Ma ville c’est ma ville et je n’ai pas la moindre envie de la quitter. Elle est peut être pas parfaite, elle a peut être des défauts, je le sais bien, mais en même temps qui n’en a pas ? Vous pouvez me citer une personne, ou une chose qui est parfaite ? Non ou alors c’est de la mauvaise foi. Et puis quand on y a vécu, on sait que Gotham n’est pas aussi sombre qu’ils le disent tous. Oui même moi qui suis née dans le clan des mafieux. Nous avons une architecture magnifique, et il y a des gens qui se battent pour que le bien règne. Oui Gotham est pourrie, mais Gotham a quand même des héros. Des gens qui font que les méchants comme moi puissent exister, toute chose a sa Némésis, un méchant sans opposition n’est pas aussi méchant que ça. Nécessairement on a besoin d’un méchant, et d’un gentil. On a besoin de forces qui s’opposent, c’est la nature humaine. Mais pas la peine de partir intérieurement dans des considérations philosophiques aussi importantes. Je vous assure je suis une simple femme un peu débile. Vous le savez non, la bimbo qui ne pense pas.

Son honnêteté était un très bon point dans la balance, je devais bien l’avouer, j’aimais bien les personnes qui ne se prenaient pas pour des dieux. Et le fait qu’il avoue et demande comment ça se passait pour le moment le rendez vous me fit sourire. Mais me toucha aussi. J’étais moi aussi honnête et c’était un point que j’aimais à respecter. Une fille franche c’était rare. Je souris de toutes mes dents. « Mais je suis une espèce en voie de disparition Jason, tu ne savais pas ? » je me moquais de moi même. Et je m’auto parodiais, c’était vraiment drôle. Du moins pour moi, la plupart des gens sont décontenancés et ne savent pas trop quoi dire d’autre après. Mais je pense que monsieur Todd a toujours de la répartie a revendre et qu’il trouvera certainement quoi dire.

Il me demandait ensuite si je faisais du sport, ce à quoi je répondais avec franchise, oui j’adorais le sport, et j’aimais aussi me gaver de quelques pâtisseries, mais j’adorais me promener dehors, que ça soit en footing ou en simple marche, je n’avais pas peur d’échanger mes Louboutin pour des Adidas. Sans faire de pub bien sûr. Ma question suivante était très peu déguisée, oui bien sûr il est toujours utile de savoir ce qu’un homme aime chez une femme surtout quand l’homme en question est intéressant comme Jason. Il me répondit tout d’abord le cliché. Seins et fesses je souris largement, non il n’était pas ce genre du moins je ne le pensais pas vu notre discussion depuis tout à l’heure. Oh cela ne voulait pas dire que ça ne l’intéressait pas hein attention un homme reste un homme. Une fille qui se respecte, amusante et pas ennuyante. Je souris doucement. Bien voilà un homme qui sait ce qui est bien. C’était une parfaite description de moi, mais je ne pris pas sa description pour moi. Mais cela dit, en étant honnête, ça me touchait quand même. « Je vois. En gros tu n’aimes pas les carpettes. Ou les filles qui n’ont que leur physique pour elles. » je souriais largement puis ne pus m’empêcher d’ajouter, avec ma provocation habituelle « Bien j’ai toutes mes chances alors. » je haussais un sourcil pour rigoler, oh il pourrait me remballer s’il le voulait je l’aurais bien cherché et ne m’en formaliserai pas.

Le petit jeu était donc terminé. Je souriais doucement oui tout avait une fin et le jeu avait été plutôt révélateur de sa personnalité je dois avouer que c’était agréable. Quand à moi j’étais une personne intéressante. Je souris largement prenant ça pour un compliment puis répondis à sa question. « Certainement, je suis aussi accro au sucre qu’au sport. » puis joueuse comme j’étais je voyais déjà un nouveau jeu se profiler à l’horizon. Un demi sourire se dessina sur mon visage et je repris la parole après avoir croisé les jambes et posé on dos contre le dossier. « Tu n’as qu’a deviner quel dessert je vais prendre ? Maintenant que tu me connais un petit peu plus ? » oh bien sûr il était en droit de refuser, je ne forçais personne à faire quoi que ce soit moi. « Mais seulement si toi aussi tu en prends un et que je devines ce que tu commanderais. » ça allait bien entendu dans les deux sens. Je croisais les bras sur ma poitrine et l’observait. S’il n’était pas partant nous pourrions très bine payer chacun notre part et passer à autre chose pour la suite de ce « rendez-vous ».

