lasser. Je n'ai pas envie d'être avec lui, mon coeur me pousse vers quelqu'un d'autre. Quelqu'un que je n'aurais certainement jamais, me voyant très certainement comme une petite soeur à ses yeux ou un truc du genre, mais tant pis, cela ne sert à rien de lutter. Je finis par tomber enfin sur son numéro, on s'est appelé quelques fois depuis notre journée à trois, avec Aaron & lui. On discute plutôt bien et en général, même si je suis un peu nerveuse quand je vois son numéro, ça passe facilement, mais pas là. La boule au ventre, je finis par me lancer, la sonnerie me fait rater quelques battements, il finit par répondre. Je parle très vite, peut-être un peu trop vite. J'explique maladroitement qu'il y a une soirée de prévue dans mon lycée et que je ne veux pas y aller, je bafouille, je me mélange, je manque même de m'étouffer, une catastrophe. Je finis néanmoins par arriver au but de mon appel, je lui propose de venir manger avec moi, m'évitant ainsi de mentir à mes camarades. J'ai peur qu'il refuse, qu'il ait prévu autre chose, avec une plus jolie fille que moi, pourtant il accepte. On se donne rendez-vous dans un resto du centre. Je raccroche, je suis aux anges.

Le jour J arrive rapidement, je suis toute excitée. Je me prépare soigneusement, j'enfile une jolie robe, je mets des talons et je me maquille. Quand je me fixe dans le miroir, je ne me reconnais presque pas, adieu l'ado de 17 ans, on dirait une petite femme. Est-ce que c'est trop ? J'ai peur, j'hésite, je vais pour renoncer, mais je m'abstiens. Le temps presse, je vais finir par être en retard, c'est en tout cas ce que me dis Alfred. Il me complimente sur ma tenue, me trouve jolie, ne voit rien à redire. Je ne suis pas vulgaire ou provocatrice, cela me rend juste plus mature et c'est au fond ce que je suis, sur certains aspects en tout cas. Je cède, je m'éloigne de ma penderie, j'enfile ma veste, mon écharpe en soie et je suis Alfred. Je suis nerveuse à l'arrière de la voiture, j'ai peur de sa réaction. Peut-être qu'il n'aimera pas ou qu'il se sentira mal. Peut-être qu'il va comprendre qu'il me plait et va s'enfuir en courant. Alfred tente de me rassurer, de me dire que tout ira bien, qu'en cas de problème, il suffira de l'appeler. J'hésite, je n'ose pas sortir, Alfred finit par me tendre sa main, il m'offre tout le courage dont j'ai besoin pour entrer dans ce restaurant. Je tremble un peu, je mets ça sur le compte du froid, j'entre à l'intérieur, je m'approche, hésitante, vers l'hôtesse. Je lui dis mon nom, que j'ai réservé une table, elle m'annonce qu'elle est prête et qu'Edward y est déjà. Mon coeur bat plus vite, je suis l'hôtesse, j'ai peur, peur de sa réaction, peur d'être idiote ....


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(Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) _
MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyVen 12 Déc - 16:05



Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi
Ophélia & Eddie
Je crois que j’ai jamais envoyé autant de textos que depuis que je me suis rapproché d’Ophélia. En temps normal, c’était quelques messages par-ci par-là, avec des copains restés en Angleterre ou autres, mais là, on s’en envoie pas mal, pour tout et pour rien. Des trucs qu’on a regardés, des discussions philosophiques complètement idiotes… C’est con mais ça me fait sourire, voire même franchement rire par moments, et c’est agréable. Elle est différente de toutes les filles que je connais. Très différente.

Pourtant, à chaque fois que je me dis que je devrais me lancer, sauter le pas, lui dire qu’elle me plaît, notre différence d’âge vient me frapper comme une gifle. L’âge est qu’un chiffre, mais j’aurais la désagréable sensation de… d’abuser d’elle, s’il se passait quelque chose. Alors qu’elle est bien plus mature et réfléchie que la plupart des pimbêches dans ma promo…

Et plus on se parle, et plus on s’écrit, et plus j’ai envie de tenter le coup. Enfin, rien que ça, déjà, me terrorise un peu. Je ne sais pas si mon attirance pour elle est réciproque, et même si on a la chance d’avoir Aaron en commun, je mourrai plutôt que de lui demander si elle lui a parlé de moi. J’ai vingt quatre ans, plus quinze… Et je me suis retenu une dizaine de fois de lui poser la question par texto.

J’étais en train de finir de vider les cartons de mon nouvel appart quand le téléphone a sonné, et j’ai senti que mon cœur faisait un petit pas de côté en voyant qui était la personne qui appelait. Je décroche, sourire idiot aux lèvres, et je mets quelques secondes à comprendre ce qu’elle veut. On dirait qu’elle est aussi à l’aise que moi au téléphone… Mon sourire s’agrandit encore, si c’est possible, quand elle me propose qu’on se voie fin de semaine, pour que je joue les chevaliers servants et que je la délivre d’un truc pénible organisé par son bahut. Je la rassure en lui disant que c’est avec plaisir, et que je serai là à l’heure convenue.
Heureusement, mon installation et ma dernière année d’école de droit qui débute m’occupent assez l’esprit pour ne pas trop angoisser à l’idée de cette fameuse sortie. C’est juste au moment de me préparer que la pression commence à monter. Je prends une bonne douche, me rase de près et ouvre mes placards pour trouver la tenue idéale. Le restau où on va est assez chic, alors autant marquer le coup. Je sors une chemise, comme d’habitude, blanche et un pantalon gris. Pendant une seconde, je suis tenté de prendre la veste de costume qui va avec mais j’ai peur de faire trop habillé. Pareil pour la cravate. Beaucoup trop. Au final, en vérifiant le résultat final, je me dis que c’est pas trop mal. Elégant mais pas trop.

L’avantage d’habiter en plein centre, c’est que je peux aller presque partout à pied, alors pour ce soir mon fidèle destrier restera au garage. J’attrape mon portefeuille, mes clefs, et troque mon habituel blouson de moto contre un manteau noir. En chemin, je m’arrête chez un fleuriste pour lui acheter un petit bouquet de lilas. Peut-être qu’elle comprendra le message que je veux faire passer ? Sinon au pire, elle repartira avec de belles fleurs sous le bras...

Mon cœur tambourine dans ma poitrine alors que je m’approche du restaurant, et je suis un peu soulagé en apprenant que je suis le premier. Je m’installe, confie mon manteau, mes gants et mon écharpe à une serveuse, et prend place à table, le bouquet posé à côté de moi. Quelques minutes passent, que j’occupe à pianoter sur mon portable, et je relève les yeux quand j’entends qu’on vient vers notre table. Je manque de faire tomber le portable de mes mains sous le choc. J’ai du mal à en croire mes yeux… A chaque fois que je l’avais vue, elle était habillée de façon assez simple, à peine maquillée, mais ce soir, pour moi, elle est tout simplement divine. Mon cœur se rappelle qu’il doit battre et tambourine encore plus fort qu’à mon arrivée, alors que je me redresse pour la saluer. Un sourire ébahi s’affiche sur mes lèvres alors que je me penche vers elle pour l’embrasser sur la joue, ma main se posant sur son épaule pendant une seconde.

Ophélia je… je sais pas quoi dire tu… tu es vraiment éblouissante ce soir… Ca te va très bien…

Je me détache d’elle un peu à regrets et lui fais signe de s’asseoir en face de moi. Pendant une seconde ou deux je la contemple, avant de me rappeler que je ne suis pas en face d’une plante verte, me forçant à revenir à la réalité.

Alors comme ça tu t’es servi de moi pour fuir une soirée barbante dans ton lycée ? Raconte-moi ça…



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Ophelia Draven-Wayne

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(Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) _
MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyMar 16 Déc - 21:45



❝Je me sens pousser des ailes ...❞
Edward & Ophelia
Je me sens tellement stupide d'avoir si peur de sa réaction, comme si le fait d'être bien habillée aller changer quelque chose à notre relation. Je ne vois pas en quoi mettre des talons ou une belle robe lui donnerait envie de me voir autrement que comme une gamine sympa. Je ne dis pas qu'il fait du social en trainant avec moi de temps en temps - ou j'espère pas en tout cas - mais même s'il m'apprécie en tant que personne, cela ne va pas au delà d'un banale amitié. Même si je suis consciente de tout cela, je ne peux m'empêcher d'être nerveuse. Je n'ai pas envie d'être ridicule, je ne veux pas le voir mal à l'aise, se décomposant sur place parce qu'il ne s'attendait pas à me voir débarquer dans une telle tenue ... Mais qu'a-t-elle cette tenue pour que je la dénigre autant ? Elle est plutôt élégante - trop si vous voulez mon avis - et simple. Je sais qu'on n'a pas l'habitude de me voir avec ce genre de fringues, mais j'ai quand même le droit de me faire plaisir de temps en temps, non ? Voilà, c'est exactement ce que je vais lui dire s'il me fait la remarque, que j'ai le droit de porter ce que je veux et que j'avais envie de me faire plaisir pour ne pas paraître trop tache ici dans ce resto plutôt classe de Gotham.

Je prend mon courage à deux mains et je suis l'hôtesse qui me guide vers notre table. Je me tortille les mains dans tous les sens durant tout le chemin. Une fois que l'hôtesse s'arrête, je sens mon coeur battre plus vite. Elle s'éclipse silencieusement pour nous laisser nous saluer et je suis plutôt contente qu'elle ne soit pas témoin de mon humiliation publique. Pourtant la réaction que j'attendais de la part d'Edward ne vient pas, au contraire, il a l'air d'avoir du mal à se remettre de ce qu'il est en train de voir. Est-ce positif ou négatif ? Je l'ignore pour le moment. Il m'offre un de ses plus beaux sourires, je commence à me rassurer un peu. Il me dépose un baiser sur la joue, comme à son habitude et je me sens toute chose, j'ai des papillons qui volent dans mon estomac. Son compliment me va droit au coeur et je me sens rougir, espérant que ça ne se verrait pas trop, je ne voulais pas passer pour une parfaite demeurée.

"Merci c'est très gentil ... j'avais peur que ce soit ... trop ... Tu es très élégant toi aussi."

Eddie avait choisi une tenue un peu plus sobre, passe partout, mais cela lui allait comme toujours à ravir. Je m'installais en face de lui et durant quelques secondes, je ne sus pas vraiment quoi faire. C'était amusant de se sentir soulagée de ne pas être passée pour une idiote mais idiote de ne pas me sentir forcément à mon aise, sans savoir quoi faire ou quoi dire. C'était tout nouveau pour moi, je ne voulais pas faire les choses de travers même s'il fallait que je garde à l'esprit que ce n'était pas un rendez-vous, à proprement parler, en tout cas, pas un rendez-vous amoureux. Quand il reprend la parole, je ne peux m'empêcher de sourire, étant parfaitement consciente qu'il aurait pu dire n'importe quoi, j'aurais quand même souris.

