« Lady Passion »

Je vaquais entre les convives et les conversations les plus futiles possible, une des raisons pour lesquelles je ne veux pas faire parti de la haute société. Toute les conversations de ces gens sont centrés sur leurs richesses, leurs nouvelles acquisition et/ou les batifolages en tout genre, les interventions chirurgicales des autres, toutes ces choses qui rendent ce milieu inintéressant. Je pris une énième coupe de champagne, en remerciant le serveur, puis je lui demandais poliment s'il était possible qu'il me rapporter un verre de whisky avec un regard pouvant charmer un homme de dieu. Ce dernier balbutia un ou avant de se faufiler rapidement dans la foule pour accomplir sa tâche, cela me fit légèrement rire. Je reposais mes lèvres sur le liquide dorée quand le PDG de Wayne Enterprise pris la parole pour présenter leur nouvelle invention. Enfin quelque chose d'intéressant dans cette soirée ! Interrompant la conversation que j'avais avec un homme masqué de noir et une femme corpulente que je présumais être sa mère -ils devraient passer chez moi que je m'occupe de ce cas d'Oedipe d'ailleurs- je me tournai vers la scène. Entre temps des jeunes hommes avait emmené un lourd chargement drapée sur la scène, quelques explications de Monsieur Fox plus tard, le voile de mystère avait disparu pour nous montrer une création incroyable. Un tissu rendant invisible, une invention qui réfutait de l'impossible jusqu'à ce qu'un brillant chef d'entreprise oeuvre pour la rendre réelle.

J'étais littéralement ébahi, la personne qui me ramena sur la terre fût le serveur m'apportant ma boisson favorite, je finis mon premier verre avant de prendre celui contenant du whisky. « Merci, c'est très aimable de votre part ! » dis-je en souriant avant de déposer un baiser sur sa joue puis me confondre dans la foule. J'adorais embrouiller l'esprit des jeunes comme ici. Toujours en train de marcher, j'essayais d'atteindre le fameux créateur qui nous avait présenté une telle découverte pour lui parler. Depuis mon enfance j'avais toujours rêver de lui parler des nombreuses revue scientifique que j'avais parcouru mais aussi de la psychiatrie. Malheureusement je fus interrompu par une coupure de courant qui me fit soupirer, je savais déjà que je n'aurais pas ma conversation aujourd'hui. La lumière revint pour montrer que ce qui avait fait parler ce soir, avait déjà été dérobé. Bien sur le "ne paniquez-pas" ne fonctionna pas du tout, je me dirigeai vers le bas pendant que la foule se ruait vers la sortie. Il n'y avais pas de quoi s’effrayer, j'avais déjà passé plusieurs heures, seule, avec des sociopathes, donc ceci ne me faisait aucun effet. Je récupérais la bouteille de whisky qui traînait au niveau du bar avant de me diriger vers la sortie lentement pour que le bouchon se défasse avant mon arrivée, je m'arrêtais au vestiaire pour récupérer mes vêtements. Bien sûr, je dû le faire moi-même, l'employée avait fui, elle aussi. Alors que je dépassais la porte, je défis doucement le noeud de mon masque, portant ma cape à la main pour dissimuler l'alcool. Le spectacle était à l'extérieur, la foule effrayée était vraiment spectaculaire, je donnais mon identité pour qu'on me contacte puis je m'écartais du troupeau qui m’oppressait. Si les policiers voulait m'interroger, j'étais encore dans les parages à tenter de quand même profiter de cette soirée en compagnie de Monsieur Jack Daniel.

Oh une coupure de courant, comme c'est étonnant … ou le signal que je pouvais agir rapidement et c'est ce que je fis. Ni une, ni deux, je décrochais le bas de ma robe et laissais apparaître un pantalon très près du corps qui me permettait d'agir silencieusement et plus aisément qu'une grande robe. Je met en place les lunettes à infrarouge que l'on m'avait prêté pour cette mission et voilà j'avais une vision parfaite de la salle. Je regardais brièvement les gens étonnaient de cette pane de courant mais ne m'y attardais pas plus que ça. Je saute rapidement sur la scène et m'empare délicatement de la nouvelle invention. Je la met en boule, sans l'abîmer et je m'éclipse, attrapant au passage le bas de ma robe pour pouvoir le remettre une fois ma mission terminée. Tout cela n'avait durée que quelques instants, personne ne m'avait vu et personne ne s'attendait à ce que l'invention soit volée, pas au milieu de la sécurité et pourtant …

Quand je revins, la lumière était revenue et la découverte du vol à peine réalisée. Mon bas était remis en place et les lunettes avaient repris leur place dans l'une des poches de mon pantalon. Ni vue, ni connue. L'invention était en lieu sûre, endroit que mon boss m'avait indiqué pour permettre l'extraction sans difficulté. J'avais fais ma part de marché, ils se débrouilleraient pour le reste. Franchement je ne serais pas étonnée qu'elle ne soit plus à sa place et qu'elle soit déjà loin en connaissant M. Dawne. La panique commença à envahir la pièce et je ne fis que suivre le reste du troupeau, faignant d'être aussi apeurée que les autres, mais sans trop en faire. Je savais que cette histoire n'allait pas en rester là mais je serais me débrouiller pour m'en sortir. Après tout sans preuve, ils ne peuvent rien faire contre moi, surtout si je n'ai pas l'invention sur moi. Première étape du plan fait, maintenant le plus long et ennuyant restait à faire et j'avais suffisamment l'habitude pour pouvoir le supporter et le passer haut la main.