-Non, mais si tu le dis, je veux bien te croire. je ne pus m’empêcher de rire. Je l’étais en effet, mais ce n’était pas toujours un cadeau, demandez à Nevada par exemple. Je pense qu’il ne trouverait pas bien que je sois franche, et en même temps ce n’est pas ma faute s’il est le larbin de papa. Mais oui nous étions quand même en voie de disparition. Enfin c’était mon avis personnel. Je n’en voyais plus beaucoup. De nos jours les filles se sa jouent, s’inventent des personnages. Les filles n’ont plus aucune estime d’elles. Du moins les filles d’où je viens. Mais la franchise est une vertu rare. Certainement parce qu’elle est à double tranchant. Je souris sur sa remarque mais n’ajoutais rien.

-Mais le physique, c'est quand même bien. là par contre je ne pus m’empêcher de rire doucement et de hausser les épaules. Oui en effet, c’est quand même bien. « C’est sûr que si la fille est super franche, intelligente et intéressante, mais qu’elle est moche ça refroidit. » je n’avais pas dit ça avec ironie, c’était un constat simple. Oui on nous rabache les idées de « beauté intérieure » mais c’est vrai certes. Mais qu’on ne vienne pas me dire que le physique n’a pas d’intérieur. Une personne belle intérieurement, avec un physique ingrat, malheureusement … ça peut bloquer. Il faut pas s’y arrêter mais y’ aura toujours un moment ou ça posera problème. Oh moi je ne dis pas ça pour moi hein, j’ai une beauté qui irradie tout ce restaurant. Mmh oui toujours aussi modeste.

Le repas touchait à sa fin. Oh bien sur il ne faut pas oublier le dessert. Et d’ailleurs une nouvelle fois je lui proposais un jeu. Je suis joueuse oui, ne l’oubliez pas. cependant je lui laisse la chance et la possibilité de refuser, je ne force personne à rien moi. Mais il semble accepter et se prendre au jeu. Je le laisse réfléchir quelques secondes ce qui me sert également pour étudier ce que lui pourrait manger. Je le vois bien prendre quelque chose d’assez traditionnel. Sans être classique, mais une bonne valeur. Une valeur sûre quelque chose que l’on peut trouver partout mais que pourtant on apprécie à chaque fois. Mais il propose en premier. -Ok, alors je crois que toi, tu vas prendre une crème brûlée. je souris largement. Non malheureusement ce n’est pas mon choix, mais c’est pourtant ce que j’aurais pu prendre. Je hochais négativement de la tête. « Hé bien non, mais si ça peut te rassurer, j’aurais très bien pu prendre ça si je n’avais pas vu qu’ils avaient de la panna cotta. » toute cette crème légère et le coulis de fruit rouge dessus me faisaient déjà baver d’avance. « Et toi tu prendra une … tarte aux pommes ? » oui je le voyais bien prendre ce délicieux dessert. Mais … peut être que j’avais faux sur toute la ligne.


AHHH Je suis désolée ce post est nuuul ! … je me rattrape au prochain !

Oh bien sûr que le physique comptait. C’est certain et ce qu’on soit intéressé par les hommes ou par les femmes, le physique compte toujours. C’est une chose évidente. -Et c'est pareil pour les mecs. j’acquiesçais avec vigueur. « bien sûr ça marche pour les hommes et pour les femmes. Un mec super intelligent mais moche comme un balai ça peut refroidir. Et à l’inverse un mec super baraqué qui a le QI d’un petit pois. » et moi quand je n’aime pas quelqu’un. Que ça soit physiquement ou bien mentalement, voir les deux ça peut aussi arriver, je ne m’en cache pas.

Deviner le dessert peut être une activité assez amusante. Sauf que non, il se trompait. Ce n’était pourtant pas loin hein. Mais le panna cotta. Il semblait d’ailleurs ignorer ce que c’était. Oh ce n’est pas grand chose. Qu’un simple petit dessert italien. -C'est quoi? Un dessert italien j'imagine? oh bah il devinait bien. Je souriais doucement. « Oui c’est ça, c’est un dessert classique italien, assez simple mais vraiment délicieux. Du fromage blanc avec du coulis de fruits rouge dessus » je souriais. Oui j’étais totalement fan de ces desserts. C’est tellement bon.