"Je plaide coupable en effet ..." Commençais-je par dire avant d'hésiter un peu sur la suite de mes propos. Comment lui expliquer tout ça ? "Mon lycée adore organiser des événements, fêtes caritatives, bals de fin d'années, fêtes en tout genre. Tout est bon à prendre pour récolter de l'argent et faire parler d'eux. J'ignore quelle était la raison pour cette soirée, tout ce que je sais c'était que tout le lycée était invité et ... que je serais très certainement la seule à ne pas y être allée." Résumé très rapide, peut-être un peu trop, mais comment parler d'un événement dont je me suis totalement désintéressée ? "Merci d'ailleurs d'avoir acceptée de m'offrir une excuse. Je ne suis pas très douée pour mentir, personne ne m'aurait cru si j'avais eu à mentir ..." Mais qui allait croire qu'un gars de 24 ans avait accepté de sortir avec une gamine de 17 ans ? Personne très certainement, d'où l'idée du restaurant plutôt chic. Peut-être qu'avec de la chance j'allais croiser quelques "connaissances" ou qu'un journal bidon allait parler de nous dans un article, après tout, j'étais aujourd'hui la fille adoptive de Bruce Wayne, beaucoup d'encre coulée sur mon dos sans que cela ne m'intéresse ou me touche.

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MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyDim 21 Déc - 11:00



Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi
Ophélia & Eddie
Un premier vrai rendez-vous, entre elle et moi. Et encore, officiellement on ne peut pas dire que ce soit un vrai “rencard” à proprement parler. Elle m’avait dit qu’elle n’avait pas envie de passer la soirée avec les gens de son école, et elle s’est tournée vers moi pour occuper sa soirée. Alors j’avoue que sur le coup je ne savais pas trop quoi penser. Est-ce que me voir était vraiment ce dont elle avait envie ? Ou c’était juste le premier truc qu’elle avait trouvé pour éviter un plan barbant ? Je gamberge un peu, mais mes doutes s’effacent en la voyant arriver. On ne se met pas autant en beauté pour un simple restau entre copains. Enfin, c’est ce que j’espère. Alors, ça voudrait dire que peut-être… ? Allez Eddie ne t’emballe pas !

Je soupire profondément pour chasser ma nervosité et l’accueille avec un grand sourire aucunement forcé. Sa peau est douce sous ma main et elle sent divinement bon. Et je me sens anxieux comme jamais… Je ris doucement en l’entendant me complimenter, et réponds pendant qu’on s’assied.

Oh un pantalon et une chemise est beaucoup moins spectaculaire que ce que tu portes ! C’est ce qui est un peu dommage pour les mecs, on est clairement plus limités. Enfin… si j’avais sorti ma robe des grands soirs et mes escarpins je t’aurais fait de l’ombre et c’est pas très poli. Un seul de nous peut briller et il vaut mieux que ce soit toi !

J’espère qu’elle a compris ma vanne, et qu’elle ne pense pas vraiment que j’ai des robes et des trucs de fille dans mon appartement. Parce qu’autant j’adore voir tout ça sur des corps féminins, autant pour le fait d’en porter, je crois que ça pourrait jamais être mon truc. Enfin bref, passons. Une fois qu’elle est installée je lance la conversation à propos de la soirée de son lycée d’où je la sauve. Je l’écoute parler en hochant doucement la tête, avant de lui répondre.

Je comprends t’en fais pas. J’ai connu ça aussi, des espèces d’évènements organisés pour tout et n’importe quoi. Et si certains étaient sympas, d’autres…au secours. En tout cas je suis ravi que tu te sois tourné vers moi pour te sauver de l’ennui ! D’ailleurs, une fois que j’aurai mon diplôme, tu penses que ça pourrait faire bien en-bas de ma carte de visite « Avocat et sauveteur de demoiselles en détresse » ?

Je m’interromps pour regarder la serveuse qui vient nous demander ce qu’on souhaite boire. Je souris à Ophélia avant de lui demander.

Champagne ! Non ? Tu aimes ça ? Allez, on va prendre une bouteille de champagne. C’est la fête après tout !

Loin de moi l’idée de vouloir l’impressionner en prenant quelque chose de cher, j’ai juste envie de lui faire plaisir et qu’on commande ce qui lui fait plaisir. Il faut que je rivalise avec la soirée qu’elle aurait pu passer dans son lycée, alors je dois placer la barre plus haut. Une fois la serveuse partie, je me rappelle du bouquet que je lui avais acheté et qui est toujours posé sur la table à côté de moi.

Je suis con, j’ai presque failli oublier de t’offrir ça. C’est… juste un petit quelque chose. J’espère que tu aimes les lilas…

Je lui tends le bouquet, et ma nervosité, que j’avais réussi à repousser avec quelques conneries, remonte en flèche alors que je guette sa réaction.

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MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyVen 26 Déc - 18:02



❝Je me sens pousser des ailes ...❞
Edward & Ophelia
Je suis tellement heureuse de me trouver ici ce soir, en sa compagnie. J'aurais pu me retrouver au milieu de mes camarades, à m'ennuyer ferme, faisant semblant de m'amuser alors qu'il était clairement évident que ce n'aurait pas été le cas. Beaucoup m'auraient ignorés, d'autres auraient profité de cet événement de se rapprocher de moi. Comme à mon habitude, je les aurais laissé faire mais le coeur n'aurait pas été là. Alors qu'ici, en sa compagnie, je me sens bien, heureuse, totalement à la fête. Je m'en fous de savoir si je loupe vraiment la soirée de l'année ou pas, celle que j'aurais voulu rater pour rien au monde se trouve ici et maintenant, en compagnie d'Edward. Je me souviens encore de la tête de certaines filles de ma classe, quand j'ai annoncé que je ne participerais pas à leur soirée, que j'avais autre chose de prévu, avec un ami. J'ai eu le droit à une tonne de questions, évidemment personne ne voulait croire que c'était vrai. Il a fallu que je donne son nom et ce qu'il faisait dans la vie. Comment l'avais-je rencontré ? Pourquoi trainait-il avec un gamine comme moi ? Est-ce qu'on couchait ensemble ? Il était un peu bizarre mon copain non ? Les mecs ça cherchent tous la même chose, Eddie n'était pas différent selon eux. Mais ils ne le connaissaient pas, Edward Montoya était véritablement loin de tout ce qu'ils pourraient imaginer, mais comment le leur faire comprendre ? Impossible, j'avais beau me rebiffer, ça ne changeait rien, alors j'ai laissé tomber, je les ai laissé parler. Mais ce soir, leurs remarques déplacées ne m'atteindront pas, je suis bien en sa compagnie et c'est tout ce qui compte et quand Eddie fait une blague, je rie de bon coeur.

"Quel dommage, je suis sûre que tu aurais été très belle avec une jolie robe !"

Il est vrai qu'on ne se connaissait pas depuis des années mais je commençais néanmoins à bien le connaitre et j'ai un fort doute sur la possibilité qu'il puisse avoir des escarpins et des robes dans sa garde robe. Après tout était de l'ordre du possible on ne sait jamais avec les gens, c'était peut-être un de ses lourds secrets. L'idée m'amusa légèrement même si je devais bien avouer que je ne savais pas trop comment je le prendrais si je découvrais que c'était vrai, certainement un peu mal. Je chassa cette idée de la tête et revins à la conversation. Je n'avais aucun regret quant à avoir fui cette soirée et surtout de m'être tournée vers lui. Mais comment lui dire que je n'avais envie que d'être avec lui ? Qu'il me plaisait et que je ressentais bien plus que de la simple amitié ? Sincèrement je l'ignorais et je n'avais pas envie de gâcher la soirée à cause de ça alors je décidais de trouver quelque chose à répondre qui irait à tout le monde.

"Je suis ravie que tu es acceptée mon invitation, je me serais retrouvée bien bête si tu avais refusé." J'avais d'autres amis qui se seraient certainement portés volontaire. Duela, Austin ou même Aaron, encore que ce dernier était peut-être pris, je l'ignore, mais je n'avais pensé qu'à Eddie et rien qu'à lui. "J'aurais préféré que ça ne soit réservée qu'à moi ce petit privilège d'être sauvée ... Même si je ne doute pas un instant que tu ferais beaucoup d'heureuses." Je ne le voyais pas comme la majorité des filles, c'était vrai, il était parfait pour à mes yeux ou presque mais néanmoins, je ne doutais pas qu'il avait du charme, qu'il était sympathique et qu'il pouvait plaire. Il avait un très beau sourire, avait un bel avenir devant lui, était généreux et attentionné, il fera le bonheur d'une femme, ça j'en étais persuadée, dommage que ça ne soit pas moi.

Quand arriva la serveuse, j'étais au bord de l'euphorie. Il était venu, il était beau et il aimait l'effort que j'avais fais pour lui, tout était parfait en soit. Au moment où l'on nous demanda ce qu'on voulait boire, je dois bien avouer que je resta sans voix, ne sachant pas vraiment quoi répondre. C'était toujours le moment où mon âge revenait sur le tapis, pourtant, en cet instant, Eddie avait l'air de l'oublier. Champagne ? L'idée en soit me séduisait, j'en avais déjà goûté grâce à Bruce - sans pour autant m'être pris une quelconque cuite bien évidemment, juste quelques gorgées - et j'aimais, même si je ne me voyais pas finir une bouteille à moi toute seule. Je ne tenais pas l'alcool, je le savais et c'était pour ça que je ne buvais jamais et n'avais aucune fausse carte d'identité, ne voyant pas l'intérêt puisque je ne voulais pas boire. J'aimais aussi cette marque d'attention parce que cela tendait à prouver qu'il oubliait que je n'avais que 17 ans et que j'étais bien loin de l'âge légale pour boire. Mais est-ce que le restaurant allait oublier mon âge ? Même si je ne faisais pas 17 ans, je ne faisais pas non plus 21 ans et je commençais à être connue à Gotham, sans pour autant être la fille la plus populaire de la ville, mon visage n'était plus si inconnu qu'avant. Je ne disais rien, me contentant de sourire. Si cela ne passait pas, je me contenterait d'une limonade et je ne le prendrais pas mal, j'étais bien au dessus de tout cela. Une fois la serveuse partie, Eddie me tendit un bouquet de fleurs et je rougis presque aussitôt. "Oh elles sont magnifiques, merci, j'adore les lilas." Ce qui était totalement vrai, j'adorais les lilas et cette touchante attention me faisait réellement plaisir.

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MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyMer 7 Jan - 12:06



Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi
Ophélia & Eddie
Je me détends un peu quand je vois qu’elle répond à mes conneries, et qu’elle me fusille pas du regard avec une expression qui voudrait dire “si tu la fermes pas bientôt je me tue avec une fourchette ou je me pends avec la nappe ». Je ris doucement avant de lui répondre quand elle me dit que j’aurais bien rendu en robe.

Ah mais tellement ! Surtout avec mes jambes poilues et ma poitrine proéminente ! J’aurais affolé tous les mecs et les filles dans une rayon de cent mètres ! Minimum ! Tu m’imagines avec du rouge à lèvres et du mascara ? Hein ?

Je bats des cils avec un sourire de midinette avant d’éclater de rire. C’est chouette avec elle, pas besoin de se prendre au sérieux, comme certains de ma promo qui s’imaginent déjà que dans quelques années, selon leur plan de carrière, ils vont atterrir à la Maison Blanche. Et qui savent pas s’amuser des petites choses simples. Comme là, un dîner sympa avec une fille qui me plait beaucoup. En y repensant, ça doit bien faire un an que… je suis sorti avec personne. Mes études me prennent pas mal de temps, mais des filles qui pourraient me convenir, ça court pas les rues.
Alors, même si Ophélia est plus jeune que moi, je compte pas la laisser passer. Enfin, à condition qu’elle aussi, elle en ait envie et ça… J’en sais encore trop rien.

Enfin, je rougis un tout petit peu quand, après une autre vanne sur le fait que je l’ai sauvée deux fois déjà, elle m’avoue que ça lui ferait plaisir qu’elle soit la seule pour qui je joue les chevaliers servants. Oh ma belle, t’imagines pas à quel point j’en ai envie. Vraiment envie. Est-ce que ça serait un petit indice qui m’indiquerait que… Rah mais pourquoi les filles sont tellement compliquées bordel…

Heureusement la serveuse me tire de mes réflexions à la con et j’en profite pour commander du champagne, parce que j’ai envie de fêter ça, la première vraie sortie qu’on fait tous les deux. Elle disparaît, et j’ose enfin lui offrir les fleurs que j’ai ramenées pour elle. Je fonds quand je vois son visage s’éclairer d’un sourire ravi, et je suis aussi soulagé de voir que ça lui plaît. Je voulais un truc qui a du sens, merci Google pour le langage des fleurs, et pas des banales roses. Elle mérite mieux que ça. On dépose ensuite un seau en argent rempli de glace sur un coin de notre table, avant de déboucher une bouteille luisante de buée, et on remplit nos deux flutes. La serveuse nous sourit et nous glisse un petit

‘’ Et voilà pour les amoureux !’’ avant de tourner les talons et repartir. Sur le coup, je sais plus trop où me mettre, horriblement gêné. Alors j’inspire un grand coup et j’attrape ma flute, la tendant vers elle pour trinquer.

A cette soirée en très agréable compagnie…

Le cristal tinte légèrement avant que je ne boive une gorgée de champagne. Il est glacé à souhait et vraiment délicieux. Je repose la coupe sur la nappe blanche et tente de relancer la conversation.
Oh au fait, je viens de déménager ! Avec mes horaires à l’école du barreau cette année, je perdais trop de temps à rentrer chez ma sœur alors je me suis trouvé un petit appart près de la fac.

J’habite à quelques rues d’ici en fait. Si jamais tu veux monter le voir après, c’est avec plaisir !

Et d’un coup je deviens pâle quand je me rends compte de comment ce que je viens de lui dire pourrait être mal pris. Alors je bredouille misérablement, tentant de rattraper le coup. Je veux pas qu’elle me voie comme un de ces pauvres types qui veulent qu’une chose : la mettre dans son lit parce que c’est l’héritière Wayne, qu’elle est belle et riche. Je l’ai jamais été et je le serai jamais.

Je… c’est pas du tout dans le sens … Je veux dire… Je veux pas que tu penses que… Enfin ça serait pour un verre, rien de plus. Ou…ou un autre jour, si t’as envie…

Ok, c’est officiel, je suis le dernier des crétins et j’ai juste envie de me gifler…

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Ophelia Draven-Wayne

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MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptySam 10 Jan - 15:29



❝Je me sens pousser des ailes ...❞
Edward & Ophelia
Est-ce que je l'imaginais avec du mascara et du rouge à lèvres ? Non pas particulièrement, tout comme je ne l'imagine pas avec une robe et des escarpins. Après cela ne voudrait pas dire que je ne trouverais pas cela amusant de le voir déguisait en fille, avec une perruque pour parfaire le déguisement, un soir de fête. Pour plaisanter, cela ne me dérangerais pas, cela n'enlèverait rien à son charme, mais dans la vie de tous les jours, pas franchement emballée. Après il existe des personnes qui ont une plus grande part de féminité que de masculinité et ils trouvent des compagnes qui acceptent cela. Moi ? Sincèrement je l'ignore, je tiens à Eddie, c'est clair, mais est-ce que je suis prête à le voir se dandiner en talons aiguilles ? Pas franchement non.

"Non pas vraiment à vrai dire ! Et puis je ne veux pas que tu me fasses de l'ombre !"

Plaisanter, oui j'étais d'humeur à plaisanter. C'était si facile avec lui, tout était plus simple. Je pouvais être moi, sans avoir à jouer un rôle. Il ne cherchait pas à se prendre la tête, il s'amusait d'un rien, était un garçons sérieux qui ne le cachait pas. Il m'avait déjà dis qu'il venait d'une autre époque ou en tout cas c'était la sensation qu'il avait et au fond c'était vrai. Il était gentil, il aimait étudier, il aimait passer du temps à lire un bon bouquin, il ne draguait pas tout ce qui bougeait, il était différent et c'était ça que j'aimais chez lui. Certes je ne me passionnais pas pour de longues études, je n'aimais pas tout ce qui était théorique, mais je n'avais rien contre l'idée de lire de temps en temps.

On vint nous apporter un seau à champagne, comme l'avait demandé Eddie. Je ne m'attendais pas trop à ça et ça me gênait presque. Et si on me dénonçait ? Est-ce qu'Edward allait avoir des ennuis ? Je ne l'espérais pas, il ne le méritait pas. La serveuse dit quelque chose qui nous mit mal à l'aise tous les deux. J'esquissais un sourire et la remercia mais j'avais les joues rouges pivoines. Les amoureux ... si seulement .... cela dit c'était encourageant de se dire qu'on ne me prenait pas pour sa petite soeur mais pour sa petite amie. Evidemment, lui ne verrait jamais cela comme ça, mais c'était agréable de se dire qu'on pouvait berner les autres, ne serait-ce qu'un instant.

"A cette soirée !"

Je trinque avec Edward, le sourire aux lèvres, comblée. Il ne m'en faut pas beaucoup pour être heureuse, c'est vrai, mais j'aime les choses simples. J'ai une famille maintenant, mon rêve depuis toujours. J'ai rencontré un garçon qui me respecte et qui m'apprécie. Evidemment il ne me verra jamais autrement que comme sa petite soeur mais ce n'est pas grave, je ne lui en veux pas. Peut-être que quand je serais majeur ou dans quelques années, il changera d'avis. En mars, j'aurais enfin 18 ans, je ne vais pas me gêner pour le clamer haut et fort, histoire que ça fasse tilt dans sa tête ...

Eddie reprend la discussion et m'expliquer qu'il a un nouvel appart'. Il vivait visiblement chez sa soeur jusqu'à présent mais maintenant il a trouvé quelque chose de plus près, pour se faciliter la vie. Il ne pouvait pas être plus loin que je le suis, mais c'était le privilège et l'inconvénient de faire parti de l'élite, on a de belles et grandes maisons à l'extérieur de la ville. La galère pour faire le mur, je ne vous explique pas. Je l'ai fais une fois, j'ai compris ma douleur. Eddie est trop mignon, il aurait pu s'arrêter à sa première phrase, après tout pourquoi l'aurais-je pris pour des avances alors que pour moi il est clairement évident que je ne représente qu'une petite soeur de substitution, rien de plus. Mais sa façon de balbutier et de rougir me file le doute. Est-ce que ... ? Non je déraille totalement, il ne veut juste pas qu'il y est de malentendu entre nous, rien de plus.

"Je serais ravie de voir où tu vis maintenant." Lui répondis-je simplement en souriant. Je tente de ne pas être mal à l'aise ou gênée. Je ne voudrais pas qu'il réalise que cette volonté de bien me faire comprendre que je n'ai aucune chance me blesse un peu. "T'as soeur fait quoi au juste ? Tu ne m'as jamais parlé de ta famille, vous êtes nombreux ?" Changeons de sujet, il vaudra mieux. Je bois une nouvelle gorgée de ma coupe pour me donner une certaine contenance et pour me faire passer la pilule. Mais boire pour oublier a des risques ...

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MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyJeu 15 Jan - 15:32



Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi
Ophélia & Eddie
Je suis franchement pas un grand habitué des rencards. Mais vraiment pas. Alors bien sûr je suis le genre de garçon qui prévoit des trucs pour la fille avec qui il sort, enfin, une fois…que je sors vraiment avec. Là…c’est la phase du « on se tourne autour », même si je sais pas encore comment les choses vont évoluer, entre elle et moi. Pourtant je suis bien. J’ai pas à chercher quoi dire, j’ai pas à chercher quoi faire. Je ris, sans me forcer, je souris sans me forcer. C’est… simple, et ça fait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Alors, je vois ça comme un signe que… peut-être elle et moi…

Je sursaute un peu quand on nous apporte le champagne que j’ai commandé, et je pique en fard en entendant la serveuse nous appeler ‘’les amoureux’’. Une petite voix dans ma tête me dit que ça serait bien, et intérieurement je lui réponds que je suis totalement d’accord. Mais la suite dépend pas de moi. Enfin, elle semble heureuse, et contente d’être là, et elle lève sa coupe de champagne en trinquant à cette soirée. Je fais doucement tinter la mienne contre la sienne, avant d’en avaler une gorgée. Il est excellent, glacé comme il faut. J’espère que ça va lui plaire. Peut-être qu’elle est habituée à bien mieux au manoir Wayne, comme à du Veuve Cliquot, par exemple. Enfin, c’est pas important.

Je change de sujet, et lui parle de mon déménagement. Sauf que tout allait bien jusqu’au moment où je me retrouve à faire une allusion lourde de chez lourde. Enfin, c’était pas voulu, et le temps que je m’en rende compte c’était déjà trop tard. Comment ruiner une soirée, par Eddie Montoya, disponible dans toutes les librairies. Mais quel crétin. J’essaie de me rattraper lamentablement et heureusement elle n’a pas l’air d’avoir mal pris ma phrase. Au contraire, elle sourit et me dit que ça lui plairait de voir où j’habite. Il faut croire que j’ai pas été si lourd que ça. Ou alors qu’elle a eu pitié de ma petite personne…

Enfin, je suis tiré de mon angoisse par la petite serveuse, qui vient avec les cartes pour les entrées. Je jette un œil et hésite quelques secondes avant de prendre une salade avec des magrets de canard. J’ai découvert ça quand j’étais en Angleterre, et qu’on était partis en compétition de rugby dans le sud de la France pour un tournoi. Un délice, mais rare à trouver ici, à Gotham. Alors je saute sur l’occasion. Je laisse Ophélia choisir, et souris quand elle me pose des questions sur Renée et ma famille. Je bois une gorgée de champagne avant de lui répondre.