Et il semblerait que moi aussi j’avais tord. Pas de tarte aux pommes alors. Je souris en entendant sa réponse, et surtout son explication -Non, parce qu'elle serait sûrement moins bonne que celle de ma grand-mère. Non, je prends plutôt un bon gâteau fromage new-yorkais, un bon dessert consistant. je hochais de la tête. « Je vois c’est vrai que le gâteau de grand mère était toujours bon » enfin je dis ça surtout parce que c’est ce que l’on dit. Je n’ai jamais connu mes grands mères. Mais une chose est sûre, du fait maison, du familial c’est bien meilleur. Comme quand papa fait du Tiramisu par exemple, je n’en prendrai jamais en restau. Aucun ne pourra jamais « Bon appétit » oui son choix de gâteau fromage est aussi très intéressant. Et alléchant même à en juger par les assiettes qu’on venait de nous amener ! Je pris ma fourchette et commençais à manger ma panna cotta. Elle était très bonne, et le coulis était juste ce qu’il fallait. Pas trop sucré. Mais en même temps pas non plus pas assez. Juste un mélange parfait avec le crémeux du dessert.

« Tu veux en gouter un peu ? » demandais-je doucement s’il ne connaissais pas c’était peut être le moment de découvrir, non ? Je souriais attendant sa réponse. Malheureusement nous semblions aussi glouton l’un que l’autre parce qu’en quelques coups de cuiller ou de fourchette nous avions déjà terminé de manger. J’étais à présent bien remplie. Et c’est avec un bon soupir d’aise que je reposais mon dos contre le dossier. « Hé bien ce fut un très bon repas ! » je souriais de toutes mes dents et me servis un verre d’eau après lui avoir demandé s’il en voulait lui aussi. Portant le verre à mes lèvres pour en boire une gorgée je m’arrêtais à mi-chemin puis décidant de rester fidèle à ma réputation : la fille franche je prononçais ces mots. « Est ce que tu voudrais venir boire un digestif chez moi ? » je souriais simplement et but enfin ma gorgée d’eau. Oui j’étais directe, et non il n’était pas obligé d’accepter. Je ne suis pas une personne qui prend mal le refus, loin de là. Je ne suis pas chiante. Ou alors … enfin non je n’avais pas envie d’être chiante avec lui. Je souriais en le regardant et pris mon porte monnaie dans mon sac prête à me lever pour aller payer. « A moins que tu ne préfères rentrer chez toi bien entendu. »

Oh je n’étais pas non plus trop difficile, bien sûr il faut me plaire. J’ai pas forcément des haut standards, je ne jouais pas les divas ou autre du genre bien sûr. Mais je ne prenais pas non plus n’importe qui au hasard. Enfin quand même il faut avoir un minimum d’affinité. Sinon autant se payer un gigolo hein. Je souriais d’ailleurs à cette idée. Non ça ne me tentait pas beaucoup, je ne suis pas encore assez vieille et désespérée pour ne pouvoir me taper que des gigolos. Et encore je trouve ça assez triste. Il ne faut certes pas parler trop vite, mais bon. Je préfère encore chercher moi même mes aventures plutôt que passer un coup de fil pour que l’affaire soit réglée c’est tellement plus intéressant. Et puis quelque part c’est aussi une sorte de sport, de gymnastique.

Je lui décrivais un peu mon dessert et sa remarque me parut très juste -Ah, donc c'est un peu comme un gâteau fromage, mais en plus raffiné. je hochais de la tête. « Si on veut. C’est pas que c’est plus raffiné, juste que la présentation n’est pas la même. Et c’est un petit peu plus consistant je pense. Niveau texture » voilà que je me met à parler comme un livre de cuisine maintenant. Hm … pas très sexy hein …

Les desserts arrivaient sans tarder, tant mieux d’ailleurs parce qu’a avoir décrit mon dessert j’en avais l’eau à la bouche. Et je ne regrettais pas du tout mon choix. C’était vraiment bon. Je lui proposais de gouter puisqu’il ne connaissait pas et il choisit d’accepter. -Ouais, je veux bien! je le laissais se pencher et pris une cuiller pour qu’il goute et la lui mis dans la bouche attendant son verdict. « Alors t’en penses quoi ? » je souriais largement puis après il fallait bien payer. Pas à jouer les galant ni moi à jouer les grandes dames. Non chacun paye sa part, je n’y vois aucun inconvénient, et à aucun moment j’ai laissé entrevoir que soit l’un soit l’autre devrait payer l’entièreté de la note. Je payais par carte bleue et le laissais faire de même. J’en profitais pour lui proposer de prendre un digestif chez moi. -Je t'avoue que ça me plairait bien. Non non, le digestif, c'est un bon plan. je souris largement. « Bien allons y alors. On prend ma voiture, la tienne ou alors on se suit ? » je souriais doucement rajustais mon manteau et marchais en direction de la Tour Wayne ou nous nous étions initialement donnés rendez vous et là où je supposais que nous trouverions autant sa voiture que la mienne.