Eh bien… quand j’étais gosse, nos parents sont morts. Alors ma grande sœur, Renée, nous a élevés, nous trois. Dans l’ordre, on est quatre. Renée est la plus vieille. Elle est flic. Ensuite, il y a Ryan, mon frère ainé. Après, c’est moi, et enfin, Carmen, ma petite sœur. Depuis que je suis parti c’est la seule qui habite encore à la maison, avec Renée… Voilà pour nous ! Et toi, tu m’avais dit que ta mère avait des origines françaises mais…y’a d’autres choses dont tu te souviens ? Enfin si… tu veux pas en parler y’a aucun souci et on passe à autre chose. J’ai vraiment pas envie de te lancer dans un truc triste, ou te faire ressasser de mauvais souvenirs… je passe une trop bonne soirée pour te plomber le moral !


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MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyVen 23 Jan - 16:21



❝Je me sens pousser des ailes ...❞
Edward & Ophelia
Je suis vraiment bien avec lui, je n'imagine pas un instant être ailleurs. Mes camarades me sont sortis de l'esprit au moment où j'ai croisé le regard d'Edward. Plus rien n'existe en dehors de lui. C'est fou comme une relation peut évoluer et surtout comment les choses changent entre deux parfaits inconnus rencontrés en soirée. Si on devait raconter notre rencontre, on risquerait d'être un peu gênés. Au final il a plutôt le beau rôle, le chevalier servant, mais moi, j'ai un peu le rôle de la cruche de service. Après c'est entièrement de ma faute, je ne peux en vouloir qu'à moi seule d'être si naïve. J'ai toujours su qu'Oz était un crétin fini, tous mes amis de l'orphelinat me l'ont dis et répété, mais que voulez-vous, à 15 ou 16 ans, on s'en moque, on aime même quand les gens font des conneries. Cela fait un moment que je ne l'ai pas vu, certainement encore en taule pour quelques semaines ou mois ou fourrés entre les cuisses d'une parfaite inconnue qu'il aura oublié après avoir tiré son coup. C'est dommage que je m'en sois rendue compte trop tard mais en même temps, c'est quand même grâce à lui que j'ai pu faire la connaissance d'Eddie. Si Oz ne m'avait pas abandonné comme une merde au milieu de ces étudiants, je n'aurais pas atterrit au milieu d'un groupe d'étudiants bourrés de mauvaises intentions et déjà amusé par le coup bas qu'ils allaient me faire. Si Oz avait été le garçon que j'espérais, il m'aurait lui même sortie de ce mauvais pas ou mieux encore, il serait resté avec moi toute la soirée. Mais voilà, c'est un enfoiré égoïste et moi j'étais trop in love pour m'en rendre compte. Heureusement qu'Eddie était là.

Nous discutons un peu de tout et de rien. Il me complimente sur ma tenue, plaisante avec sa tenue imaginaire de femme et me parle de son nouvel appartement. Je n'étais jamais allée dans son ancien, en même temps qu'est-ce que ferais une gamine de 17 ans chez Edward ? Sa soeur ne comprendrait certainement pas l'amitié qui les lie et même pourrais voir clair dans mon jeu. Elle verrait tout de suite que je suis totalement sous le charme de son frère et que j'espère naïvement qu'un jour il me voit autrement que comme sa petite soeur. Elle le dirait certainement à Edward et je passerais pour la cruche désespérée de service, il m'aurait évité et ça aurait été fini de nos têtes à têtes si agréable pourtant. Par contre je serais curieuse de savoir à quoi ressemble son nouveau logement. J'aimerais voir où il va passer une partie de sa vie, à quoi ressemblent ses affaires. C'est un peu bête, je sais, mais on en apprend beaucoup d'une personne en voyant son intérieur, non ?

La serveuse vient nous donner la carte des entrées et j'avoue que le choix me désarme un peu. Je n'ai pas franchement l'habitude de tout ça et j'ignore tout de la gastronomie. Moi je me nourrirais exclusivement de pizzas, de hamburger et de pâtes si Alfred me laissait faire. Heureusement qu'il est là pour varier un peu mes repas et m'obligeais à avoir un rythme un peu plus régulier que j'avais avant d'habiter au manoir. Je finis par choisir un plat avec des crevettes, je n'en ai jamais goûté et je suis curieuse de voir si c'est bon ou pas. Je sens que je vais diner light moi et que je vais devoir voler cette nuit quelques trucs à grignoter si je veux pouvoir survivre.
Eddie me parle un peu de sa famille, je n'ai jamais eu l'occasion de lui poser la question et je suis curieuse d'en savoir un peu plus.

"Wouhaa quatre ? J'aurais adoré avoir des frères et des soeurs."

J'étais au courant que les parents à Eddie étaient morts, j'avais déjà fais la bourde par le passé, j'étais donc préparée à la nouvelle, même si elle m'attristait toujours autant. Je sais ce que c'est de grandir sans ses parents, mais Eddie a eu de la chance d'avoir des frères et soeurs pour veiller sur lui, j'aurais adoré avoir cette chance. Au final, les gens de l'orphelinat étaient un peu ma famille, mais c'est jamais pareil qu'une vraie ...

"T'inquiètes, ça ne me dérange pas d'en parler, ça remonte à si longtemps et ... j'ai pas vraiment de souvenirs d'eux. Je me demande souvent comment était la vie quant ils étaient encore là, mais ... je ne me souviens de rien. Tous les gens qui les ont connu m'ont dis que c'était des gens biens, qu'ils m'aimaient vraiment. Ils sont morts parce qu'ils ont lutté pour leurs idéaux et c'est quelque chose dont je suis vraiment fière."

Pas de larmes, pas de voix un peu enrouée, rien qui pourrait démontrer une quelconque émotion. J'étais sérieuse quand je disais que cela remonte à très longtemps. Je ne prétends pas que ça ne me touche pas, parce que c'est pas vrai. Je trouve ça injuste qu'ils soient morts, mais rien ne les ramènera à la vie alors je dois vivre avec. Je me dis que d'avoir Bruce et Alfred dans ma vie aujourd'hui m'aide beaucoup à relativiser, même si j'ai jamais été une gosse qui pleurniche sur son sort.

"Qu'est-ce que font Ryan et Carmen ?"

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MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyLun 2 Fév - 12:54



Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi
Ophélia & Eddie
Je suis bien. Mais vraiment bien. Avec elle, c’est simple, c’est facile. Je suis pas obligé de chercher quoi dire, de tenter de me montrer sous mon meilleur jour, ou quoi que ce soit. Je suis juste…moi, et c’est super agréable. Après, ça veut pas dire que je suis 100% à l’aise, mais je ressens moins la pression. Peut-être aussi parce qu’elle ne me voit pas vraiment comme un…vrai rencard, mais juste une occasion sympa d’occuper une soirée qui se serait annoncée chiante comme la pluie. Mais malgré ça, je regrette vraiment pas d’être là. Clairement.

On parle de nos familles, je lui raconte ma tribu, et je souris quand elle s’enthousiasme pour ma tribu. Je bois une nouvelle gorgée de champagne, et me recule quand la serveuse dépose nos entrées devant nous, avant de lui répondre.

Ouais, c’est chouette. Mais c’est pas facile non plus tu sais. Déjà, je vois plus Renée comme une figure maternelle que comme une sœur. C’est elle qui s’est occupé de nous, qui a calmé nos cauchemars et qui nous a filé des baffes quand on faisait des conneries. Je l’admire, pour ça. Elle a sacrifié beaucoup pour qu’on reste tous ensemble… Sinon…Carmen est au lycée aussi. Et Ryan…Ryan est mannequin. Enfin il essaie de l’être. J’ai eu la tête et lui le physique…

Ryan, mon grand frère. Vivre dans son ombre a pas toujours été facile, et dans un sens je remercie Renée de m’avoir envoyé en Angleterre, pendant ces années. Ryan a une sacrée personnalité, et je l’adore, mais… pour d’autres trucs, ça a été dur de vivre dans son ombre. De me rapprocher d’une fille et de la voir contempler mon frangin avec des yeux pleins d’étoiles et moi qui me retrouve…invisible. Totalement. Même s’il l’a jamais fait exprès, et qu’il est jamais sorti avec une fille qui me plaisait. J’espère que ce sera pas pareil avec elle…si jamais il se passe quelque chose.

Je l’écoute, hochant la tête à ce qu’elle me dit tout en m’attaquant à mon plat avec appétit. Juste sublime. Ca me change des trucs basiques que je me cuisine ou des plats chinois à emporter.

C’est bien que t’aies ces échos d’eux. Enfin je pense. J’avoue que mes parents, plus le temps passe et plus…les souvenirs s’effacent. J’en ai encore quelques-uns qui sont clairs comme de l’eau de roche, mais dans l’ensemble, ça commence…à disparaître, et ça me fait peur parfois. Qu’un jour je les oublie totalement. Que j’oublie totalement les moments passés avec eux… Enfin bref, je vais pas te gâcher la soirée avec ce genre de trucs.

La serveuse vient reprendre les assiettes de nos entrées terminées, et nous demande ce qu’on a choisi pour la suite. Je choisis une viande avec une sauce aux champignons frais, et laisse Ophélia choisir. Je suis content de la voir sourire, d’avoir l’impression qu’elle est bien. Qu’elle passe un bon moment. Mais j’aimerais tellement…tout lui balancer, lui dire qu’elle me plait, que j’adore discuter avec elle, à s’envoyer des textos jusqu’à pas d’heure pour des conneries. Pourtant j’ai la trouille. La trouille totalement débile du débutant, sûrement. Ou du mec qui a jamais eu de succès avec les filles, et qui a peur de se prendre un râteau. Surtout avec une fille comme elle. Elle ferait quoi, avec un grand crétin en école de droit ? Allez, on va tenter de ruser un peu, enfin, avec autant de délicatesse qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Je bois une gorgée de champagne pour me donner du courage et lance l’air de rien.

Et au fait…ton petit copain là… tu le vois encore ? Le…le gars de la soirée je veux dire…


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MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyJeu 5 Fév - 15:01



❝Je me sens pousser des ailes ...❞
Edward & Ophelia
Nos entrées arrivent, je reste dubitative quant à mon choix. J'étais curieuse de goûter les crevettes mais j'avoue que j'ignorais jusqu'à présent à quoi cela pouvait ressembler. Je ne suis pas une grande connaisseuse des fonds marin et jusqu'à maintenant, les seules crevettes que j'avais vu c'était à la tv. Je n'osais pas toucher à mon plat, cela n'avait pas l'air si bon que ça au final mais je ne pouvais pas non plus rester là à le fixer avec dégoût, j'allais passer pour une débile. Je décidais donc de me lancer, après tout, peut-être que le goût allait totalement différer par rapport à l'aspect peu ragoutant. Je me lançais donc, attrapant ma fourchette, je la plantais dans une crevette. Hésitante au début, je la portais néanmoins à ma bouche et j'en croquais un morceau. C'était froid et l'aspect était très étrange. Je dus avaler la crevette dans son entier avant de me faire une vraie idée du goût. Ce n'était pas si mauvais que je ne le pensais, il fallait passer un cap avant de pouvoir apprécier. Pendant que je mangeais le reste de mes crevettes, pas trop déçue de mon plat, j'écoutais Eddie parler de sa famille.

"Je suis trop jalouse, j'aurais adoré avoir des frères et soeurs, ne pas me retrouver seule au monde." commençais-je par dire en souriant, ne voulant pas particulièrement plomber l'ambiance. Surtout que même si j'étais triste d'être orpheline, je ne le vivais pas si mal pour autant. J'aurais adoré avoir une famille, même un semblant de famille, mais je m'en suis faite une artificiellement et je le vis très bien. "Hé dire que depuis le début je me suis trompée de Montoya, c'était ton frère que j'aurais du rencontrer ... Il traine où ?" Lui répondis-je en le taquinant. Sincèrement, même si j'étais curieuse de savoir à quoi ressemblait sa famille, je n'éprouvais aucune peine à avoir rencontrer Edward qui était parfait à mes yeux. Il était gentil, prévenant, intelligent, posé, attentif, drôle et je le trouvais charmant. Alors certes, il n'avait pas la carrure pour faire du mannequinat, mais cela ne voulait pas dire qu'il n'était pas beau pour autant, en tout cas à mes yeux. J'aimais la façon dont il me regardait, dont il prenait soin de moi. Il me parlait comme si j'étais une adulte, il ne m'infantilisait pas et c'était tellement agréable. Oui je n'avais que 17 ans, c'était vrai, mais j'approchais rapidement de mes 18 ans, à la fin de l'année, j'aurais mon diplôme et je rentrerais à la rentrée à l'université, je n'étais plus une enfant et c'était agréable que certains s'en rendent compte. Alors d'accord, je rêvais d'être à son bras, je rêvais qu'il m'embrasse, qu'il me regarde amoureusement, qu'il me voit comme une femme et non comme une adolescente, mais j'en avais encore le droit. Un jour peut-être, sait-on jamais.

"Je comprends ce que tu ressens. Je n'ai malheureusement aucun souvenir avec mes parents mais je sais que j'aurais peur de les oublier s'ils étaient morts un peu plus tard. Tu as des photos d'eux ? Quelque chose qui pourrait t'aider à te rappeler d'eux, ne serait-ce que physiquement ?"

Je n'avais pas envie qu'il y ait de sujets tabou entre nous, j'avais envie de parler de tout avec Edward. Après tout, oui j'étais orpheline mais je n'ai toujours connu que cette situation, même si ça ne m'a jamais enchanté, je m'y suis faite depuis le temps. Surtout que depuis plus d'un an, je vivais avec Bruce Wayne, il y avait pire comme situation. Moi j'étais heureuse et j'avais envie qu'Eddie le soit aussi. La serveuse revint reprendre nos assiettes, j'avais terminé, j'avais dans l'ensemble apprécié même si je ne mangerais pas ça tous les jours. Je choisis un plat à base de volaille, sans vraiment faire attention à la garniture. Je fus surprise d'entendre Edward me parler d'Oz. Je ne m'attendais pas particulièrement à ce sujet alors un peu gênée, j'attrapais mon verre pour le vider de son champagne.

"Oz ? Hum ... Non pas depuis quelques semaines déjà. Il doit certainement ... dealer ou se droguer dans un coin glauque de Gotham ... Pourquoi, il te manque ?" Demandais-je en tentant de faire de l'humour. Je ne me sentais pas très à l'aise avec ce sujet, après tout, Oz m'avait toujours plu et s'il n'avait pas disparu du jour au lendemain, je serais certainement tombée dans ses bras. Le type avait quand même escaladé le mur avec un bouquet de fleurs un soir et on avait discuté toute la nuit de tout et de rien. J'avais trouvé cette soirée merveilleuse et avais été très surprise de cette attention. Malheureusement, ça n'avait abouti à rien, l'enfoiré c'était volatilisé et je le connaissais trop pour savoir qu'il n'était pas mort dans une ruelle sombre de Gotham, pas lui.


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MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyMar 24 Fév - 0:02



Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi
Ophélia & Eddie
Je lui souris, terminant mon entrée alors qu’elle m’avoue être jalouse de ma fratrie de quatre. C’est vrai que c’est sympa, même si tout s’est pas passé sans coup de gueule et portes qui claquent. Le fait que, quoi qu’il arrive, on peut compter les uns sur les autres, comme on a toujours fait. Et j’imagine à quel point ça a dû être dur, de se sentir seul au monde. Heureusement, maintenant, elle a Bruce Wayne, et Alfred aussi.

Sauf que mon sourire disparaît quand j’entends son commentaire sur mon frère, et je baisse les yeux, jouant nerveusement avec ma fourchette.

Ouais…t’es pas la première à me dire ça…

Les désavantages d’avoir un frère ainé qui a juste un physique de rêve, et qui peut faire tomber toutes les filles qu’il veut en un claquement de doigts. Et ce que vient de dire Ophélia me donne juste l’impression de me prendre un coup de poing, comme à chaque fois que je l’entends. Mais plus encore venant d’elle. Parce que je pensais pas qu’elle était juste intéressée par le physique. Ou, plus durement, qu’elle est juste pas intéressée par moi et d’entendre parler de mon frère lui donne des idées… Aïe…Bon ben Eddie, au moins t’es fixé…

J’inspire profondément avant de relever les yeux vers elle, tentant de faire bonne figure. Après tout, c’est pas parce que mes jolis espoirs sont tombés à l’eau qu’elle doit passer une soirée avec quelqu’un qui tire la gueule. Elle y peut rien, si elle me voit que comme un ami… Heureusement l’arrivée du plat principal aide un peu à dissiper le malaise, et elle embraye d’elle-même sur un autre sujet, à mon grand soulagement.

Oui…on a pas mal de souvenirs, même si pour Carmen c’est plus dur. Elle avait seulement deux ans quand ils sont morts, du coup c’est Renée qui a vraiment joué le rôle de sa mère. Moi j’en ai un peu. Mais c’est Renée et mon frère qui ont partagé le plus de choses avec eux. Et on a tous grandi dans notre maison d’enfance donc on  a encore nos repères et autres…

Notre plat arrive enfin, et je m’y attaque, bien que la révélation de tout à l’heure m’ait un peu coupé l’appétit. Enfin, j’aurais dû le voir venir. J’espère juste que mon frère ne va pas succomber aux charmes de la belle héritière, sinon ça va juste me tuer. Allez Eddie, change de sujet, et pense à autre chose. Elle t’a rien promis, et si la soirée s’avère horrible, tu peux définitivement tirer une croix sur elle. Curieux, et pris d’une inspiration subite, je mentionne le type qui était avec elle le jour où je l’ai rencontrée. Un sourire revient enfin sur mon visage quand elle m’avoue qu’elle l’a pas vu depuis plusieurs semaines, et qu’elle est sans aucune nouvelle de lui. Plutôt bon à savoir.
J’étouffe un léger rire quand elle parle du fait qu’il me manque.

Ah non, loin de là. Et encore moins à ma joue ! J’ai bien mis deux semaines à me débarrasser de la marque de son coup de poing américain… Enfin…je lui suis reconnaissant parce que…sans lui je t’aurais jamais rencontré ! Et je…je suis content qu’on se soit croisés ce soir-là. Même si…c’était pas dans les meilleures circonstances du monde…si on peut dire.

Wow Eddie…t’as merdé. Tout est sorti d’un coup, et j’avais maladroitement tenté de m’expliquer, et pas donner l’impression que j’étais content qu’il lui soit arrivé toutes ces embrouilles, me permettant de jouer les chevaliers servants. C’est pas du tout dans l’idée, je veux dire, j’aurais été content pour elle qu’elle ait passé une bonne soirée, même si, elle m’aurait sûrement jamais remarqué dans la foule. Enfin, point positif, elle est pas avec ce crétin fini. Et encore heureux, vu la façon horrible dont il l'a traitée ce fameux soir...Je tends la main vers le verre d’eau et en bois une gorgée avant de continuer à manger mon plat. Vraiment excellent. Je reviendrai sûrement. Et une petite voix me chuchote à l’oreille ‘’peut-être avec elle !’’. Peut-être, oui. Qui sait ? La soirée n’est pas encore terminée…


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HRP : Toutes mes confuses pour le temps de réponse, j'ai eu des semaines chargées et pas beaucoup de temps libre... J'espère que ma réponse te va et que ça te laisse assez de marge de manoeuvre pour répondre! Si jamais n'hésite pas!
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MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyDim 1 Mar - 15:13



❝Je me sens pousser des ailes ...❞
Edward & Ophelia
Je ne m'étais pas rendue compte que je venais de faire une gaffe, après tout je plaisantais quand je disais que je n'avais pas rencontré le bon Montoya. J'ignorais tout de son frère, en dehors de son nom et de son prénom. Pour moi il n'avait aucune espèce d'importance, réellement. Certes si j'avais été consciente de sa réaction et ses sentiments qu'il pouvait avoir à mon égare, je me serais tu sur cette petite plaisanterie mais je n'étais pas consciente de tout cela. Pour moi, je ne représentais qu'une gamine un peu perdue qui avait besoin d'être entourée, rien de plus. Et puis j'ignorais le fait que Eddie vivait un peu dans l'ombre de son grand frère. Je n'avais jamais pu éprouvé ce sentiment vu que j'étais fille unique et que j'ai perdu très tôt mes parents. Peut-être qu'il m'aurait donné un petit frère ou une petite soeur s'ils avaient vécu plus longtemps mais ce ne fut pas le cas. Pourtant, même si je n'étais pas consciente d'avoir fait une gaffe, je me rendais bien compte que son ton et son attitude avaient changé. Qu'avais-je fais encore de mal ? Incertaine, je ne sus plus vraiment quoi dire pendant un instant.

"Ah ? ..." commençais-je par dire un peu mal à l'aise avant d'ajouter en plongeant mon regard dans mon assiette "C'est certainement parce qu'elles ne te connaissent pas suffisamment !" Parce que c'était exactement ce que je pensais. Pour moi, la plastique de son frère ne changerait rien au bien être que je ressentais quand j'étais avec Edward. Il était quelqu'un de vrai, de franc, d'attentionné, de gentil, de drôle et de très charmant. Aimais-je les gars sérieux ? Non pas particulièrement, surtout quand on voyait que mon dernier gros coup de coeur c'était Oz et qu'il était diamétralement opposé à Eddie. Mais je me sentais bien avec Eddie, en sécurité et surtout il me respectait. Il ne me lâchait pas au milieu de soirée pour aller s'envoyer en l'air avec une fille facile et lui aussi m'offrait des fleurs. La discussion dériva sur la famille Montoya et je me rendis compte qu'on partageait quelques points en commun mine de rien. Il n'avait plus ses parents, tout comme moi, mais lui avait eu la chance de continuer à vivre dans la maison familiale avec le reste de sa famille. Je comprenais le manque qu'il pouvait ressentir mais la chance qu'il avait de pouvoir palier à ce manque par l'affection qu'il avait de ses soeurs et de son frère. Je me contentais d'hocher la tête, en signe de compréhension, sans pour autant rien ajouter de plus à cette conversation. Je pense avoir dis tout ce que j'avais à dire. J'aimerais un jour les rencontrer, voir qui étaient ceux qui avait vu grandir et qui prenaient soin d'Edward, rien que par simple curiosité.