Je marchais doucement, pas trop vite parce que mon ventre était quand même bien rempli et processait la nourriture que je venais d’ingérer et je fus surprise de sa question. -Dis, t'invites souvent un mec comme ça, genre le mécano du coin, à dîner? je lui fis un large sourire puis le regardant dis simplement. « Non. Et puis je te signale qu’on a chacun payé notre part. » je lui fis un clin d’œil. Mais non je n’invitais pas forcément tout les mécano du coin à manger avec moi. « Et puis comme tu le sais, je ne vais qu’à un seul garage » je lui adressais un nouveau clin d’œil.

Le trajet pour aller chez moi se fit silencieusement [hj : j’anticipe un peu hein pour avancer le rp] et nous nous retrouvions bientôt en bas de l’immeuble ou j’habitais. Oh je ne l’avais pas amené à la résidence Bartolozzi bien entendu. J’avais mon appartement à moi. Que je payais moi même, sans aucune aide de papa, peut être en temps que garant si, mais je m’occupais de tout toute seule et j’en était bien fière justement de ça. J’ouvris la porte du bâtiment. C’était un beau bâtiment. Pas forcément des plus luxueux, mais pas non plus des plus miteux, un bâtiment moyen disons. « je suis au dixième, mais je te rassure, il y a un ascenseur » Je lui tenais la porte de l’ascenseur puis arrivé à mon étage je sortais la clef de ma poche et ouvrait la porte de mon chez moi pour le laisser entrer. « Mets toi à l’aise. » dis-je en le laissant poser ses affaires sur le canapé, ou au porte manteau à côté de la porte comme il préférait, je n’étais pas maniaque du rangement. L’appartement bien qu’assez petit était très lumineux, l’avantage d’habiter au dixième. Je retirais mes chaussures et pendais mon manteau au crochet et allais dans le salon où il se trouvait. « Assieds toi je t’en pries. Pousses ce que tu veux pour trouver de la place » il y avait sur le canapé plein de magazines. Principalement des magazines de mode. Hé oui hein … « Tu prendras quoi ? » demandais-je alors que j’enlevait de la table basse le verre de jus d’orange de ce matin je l’ouvrait pour découvrir le mini bar. « J’ai des digestifs classiques, du Bailey’s, du Cointreau, de la liqueur de melon, du Cognac. Ou alors des liqueurs italiennes, de l’Ammaretto, de la grappa, du Limoncello, » oui oui je sais que dit comme ça on dirait que je passe mon temps à boire ! … je laissais le bar ouvert qu’il choisisse le temps d’aller dans la cuisine choisir deux verre et mettre dans un bol des glaçons. Je revenais au salon et lui demandais toute sourire. « Alors ? »

-Ah d'accord. je souriais doucement. En fait il semblerait que sans qu’on le sache on aime un petit peu le même genre de dessert. Délicieux et qui cale bien. Le sucre c’est très bon c’est même un de mes péchés mignons. Heureusement que je suis une personne assez sportive.

D’ailleurs une fois les desserts en face de nous je lui proposais de gouter mon dessert, oh pas tout bien sûr, je ne suis pas toujours partageuse pour ce qui concerne la bouffe hein, mais bin assez quand même pour qu’il puisse gouter et se faire son idée à lui. Je lui demandais tout de suite ce qu’il pensait de ce merveilleux –du moins selon moi- dessert italien. -C'est bon. je souriais satisfaite et lui adressais un très large clin d’œil avant de continuer d’en manger moi même et de finir mon assiette avec délectation.

Une fois payé et de retour dehors, je lui proposais de boire un dernier verre chez moi, ou un digestif, bref … d’intimiser un petit peu notre soirée. Intimiser, est ce que ce mot existe réellement en fait, pas à ma connaissance. M’enfin disons au moins de déplacer notre entrevue dans un lieu un petit peu plus intime. Libre à lui de voir, mais il le sait je suis assez directe. Bien sûr que si je l’invite chez moi ce n’est pas non plus pour jouer aux cartes, ou pire au rami. Limite au strip poker, enfin bon ça … Je souriais doucement et il acceptais ce qui me faisait plaisir. Quant à la question d’y aller -Ça va, je peux te suivre. je hochais positivement de la tête et allais donc vers la Tour Wayne.