"C'est vrai que je me serais bien passée de ... cette soirée assez étrange mais ... on pourra au moins être d'accord sur une chose, j'ai été contente de t'avoir rencontré. D'une part parce que sans toi je n'ose même pas imaginer le sort qu'on m'aurait réservé et d'autre part parce que ... ben parce que tu es une belle rencontre."

Dis-je en rougissant. Oui, il était une belle rencontre, de celles inattendues mais agréables malgré tout. J'aurais certes préféré ne pas me faire abandonner lâchement par Oz et ne pas me retrouver à boire avec insouciance avec des gars qui ne méritaient pas ma confiance mais grâce à Eddie, j'avais pu échapper au pire en me retrouvant en sécurité avec lui. Mais je suis bien consciente que sans cette série d'événements les plus désagréable les uns que les autres, je n'aurais jamais pu le rencontrer. On se serait peut-être croisés, mais rien ne nous dis qu'on aurait discuté et qu'on se serait revu. Alors au fond de moi je sais que pour lui, je serais prête à ne rien changer de mon passé parce que c'est à cause de mon passé dans son entier que j'ai pu croiser son chemin et même si j'ignore où cela va nous mener, je sais qu'il sera là, même en tant que simple ami. J'aimerais plus, bien entendu, mais rien que de l'avoir en ami c'est déjà beaucoup.

"C'est vraiment très bon ici..." Dis-je en tentant de calmer ma nervosité et en faisant la conversation. Banale certes mais ça ne faisait parfois pas de mal.


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MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyMer 4 Mar - 22:34



Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi
Ophélia & Eddie
La douche froide. Mais la belle douche froide. Celle qui en une seconde, te fait comprendre que tout ce que tu t’imaginais, les jolies petites histoires, tombent à l’eau. Que tu t’es enflammé pour rien. C’est l’impression qui m’est restée quand Ophélia me dit en riant qu’elle s’était trompée de Montoya, en apprenant que mon frère était mannequin. Violent, j’avoue. Mais radical. Peut-être que c’était ce qu’il me fallait pour arrêter de rêver comme un môme…Touché, je baisse les yeux sur mon assiette, mal à l’aise une seconde. Et elle l’a remarqué. Merde. Je veux pas qu’elle se sente coupable. Je vais pas lui en vouloir de…pas être intéressé par moi. Après tout, quand on me voit, c’est normal…Mais je relève la tête quand j’entends sa voix. Et comme un con mon cœur tambourine dans ma poitrine quand je l’entends me glisser un compliment. Pendant une seconde je bug. Est-ce que j’ai bien entendu ce que j’ai entendu ?

Je retrouve mon sourire et je repose les yeux sur elle. Elle est tellement belle…si elle savait comme j’ai envie de prendre sa main, comme je crève de pas me pencher au-dessus de la table et de l’embrasser…Mais j’ai tellement peur de me prendre un rateau. Qu’elle me hurle dessus que je suis qu’un pédophile ou je sais quel autre truc monstrueux… Bon sang pourquoi tout est toujours aussi compliqué ?

Heureusement la conversation dévie, et on parle de nos souvenirs d’enfance, avant que je n’embraye le sujet sur Oz. Le fameux Oz, cet espèce de parodie de clip de rap minable qui l’a amenée avec lui à cette fameuse fête étudiante, l’a laissée seule avec ces types qui avaient failli abuser d’elle, et qui m’avait hurlé dessus pour m’être occupé d’elle alors que lui s’était levé je ne sais quelle blondasse dont les seins étaient plus gros que le cerveau. Mon sourire s’agrandit, devenant presque stupide, vu de l’extérieur, quand elle me dit un peu timidement qu’elle aussi était contente que j’aie été là à cette fameuse soirée. Et surtout, que j’étais une belle rencontre. Ca me touche, vraiment. Brusquement l’espoir se ravive dans ma petite personne. Peut-être que…que quand même ?

Je m’enflamme de nouveau, et me fais m’interrompre par la serveuse, qui revient nous tendre la carte des desserts.

-Alors les amoureux ? Vous voulez encore quelque chose ?
-Un cappuccino pour moi s’il vous plait. Et… le millefeuille à la mûre et au pralin. Merci.

Je laisse Ophélia choisir ce qui lui fait plaisir, avant de sourire en entendant sa remarque par rapport au restaurant. Je tente une approche…discrète. Enfin…je lui propose surtout une autre idée de sortie, qui sait.

On pourrait revenir ici un de ces soirs. Si t’as envie. Et…même si t’as pas de soirée de charité organisée par ton lycée…

Je guette sa réponse, suspendu à ses lèvres, et la serveuse revient rapidement avec ce qu’on a choisi. Je hausse un sourcil en voyant qu’elle a dessiné un cœur sur mon assiette avec une fine ligne en chocolat, et j’ose même pas jeter un œil à celle d’Ophélia, craignant ce qu’on a pu réserver à son dessert… Je bois une petite gorgée de café, excellent, et je prends une bouchée de mon dessert. Je soupire de plaisir le temps de savourer, avant de désigner celui d’Ophélia d’un petit geste du menton.

Et toi, ça te plait ?

Je donne encore un coup de cuillère avant de relancer la conversation.

Sinon, qu’est-ce que tu aimes bien faire ? Si…si ça te dit qu’on se fasse une sortie bientôt et … autant que ce soit quelque chose que…que t’aimes…


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HRP : Je voulais pas trop m'avancer mais dans ta réponse tu peux dire qu'ils terminent, que Eddie l'invite et qu'ils sortent si tu veux ^^
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MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyVen 20 Mar - 16:19



❝Je me sens pousser des ailes ...❞
Edward & Ophelia
Edward retrouve le sourire après ma remarque, j'ai levé timidement mon visage pour voir sa réaction et elle me rassure. Il a retrouvé le sourire, je viens d'éviter qu'il m'en veuille à mort. Quelle conne je peux faire par moment, je voulais juste plaisanter mais visiblement ce n'était pas une chose à faire. On évite de sortir ce genre de plaisanterie avec un membre de la famille ou le meilleur ami. Je ne sors pas souvent avec un garçon, même si pour le coup ce n'est pas un véritable rancard. Du coup j'ignore ce qui se fait et ce qu'on évite. La prochaine fois, je le saurais, c'est un bon point pour moi. Evidemment, j'aurais aimé que ce soit un vrai rancard, il est certes différent d'Oz mais c'est justement ce que j'aime chez lui. Je crois qu'en ce moment j'ai besoin de stabilité, d'être rassurée et il serait parfait. Mais je prends mes rêves pour des réalités, jamais il ne verra en moi une copine potentielle, il va falloir que je me réveille avant de souffrir.
La serveuse revient vers nous, nous appelant encore "les amoureux". C'est très gentil de sa part, on sent bien que ça part d'une bonne intention mais j'avoue que j'aimerais beaucoup qu'elle arrête. Ca me gêne affreusement parce que ce n'est pas le cas, on est pas amoureux. Moi je l'aime bien, c'est évident, mais je n'ai pas envie qu'il refuse de sortir de nouveau en ma seule compagnie pour éviter qu'une serveuse refasse de nouveau cet impair. Peut-être qu'en rentrant ce soir, il va se dire que c'était bien mais qu'il faudrait réellement qu'il se trouve une nana de son âge pour réellement s'amuser. La prochaine fois, il me présentera sa nouvelle copine et moi je n'aurais plus qu'à sourire et faire semblant d'être heureuse pour lui alors qu'au fond, je n'aurais qu'une seule envie, m'enfermer dans ma chambre, dans le noir et pleurer toutes les larmes de mon corps.

"Une mousse au chocolat pour moi."

Ce n'est pas l'idéal pour garder la ligne mais sincèrement ça n'a jamais été mon problème. Non pas que mon métabolisme brûle rapidement les graisses, mais jusqu'à ce que je sois adoptée par Bruce, on ne pouvait pas dire que j'avais réellement l'occasion de me goinfrer. En plus je donnais souvent un peu de ma bouffe à des sans-abris, parce qu'eux n'avaient pas l'occasion de faire de vrais repas, alors que moi j'en avais un trois fois par jour à l'orphelinat. Ce n'était pas aussi bon qu'ici, loin de là même, mais c'était toujours ça. On ne crache pas sur la nourriture quand on n'a pas d'argent. On plaisantait souvent sur les compétences des cuistots, mais sincèrement on était quand même content de pouvoir manger à notre faim. Depuis un an, je ne me prive pas pour manger ce qui me plait et c'est vrai que j'ai pris un peu de poids, mais ce n'est pas catastrophique. J'ai toujours la taille fine, j'ai juste un peu plus de chair, ce qui n'est pas forcément un mal. Je commencerais à faire attention si vraiment je grossie trop, mais pour le moment ce n'est pas un problème majeur dans ma vie.

"Ca serait génial !"

Me contentais-je de répondre en illuminant mon visage d'un grand sourire. Oui ce serait vraiment génial de revenir ici pour se faire péter la panse et surtout en sa compagnie. Je suis aux anges, je me sens si bien avec lui. Ce serait encore mieux s'il me tenait la main, s'il me disait que j'étais belle et qu'il était content d'être avec moi, mais je crois que je ne peux pas trop en demander, je suis déjà extrêmement chanceuse d'être ici, ce soir, avec lui. La serveuse revient avec nos desserts. Je vois un dessin sur son gâteau et je constate que j'ai le même sur le mieux. Ca devient gênant et fatiguant. Ils sont bien gentils mais va falloir qu'ils arrêtent leur connerie avant que j'explose. Je tente de faire comme si je n'avais rien vu et je plante ma cuillère au milieu. Le dessin disparait assez rapidement, tentant vainement de faire comme s'il n'y avait rien eu. Eddie me demande si ça me plait et je hoche la tête en souriant. Je dois avoir du chocolat partout sur la gueule, comme les gosses. Je ne sais décidément pas manger.