Une fois de plus je savais lui répondre avec franchise et honnêteté. Oui on pouvait dire ce que l’on voulait de moi : garce, chieuse, turbulente … mais non je ne ramenais pas tout Gotham chez moi. Je ne faisais pas les trottoirs. -Ah oui? Et moi qui ne te croyait pas. Mais ça va, maintenant que je te connais, je te crois. je souris doucement. Me connaître était peut être un grand mot, mais en effet en tout cas il me connaissait un petit peu mieux. Je pris ma voiture après lui avoir indiqué à quoi elle ressemblait et le laissais me suivre dans la sienne jusque chez moi. J’étais dans un coin assez tranquille oui. C’était bien agréable. Pas des plus luxueux, parce qu’en cas j’allais chez mon père. Mais mon chez moi était à mon image, assez … coloré. Je le rassurait quand à l’étage et à l’ascenceur. -Je me disais aussi...

Une fois chez moi je m’installais et l’invitais à en faire de même. Oh il n’y avait pas trop de bordel mais au moins pour une fois il n’y avait pas quelques sous-vêtements qui trainent. Tant mieux d’ailleurs, ça aurait été super sinon … hm les magazines par contre jonchaient les meubles et les chaussures prenaient aussi beaucoup de place. Oui quand on a une addiction … et une réduction au magasin. On en profite ! Je lui proposais l’alcool que j’avais en lui montrant les bouteilles correspondantes. -Euh... t'as pas une bière? je souris alors que j’en profitais pour regarder dans mon frigo si j’en avais bien. Oui en effet j’en avais. « Oui oui j’en ai aussi si tu préfères. » je souriais et revenais avec les verres et les glaçons. -Un verre de cognac, ce sera parfait. je souris largement et pris la bouteille afin de lui servir son verre. « Glaçon ? » dis-je avant de lui tendre son verre. Je me sers pour ma part un verre d’Amaretto. Avec deux glaçons.

Je contournais la table après l’avoir refermée et m’asseyais à ses côtés. -Santé et, je trinque à cette soirée. je souris et trinquais avec lui. « A cette soirée inattendue mais très agréable ! » je but une gorgée de la boisson et m’installais un peu plus dans le canapé. Doucement je retirais de mes cheveux les épingles qui tenaient mes cheveux serrés et les frictionnais afin de les remettre en place et les laisser tomber en cascade sur mes épaules. Je croisais les jambes et le regardais droit dans les yeux.

-C'est bien dis donc comme appartement. T'as pas eu trop de mal à trouver? je fis mine de réfléchir. « J’avoue que quand même. J’avais une idée assez précise de ce que je voulais. Ma famille est assez riche et l’agent immobilière que j’ai rencontré a supposé que je pouvais un penthouse ou un truc très spacieux » je regardais autour de moi et remarquais qu’il se détendait peu à peu son regard était plongé dans le mien. « mais je voulais un truc simple, assez petit, mais aussi agréable et pas trop cher. » je souriais et le vis poser son verre sur la table. J’en fis de même trop boire n’était peut être pas conseillé, surtout avec un aussi joli jeune homme en face de soi. Non joli c’est trop « gentillet » comme mot. Sexy conviendrait plus ! « Pas question que mon père paye pour ça ! » j’aimais mon père. Mais je voulais m’en sortir par moi même. « Enfin, on s’en fiche un petit peu de mon père » dis-je doucement en me rapprochant de lui. Oui bah … je vous l’ai dit je suis directe. Et je n’y vais pas par quatre chemins. Reprenant le verre d’amaretto je lui souris doucement puis après une longue gorgée dit simplement. « Tu es encore plus sexy quand on te connaît un peu mieux ! » je souris d’un air entendu et posais mon dos dans le canapé.

Je souriais doucement en lui proposant ces alcools puis des glaçons –ou pas cela dit- oui moi j’aime bien jouer les bonnes hôtesses, je prends vraiment mon rôle à cœur. Oui je peux être serviable, et puis déjà si vous êtes chez moi c’est que je vous apprécie bien. Oui si j’aime faire la fête, parfois sortir avec les copines, il n’est pas souvent arrivé que je fasse que la soirée se termine chez moi ! D’ailleurs … je crois que ce n’était jamais arrivé ! Je le regardais en souriant -Non merci, ça va. bien alors je lui tendais son verre sans glaçon dedans. Chacun comme il veut, moi j’aime les digestifs un peu frais, mais je ne peux pas mettre les bouteilles au frais, alors la fraîcheur du glaçon adoucit un petit peu l’alcool. Je me sers mon verre puis m’empresse de le rejoindre sur le canapé avec mon verre.

Je me mettais à l’aise détachant mes cheveux ce qui me donnait un air un peu moins pincée, chiante et stricte. Un peu moins pimbèche aussi certainement. Puis nous parlions immobilier. Oui c’est vrai que j’avais quand même eu pas mal de chance. Et que je m’adoucissais aussi, je ne voulais pas le noyer avec mes paroles, mon père, sa richesse tout ça … c’était plus à l’ordre du jour -Hey bien, je crois que t'as trouvé ce que tu voulais. je souriais doucement et dit simplement « Oui même au delà de mes espérances La chambre est vaste et je te parle même pas de la baignoire dans la salle de bain ! »

Mais comme je le disais, trêve de bla bla. Je n’étais plus là pour jouer la chiante, la cliente insatisfaite. La boudeuse, la moqueuse. Non. Tout cela était à présent bien dépassé. Je devenais … l’entreprenante. Je lui disais qu’il était en effet il était très sexy quand on le connaît mieux. Enfin il l’était déjà même sans le connaître. Je comblais l’espace entre lui et moi de manière assez rapide en espérant ne pas le déstabiliser trop, mais il ne semblait pas trop vouloir partir. Prendre ses jambes à son cou. Donc je continuais à le regarder avec un sourire charmeur. -T'es pas mal non plus tu sais. Je t'embrasserais bien maintenant, mais je sais pas si ça se fait dès le premier rendez-vous avec les gens de la haute-ville? j’arquais un sourcil et le regardait de manière équivoque. Mais je ne lui répondais toujours pas. Je m’approchais de lui un peu plus et posais ma main sur son torse, « Tu sais les règles et moi … on ne s’entend pas vraiment très très bien » je souris doucement avant de me rapprocher encore de lui pour l’embrasser avec fougue. Oui bah … je vous l’ai dit. Je suis directe et il me plait. Alors … pourquoi tourner autour du pot hein !?

La soirée était en effet des plus inattendues. Ou pas en fait. Mais disons plus simplement que je ne m’attendais pas à ce que ça se passe ainsi aussi … rapidement. Mais ce n’est pas pour me déplaire. Même vraiment pas. c’est certainement que je lui plait un petit peu, et puis que je suis un minimum intéressante. Enfin … je pense mais bon je n’en doute pas de ça. A qui ne le plairais pas de toutes manières si ce n’est Nevada et fort heureusement. Oui je vous assure, mes chevilles se portent très bien. Oui enfin come d’habitude quoi ! Mais en effet j’y étais allée au culot, j’avais été franche, trait de caractère récurrent chez moi que l’on aime ou que l’on aime pas –ce dont je me tape royalement soit dit en passant- et je l’avais invité à me revoir. Mais à tout moment il était libre de se lever ou de partir. Je ne suis pas de celles qui jouent les possessives, je ne suis pas de celles qui vont le menotter. Enfin .. hm passons en fait là dessus bref. Je suis moi quoi, aussi pimbèche que sûre de moi. Mais il en faut beaucoup pour me blesser dans mon égo.

Chez moi enfin, nous parlions immobilier, un choix de conversation assez banal et pourtant dans une ville comme Gotham ce n’était pas non plus anodin. Sans avoir fait des études d’Archi, je reconnaissais les beaux bâtiments que nous avions et la différence entre les « strates » de la population, les riches et les moins riches. Je ne m’excuserai pas d’avoir de l’argent d’ailleurs pourquoi le faire, mais si je le montrais, je n’irai pas non plus diminuer quelqu’un à cause de ça. Il y a une différence entre montrer son argent, et enfoncer les pauvres ou moins fortunés que soi. Et pourquoi donc ? Oui je suis superficielle je le sais, mais pourtant, je pars d’un principe des plus simples : je ne gagne pas cet argent moi même. Je gagne ma vie correctement au magasin, certes. Mais l’argent principal que j’utilise est celui de papa. Enfin en fait je crois que je suis un petit peu contradictoire, vaut mieux ne pas chercher, en fait je suis juste une fille : compliquée à comprendre. -Ah bah yen a qui ont de la chance. je hochais positivement de la tête. En effet j’avais de la chance. Trouver cet appart avait été un mini miracle en effet.