"Ce que j'aime ? Heu ... excellente question, laisses moi réfléchir ... J'aime ... les fêtes foraines, le cinéma ..." Je me rends rapidement compte que les deux exemples que je venais de citer n'étaient pas des activités très adultes. Tout le monde va au cinéma, bien entendu, mais c'était assez enfantin. Et je ne parle pas des fêtes foraines. Lui rappeler inconsciemment que je n'étais qu'une gamine n'était pas jouer en ma faveur. Ce que je peux être conne parfois. "'fin j'aime pleins de choses, en fait je ne suis pas très difficile ... et toi ?" J'aurais dû lui citer des trucs classes, qui en jette, mais rien ne me viens. Je n'ai jamais eu l'occasion de faire beaucoup de choses jusqu'à présent alors forcément, je suis rapidement à cours d'idée. Nos desserts sont terminés, nous allons pouvoir nous en aller. Eddie insiste pour payer, je trouve ça gentil de ça part mais j'avais de quoi payer. Je crois que c'est quelque chose qui se fait, que les garçons payent aux filles, enfin c'est souvent comme ça dans les films. J'enfile mon gilet et nous nous en allons. La serveuse nous souhaite une bonne fin de soirée, je n'ose imaginer ce qu'elle a en tête. Elle serait bien déçue si elle connaissait la vérité. Nous nous retrouvons sur le perron, je suis gênée, j'ignore ce qu'il faut faire ou dire pour se dire au revoir ...


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MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyLun 23 Mar - 12:42



Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi
Ophélia & Eddie


Je souris, content de voir que ma proposition de sortir avec elle a l’air de lui plaire. Ouais, je pense qu’objectivement, l’adjectif « génial » est quand même un signe plutôt encourageant qu’une de ses idées plait.

Parfait ! Bon par contre je…on va dire que j’ai des goûts un peu spéciaux. Par rapport à la majorité je veux dire. J’aime le jazz ou la vieille soul… J’aime les films en noir et blanc, ou un peu spéciaux. Pas les gros blockbusters pop-corn movie. Après, on aime ou on aime pas mais…j’aimerais bien te…te faire rentrer dans mon monde. Enfin je t’oblige à rien hein ! Si ce que j’écoute te fait saigner les oreilles ou si ce que je te montre te barbe prodigieusement ou te file envie de dormir, hésite pas à me le dire ok ! On trouvera bien des trucs à faire qu’on aime tous les deux si jamais…

Eh oui, je suis un peu à part, et ça a pas toujours joué en ma faveur. Dire que je préfère une bonne vieille séance de ciné dans une petite salle sympa qu’une sortie en boite, ou que j’écoute pas les derniers trucs qui pourrissent la télé et la radio me font un peu passer pour un alien. Ca a pas toujours été facile, même si j’essaye de faire des concessions. Juste…ça m’intéresse pas. Je trouve ça lourd et chiant. Et j’espère juste que…sans qu’elle devienne fan hystérique, elle soit assez curieuse pour me suivre, au moins un peu, dans ce que j’aime faire. Et j’aimerais aussi découvrir ce qui lui plaît, à elle. Pour l’instant, elle m’a déjà assez prouvé que c’est pas une fille comme les autres…

Je suis plus allé à la fête foraine depuis des années mais pourquoi pas ! Ca peut être sympa ouais !

Je termine mon dessert et mon café, et invente une excuse pour filer au comptoir régler l’addition pour nous deux. Hors de question qu’elle paie, et je ne veux pas la mettre mal à l’aise. Je reviens vers elle et lui dit qu’on peut s’en aller, lui accordant un petit sourire d’excuse pour avoir payé sans même lui avoir demandé son avis. On nous ramène nos manteaux, je l’aide à enfiler le sien, avant de la raccompagner à l’extérieur.

Une fois dehors, je vois la buée qui se forme devant nous, alors qu’on se tient un peu gênés l’un face à l’autre. Nerveusement, je sors mon paquet de clopes de ma poche, comme mon zippo et je m’en allume une, les mains pas super assurées.

C’était…c’était chouette cette soirée. Ecoute je peux jeter un œil si y’a des trucs sympa à faire dans les prochains temps sur Gotham et je te tiens au courant ? Y’a un club de jazz où je vais de temps en temps…on…pourra même danser. Enfin si tu veux. Sinon c’est…c’est pas grave. Et je pourrais t’emmener dans ma salle de ciné préférée. Tu me…me diras.

On reste plantés l’un face à l’autre, gênés et maladroits, et je termine ma clope, que j’écrase dans le cendrier placé devant le restau. Comme je sais pas trop quoi dire, je romps le silence.

Je…ben écoute rentre bien…et ça m’a fait plaisir. Encore une fois…t’es…t’es très jolie ce soir…

Je lui souris, nerveux, et je la vois qui se tourne vers la limousine Wayne qui s’approche en un soupir. Elle me sourit une dernière fois, avant de tourner les talons et de me dire un dernier au-revoir. Allez. Allez Eddie. T’en meurs d’envie. Et si elle me mettait un vent ? Oh et puis merde, la vie est trop courte ! J’ai le cœur qui bat vite alors que je me mets à marcher vers elle et je lui attrape la main, avant de la ramener vers moi. Mon bras entoure sa taille alors que je plonge mon regard dans le sien.

Ophélia…je…je t’en prie me déteste pas pour ce que je vais faire…

Et mon autre main vient se glisser sur sa joue alors que je penche vers elle et que je lui donne le baiser qui me brûle les lèvres depuis des semaines. En priant pour qu’elle ne me gifle pas.


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HRP : ça y est, on y arrive enfin!!
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(Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) _
MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyMar 31 Mar - 13:11



❝Je me sens pousser des ailes ...❞
Edward & Ophelia
Avons nous des goûts différents ? Certainement, même si pour être franche je n'en sais rien. Je n'ai jamais pris le temps de réellement réfléchir à ce que j'aimais ou ce que je n'aimais pas. Je ne suis pas réellement difficile comme personne, je m'adapte à tout ou presque. J'aime des choses, bien évidemment, comme le groupe d'Aaron, qui me transporte à chaque fois qu'ils jouent ou encore aider les autres. Mais après, je n'ai jamais eu l'occasion de regarder des vieux films en noir et blanc. En soit, comme ça, je trouve ça un peu ringard, mais pour lui, je serais prête à faire un effort pour découvrir. Peut-être que ce n'est que des aprioris, peut-être que ce n'est pas si ringard et que j'adorerais ... peut-être pas. Je ne me vois pas passer mes soirées coincées entre les quatre murs de la bibliothèque, mais une fois de temps en temps, je peux faire un effort. Surtout si je peux passer mon temps à l'admirer étudier, ça je ne m'en lasserais certainement pas. Je suis grave comme fille et certainement pas aussi mature qu'il voudrait le croire, mais en même temps j'aurais beau lutter contre mon âge, je n'ai que 17 ans ... Enfin bientôt 18, le 1er mai ...

"Je ne sais pas si j'aime ou déteste, je n'ai jamais eu l'occasion ni d'écouter du jazz, ni de regarder des vieux films ... ça sera l'occasion de découvrir."

Je me sens un peu rougir quand il parle de fête foraine. Je me sens tellement conne d'avoir dis ça. J'aurais pu dire n'importe quoi, mais moi je balance que j'aime les fêtes foraines. Bon c'est vrai, je trouve ça géniale, c'est beau, tout éclairé et c'est fun. Et puis on est heureux quand on est là bas et j'aime être dans un lieu qui me donne le sourire. Je me sens un peu gênée, lui qui me donne des exemples classes de choses qu'il aime et moi je balance un truc naze. Pauvre conne ...

"Non mais t'sais on est pas obligé ... j'sais que c'est naze et ringard de parler de fête foraine ..."

La prochaine fois, je n'aurais qu'à dire que je veux aller au cirque, comme ça il me prendra par la main comme font les grands frères et m'emmènera en voir un. Bon cela dit moi j'aime les cirques aussi, mais je devrais peut-être attendre un peu pour lui faire cette révélation, tout comme les zoos, les aquariums et tout les trucs de gamins. Mais je n'y peux rien, ce n'est pas comme si on a toujours l'occasion de s'extasier devant des tours merveilleux, ou devant des animaux. Les hommes sont des animaux, mais au moins ceux qui sont en cage sont beaux. Après, je n'aime pas l'idée de les savoir en cage, j'aurais préféré les voir à l'état sauvage, libre et heureux, mais parfois, c'est un mal nécessaire pour préserver leur survie ... Nous sommes véritablement des monstres, nous sommes à l'origine d'un nombre incommensurable d'extinction d'espèces.

Le repas terminé, la soirée touche à sa fin. C'est triste mais c'est ainsi. Nous avons passé un très bon moment, moi en tout cas j'étais aux anges, mais maintenant il faut rentrer. Je suis bien, rassasiée et ravie d'avoir une merveilleuse soirée en sa compagnie. Je n'ai pas envie que cette soirée s'arrête mais je ne peux décemment pas l'obliger à rester avec moi par caprice et je doute que Bruce et Alfred soient d'accord de toute façon. Nous nous retrouvons sur le perron, devant le restaurant et nous sommes gênés. J'ignore ce qu'il faut se dire dans ces moments là, alors je préfère regarder mes chaussures, sourire bêtement de temps en temps et regarder les gens qui passent. Il finit par rompre le silence et me propose de me montrer l'endroit où il aime écouter du jazz. Je trouve que c'est une bonne idée, plus parce que ce sera une nouvelle soirée en sa compagnie que parce que nous allons écouter du jazz.

"Oui ce serait génial, je suis curieuse de voir où tu passes tes soirées ..."

Je suis toujours gênée quand je lui réponds, j'ignore s'il y a une phrase mieux qu'une autre à sortir dans ce genre de moment. J'aurais peut-être dû lui dire que j'étais curieuse de connaître un bar où on peut écouter du jazz, que je trouve cette musique magnifique ou une connerie dans ce genre là, mais je ne me vois pas lui mentir. J'ignore tout sur le jazz, je ne sais même pas si je vais aimer ou non cette musique. Tout ce que je sais, c'est que j'ai envie de mieux le connaitre lui et que je suis prête à faire de nouvelles découvertes en sa compagnie. J'espère aimer ce qu'il aime, sans pour autant me forcer si vraiment ça ne passe pas. Après tout, nous ne sommes pas ensemble, ce serait stupide de faire semblant d'aimer quelque chose que je n'aime pas, juste pour faire bonne impression. Il me souhaite une bonne soirée, me fait un dernier compliment, qui me fais rougir légèrement, encore une fois. Je le salue de la main, puis j'achève mon geste en me tournant vers la limousine qui vient de se garer à quelques pas de nous. Je passe une mèche de cheveux derrière l'oreille et je me dirige vers la voiture. Il veut certainement finir sa soirée avec des amis ou juste seul, je l'ignore. C'est compréhensible, même s'il m'apprécie, je n'ai pas envie qu'il se sente obligé de me sortir, il a le droit de ne pas avoir envie de me voir. Devrais-je le lui dire ? Je ne veux pas qu'il se force ... Je sens quelqu'un m'attraper la main, Eddie m'appelle. Je me retourne et sans même que je ne m'en rende compte, je suis dans ses bras. Il me demande de ne pas lui en vouloir, je ne comprends pas, tout va un peu vite pour moi. Je sens sa main glisser sur ma joue et ses lèvres se déposer sur les miennes. Surprise, oui je le suis, mais pas seulement. Au comble du bonheur est un doux euphémisme en cet instant, croyez moi. Je lui rends son baiser une fois la surprise passée. M'a-t-il embrassé parce qu'il en avait envie ou parce qu'il croit me le devoir ? Il faut que j'arrête de me prendre la tête et que je profite de cet instant. Une fois le baiser achevé, j'entre-ouvre la bouche quelques secondes avant enfin de pouvoir dire ce que je pense.