Puis Honorata Bartolozzi étant Honorata Bartolozzi, après une remarque sincère je me rapprochais de lui. Et ça ne semblait pas le déranger puisqu’il déclarait lui même vouloir m’embrasser. Hm voilà quelque chose de très intéressant à savoir. Je souriais en coin. Oui je ne vous mentirai pas, plein d’idées germaient déjà dans mon cerveau. Je posais donc une main possessive sur son torse, et pris soin de ne pas le lâcher des yeux. Il avait vraiment des yeux magnifiques. Comment pouvait il être célibataire. M’enfin bon … en soit ça me profite à moi. Hein. Alors ne t’en plaint pas Honey ! -Ça, ça me plait. je n’en doutais pas, après un léger sourire en coin de plus je posais mes lèvres sur la sienne pour lui donner un baiser fougueux. C’est la seule réelle manière de connaître quelqu’un non ? Je déplaçais ma main de son torse à derrière sa nuque pour le garder un peu plus contre moi. Il n’offre pas de résistance ce qui m’indique clairement que ça lui plait. D’ailleurs il se redresse un peu pour m’éviter de m’allonger sur lui et se déplace doucement de manière à coller nos deux corps encore plus. Sa main se pose sur ma joue et je le sentais prolonger le baiser que j’avais instigué. Doucement nos lèvres se séparent, simple obligation naturelle des êtres humains de respirer un peu mais la pause ne dura pas bien longtemps puisque ce fut bientôt lui qui venait prendre mes lèvres avec encore plus d’intensité. Les yeux fermés, je pressais mon corps contre lui allant même jusqu'à venir m’installer à califourchon. J’entendis un léger « crac », ouais bah la jupe crayon elle n’aime pas trop. Tant pis, je restais sur lui alors que sa main descendait sur mon flanc puis caressais ma jambe.

Assise sur lui je souriais et sentais le désir monter en moi. Mes lèvres ne quittaient pas les siennes, pour mon plus grand plaisir, et je pressais ma poitrine contre son torse alors que mes mains parcouraient ses cheveux. Je laissais à présent ma langue jouer avec la sienne. Une main descendit sur son cou et se glissait dans son dos. Mais son Tshirt devenait une barrière a mes mains avides de sa peau et rapidement je le remontais pour toucher de mes doigts sa peau veloutée et réchauffée par l’intensité du moment.

Les choses devenaient de plus en plus sérieuses et ce n'était pas du tout pour me déranger je devais bien l'avouer. Un tres large sourire sur les lèvres qui ne laissait aucune imagination a ce a quoi je pensais a sa vue, je continuais de l'embrasser avec passion et fougue. Je devenais un peu sauvage et la chaleur se dégageant de nous me consumait déjà. Je ne voulais pas plus réfléchir a ce que je faisais. A ce que nous faisions. Tout ce que je savais. Ce que je ressentais c'était que c'était terriblement agréable. Et terriblement excitant en même temps. Mon souffle saccadé prouvait bien a quel point ce qu'il faisait de ses mains et sa bouche me plaisait.

Placée à califourchon sur lui l'usage des mots était plus que superflu a présent. Je ne peux pas vous dire que je n'ai jamais imaginé ce scénario depuis la première fois que je l'ai vu. Bah quoi. Une fille a bien le droit de fantasmer hein? Bref la ce n'était pas du tout de l'imagination c'est bel et bien ses mains qui se baladaient sur mon corps. Et ses yeux qu'il plantait dans les miens. Je soupirais un peu déçue quand je le sentis se reculer un peu mais ne lui en voulait pas bien longtemps quand je constatais qu'il retirait son haut. Je le laissais faire tout en ne loupant aucune seconde ce spectacle des plus sexy. Oui j'ai pas l'œil dans ma poche. Ses muscles sont saillants et vraiment très bien dessinés mais il ne me laisse pas le temps nécessaire pour le contempler puisqu'il vient prendre mon visage en coupe dans ses mains pour m'embrasser de nouveau. Je soupire de plaisir doucement et je passe les mains dans son dos dénudé mais musclé.

Alors qu'il libère mes lèvres je les plonge dans son cou pour le dévorer de baisers et je sens ses mains tirer sur le bas de ma chemise. Je me relève doucement et plonge mon regard dans le sien. Tel un gentleman il attend mon accord. Doucement je reprend mes mains de son corps et je défais les boutons de ma chemise un à un. Lentement pour le faire profiter de la vue. Et du moment. Puis je fais glisser la chemise sur mes bras pour qu'elle retrouve des habits a lui par terre. Avec envie je pose de nouveau mes mains sur son torse et vint mordiller le lobe de son oreille et de nouveau imposer mon corps au sien.

Je suis une jeune femme plutôt généreuse vous savez. Enfin quand je le veux. Mais ce soir Jason aura toute ma générosité. Ça je peux vous l'assurer. Je ne boude pas mon plaisir mais je ne laisse pas non plus l'autre ne pas prendre le sien. Ça n'a aucun intérêt sinon. Je sentais le désir monter alors que les baisers et les gestes de faisaient de plus en plus précis. Ses mains jouaient avec mon corps et je laissais vagabonder mes lèvres sur sa peau veloutée et tiédie. Son cou était un endroit juste parfait pour y déposer mes lèvres. Encore. Et encore.