"Tu ... tu avais envie de le faire ? ... enfin ... je ... " mon esprit s'embrouille, je n'arrive plus à faire des phrases correctes. Je voulais vérifier qu'il en avait vraiment envie, mais j'étais incapable de trouver mes mots, tout s'entre-mêlés dans mon esprit, c'était l'horreur. Pourtant, malgré tout, j'étais aux anges, sur un petit nuage. Il venait de m'embrasser.


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MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyVen 3 Avr - 17:09



Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi
Ophélia & Eddie


J'y ai pensé toute la soirée. J'y ai pensé depuis des jours, des semaines. Mais jamais, jamais j'ai été sûr, jamais j'ai été certain qu'elle en avait envie aussi. Qu'elle allait pas me repousser. Se marrer en me disant que je peux toujours rêver pour intéresser une fille comme elle. Hurler en me traitant de pédophile dégénéré. Tout ça en même temps. Mais ça fait des semaines que j'en ai envie, des semaines qu'elle m'occupe l'esprit, et il vaut mieux se prendre une douche froide et être sûr, que d'espérer pendant des plombes et d'avoir le coeur brisé en apprenant qu'elle voit quelqu'un d'autre. Pire que tout, l'espèce de crétin qui m'avait mis un coup de poing le jour où je l'ai rencontrée.

Alors tant pis pour les risques de gifle. Après de longues minutes à tenter désespérément de retarder le moment où on allait devoir se quitter, à parler de tout et de rien dans le froid, je me lance. Quelque chose me dit que je dois pas la laisser filer. Alors, aussi anxieux qu'avant d'ouvrir la lettre d'admission à l'école du barreau, je l'attrape par la main alors qu'elle s'éloigne et je la ramène vers moi. Déjà, elle ne hurle pas et ne me repousse pas. Mais avant de me lancer, je m'excuse d'avance. Et c'est seulement là que je pose enfin mes lèvres sur les siennes. Mon coeur tambourine dans ma poitrine alors que je sens le goût du chocolat.

Et je me retiens de soupirer de soulagement quand je la sens me rendre mon baiser. Merveilleux! Je la serre un peu plus contre moi, alors que ma main reste sur sa joue, la caressant doucement. Ca y est, ça y est c'est en train de se faire. Et je me sens libéré d'un tel poids! Toutes mes questions, mes doutes s'envolent en une seconde, en la sentant simplement répondre à mon baiser. Pendant de longues secondes je me contente simplement de caresser ses lèvres des miennes, sans aller plus loin, avant de rompre le baiser.

Je la vois qui lève les yeux vers moi, un peu perdue mais sans chercher à me fuir. Elle a l'air si fragile, comme ça, entre mes bras, et je ris quand je l'entends me demander si je l'ai embrassée parce que j'en avais envie. Je glisse lentement une mèche de cheveux derrière son oreille.

En fait non, pas du tout, mais tu vois j'ai été forcé par une armée de yakuzas qui sont planqués un peu partout autour du restau...

Je me penche et dépose un autre baiser, beaucoup plus rapide sur ses lèvres.

Bien sûr que oui j'en avais envie. J'en ai envie depuis un bout de temps mais j'ai jamais osé...me lancer avant ce soir. J'espère...que...enfin...Ophélia... Je t'aime beaucoup et je...j'aimerais vraiment passer plus de temps avec toi...si...t'en as envie bien sûr...


Mon sourire s'efface un peu alors que je plonge mon regard dans le sien, attendant sa réponse. Parce que même si elle ne m'a pas envoyé bouler, ni giflé, ni crié au viol, rien ne dit qu'elle a envie de plus que d'être une simple amie. Alors je suis là et j'attends sa réponse...


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MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyDim 12 Avr - 15:55



❝Je me sens pousser des ailes ...❞
Edward & Ophelia
Perdue je l'étais, assurément mais qui ne le serait pas ? J'ai désiré ce moment ardemment mais n'avais jamais réellement au fait qu'un jour il se produirait. Je suis bien trop jeune, bien trop immature et pas franchement assez jolie pour plaire à quelqu'un comme Eddie. Je n'ai pas un QI exceptionnel, je ne suis pas une mordue de boulot, j'ignore où mes pas vont me mener, me contentant de survivre à cette année avant de penser à la suivante. Je ne suis qu'une gosse des rues, un peu perdue, encore un brin esseulée par ce nouveau monde qui s'offre à moi. Pas méchante pour un sous, je suis bien trop naïve pour affronter les dangers qui m'attendent. Je ne sais même pas comment j'ai pu faire pour survivre jusqu'à présent, il faut croire que malgré ma capacité à me foutre dans les emmerdes, j'ai aussi la capacité à bien m'entourer. En cet instant, je suis dans ses bras et j'y suis bien. Je n'ai pas envie d'en bouger, me refusant à l'idée que la séparation est proche et que je vais devoir monter dans la limousine. Alfred doit bien se marrer tient à nous voir ainsi, se rappelant peut-être les premiers flirts de Bruce. Je serais curieuse qu'il m'en parle, même si je dois lui sortir les vers du nez ...
Quand Eddie me parle d'une armée de Yakouzas, je ne peux m'empêcher de rire. Evidemment, ma question est stupide mais qui puis-je ? Il me perturbe tellement.

"C'est vrai que pour eux ça doit être d'une importance capitale que nous nous embrassons ... Nous venons de sauver toute une nation ..."

Lui répondis-je en plaisantant à mon tour. Je ne me connaissais pas avec autant d'humour, il faut croire qu'il est contagieux. Je me sens bien et plus encore quand il dépose de nouveau ses lèvres sur les miennes. J'aimerais qu'il ne les enlève jamais, j'aimerais rester à jamais dans ses bras. Malheureusement ce n'est pas possible, le temps suit son cours et nous allons devoir faire de même. Mon coeur bat encore un peu la chamade, mais j'ai l'impression qu'il vient enfin de trouver son rythme de croisière, aligné à celui d'Edward. C'est stupide de penser ça, je m'en rends bien compte mais j'aime bien l'idée.

"Evidemment que j'en ai envie ..."

Lui répondis-je en lui offrant un énorme sourire. J'ai l'impression que je n'arriverais jamais en enlever ce stupide sourire de mon visage, qu'il est fixé là à jamais. Je dois avoir l'air bien cruche, il va rapidement regretter de m'avoir embrasser. Mais je suis si bien que je n'ai pas envie d'arrêter de sourire, je n'ai pas envie d'arrêter de le regarder avec cet air presque idolâtre. Je peux enfin me lâcher, lui laisser voir mon penchant plus que prononcé à son égare. Comment pourrais-je ne pas être attiré par lui, il est parfait ou presque. Il est drôle, beau garçon, intelligent, cultivé, patient, un peu maladroit, courageux, téméraire et il conduit une moto ... wouhai ça n'a rien à voir, mais moi je trouve ça trop cool.


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(Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) _
MessageSujet: Re: (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) (Terminé) Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi ... (Eddie & O.) EmptyMar 21 Avr - 20:26



Je me sens pousser des ailes quand je suis avec toi
Ophélia & Eddie


J'ai flippé de façon royale, comme un ado qui va demander pour la première fois à une fille de sortir avec lui. Pire qu'à mon premier match de championnat en Angleterre. Et là, après des jours à me tarauder, à me torturer les méninges, je me sens un peu con en me disant qu'au final, j'aurais peut-être dû tenter ma chance plus tôt. Enfin, c'est pas dit que le résultat soit le même. Oh et puis Eddie ferme-là, elle est dans tes bras, elle t'a rendu ton baiser, tu veux quoi de plus?! C'est vrai. Je compte  bien profiter du moment présent. Et pourtant dans mon crâne y'avait une bonne dizaine de raisons pour qu'elle refuse. Plus jeune que moi, mieux à faire, fille adoptive du milliardaire Bruce Wayne... Il faut croire qu'elle a des pensées suicidaires finalement. Et tant mieux pour moi.

Alors que je sors une blague débile pour détendre l'atmosphère, je souris encore plus quand je vois qu'elle rentre dans mon jeu et me répond sur le même délire. C'est ça que j'aime avec elle. D'autres filles auraient trouvé ça con. Auraient levé les yeux au ciel. Non. Elle est sur la même longueur d'ondes que moi.

Mieux que ça. Nous venons de sauver l'humanité...

Et on rit comme deux cons alors que je la tiens toujours contre moi, et la rassure sur mes intentions. Elle pense sincèrement que je vais jouer au con?

Ok eh bien tu...me dis quand tu veux qu'on se voie...je ... on pourrait...aller à la fête foraine comme t'as dit ou...

Je réalise tout d'un coup qu'il y a la limousine juste à côté de nous et que le majordome Wayne a dû assister à toute la scène. Enfin, plus que dû...il a clairement tout vu. Et ça veut dire qu'il va tout raconter à Bruce Wayne. Oh la vache maintenant j'ai un super coup de flippe. Si jamais ça passe mal, il peut lancer les chiens de l'enfer à mes trousses vu les moyens qu'il a. Merde...j'ai vraiment pas intérêt à déconner... Je lui caresse encore une dernière fois la joue avant de lui sourire.

Bon, il se fait tard ma belle et... j'aimerais pas me mettre Bruce Wayne à dos parce que je te fais rater la permission de minuit. J'essaie de gagner des points tu vois!

Sans la lâcher, je me tourne un peu et fais un petit signe au majordome, qui attend depuis de longues minutes maintenant, dans la voiture.

Allez, on va laisser Alfred rentrer... ça doit pas être très fun pour lui... Je t'appelle demain? J'ai...j'ai vraiment passé une super soirée Ophélia...vraiment super...

Mon pouce effleure un peu la peau douce de sa joue avant de me pencher vers elle pour un nouveau baiser rapide. En souriant comme un con. Je la lâche enfin à regrets et recule d'un pas.

Dors bien...

Je la regarde tourner les talons et rentrer dans la limousine. Et même après qu'elle soit partie,je reste planté sur ce trottoir, avant de rentrer chez moi. Je chantonne à moitié sur le chemin du retour et je m'écroule dans mon lit, un peu grisé par le champagne, et surtout par ses lèvres. Moi, Eddie, je sors avec l'héritière Wayne. Non...je sors avec Ophélia...

FIN (et merci pour ce RP!)


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