Mais c'était a mon tour de me mettre un petit peu plus a nu. Et je lui offrais en prime un petit effeuillage tout ce qu'il y a de plus langoureux. Bouton après bouton. Un sourire coquin aux lèvres je me défaisais de cette chemise devenue inutile. Et je le retrouvais bien vite. Ma bouche et mon corps réclamaient le sien. J'avais envie de lui. Et je ne m'en cachais pas. Ma bouche trouva le lobe de son oreille et il émit un petit rire qui me fis sourire et redoubler d'effort sur cet endroit stratégique. Puis il reprend le dessus posant ses lèvres dans mon cou alors que je laisse ma tête aller en arrivée et qu'il y insinue sa langue fiévreuse. Je soupire de plaisir a ce contact et frissonne quand sa main se pose sur ma poitrine parfaitement mise en valeur dans ce soutien gorge rouge a dentelles. Alors que je le repousse contre le dossier du canapé je l'aide a rapidement me débarrasser de ma jupe qui traîne a présent au sol comme le reste de nos habits. Lui montrer la chambre hein. Je le regarde doucement « hmmm est ce que tu le mérites vraiment. » je me forçais à me dégager de lui mais le pris par la main. Un sourire pervers aux lèvres de toutes manières quel que soit l'endroit je le voulais. Maintenant. Je reculais d'un pas puis me retournais pour le regarder et descendit sensuellement sur mon épaule une des bretelles de mon soutien gorge. « Alors. Tu viens? » dis je d'une voix suave en lui faisant geste du doigt.

Une fois dans la chambre je le poussais sur le grand et moelleux lit. Puis vint me placer a califourchon sur lui de nouveau. « avant toutes choses laisse moi nous remettre a égalité » j'arquais un sourcil amusée et défit le zip de son jean et le lui retirais avant de le lancer un peu plus loin sur le sol.

Oh pour sur je suis joueuse. Et j'aime en ce moment précis jouer avec lui. Jusqu'au moment ou je déposerai les armes et ou je m'abandonnerai totalement mais pour le moment voyez vous je suis plutôt tenace. Et ça m'amuse. Le voir saliver. Le faire saliver de la sorte est tellement plaisant. Peut être un chouilla sadique aussi. Mais pas non plus tant que ça puisque de toutes manières je ne ferai pas marche arrière. Non il m'avait trop allumée pour que je mette fin a tout ça.

Je soupirais doucement puis n'écoutais pas réellement sa remarque sur ma chambre bien trop occupée a le pousser sur le lit pour le délester de son pantalon. Oui bonne perspective. Il m'aidait d'ailleurs pour les chaussures et les chaussettes et je retrouvais ses lèvres avec passion alors que de la main il m'attire vers lui. Ses mains parcourant mon corps me laisse toute pantelante alors que je passe les miennes sur son flanc puis sur ses fesses. Collant son bassin au mien je sens l'ampleur de son désir et souris largement a ce contact intime. Doucement je me frotte contre lui roulant des hanches alors que de sa bouche il abaisse les bretelles de mon soutien gorge. Puis il me force a me relever a genoux et j'en profite pour passer les mains dans son dos et j'y dessine des dessins imaginaires et invisible tous ayant pour but de faire augmenter son désir et sa sensibilité. Il finissait par dévoiler ma poitrine alors que mes mains glissaient de nouveau sur ses fesses pour les masser tendrement. Mais peut être avec un peu plus d'insistance quand sa langue joue plus profondément avec la mienne.

Je l'invitais a se relever et me rejoindre a genoux sur le lit avant de me coller de nouveau contre lui bassin contre bassin et me mouvoir contre lui pour le faire un peu souffrir et le désirer encore plus. Avec un sourire pervers je passe mes mains sous le tissu de son sous vêtement et lui susurre a l'oreille « J'ai envie de toi » remarque totalement inutile vu mon comportement mais j'aime a le dire. Ça augmente tellement le désir. D'un geste lent te presque tortionnaire je lui retire son dernier habit puis remonte innocemment mes mains sur ses reins et ses hanches que je saisis pour le coller a moi. Je plonge mes yeux dans les siens le mettant au défi de me prendre la. Sur le champ. Pour commencer du moins.

Je soupirais lourdement, la moindre de ses caresses ou de ses baisers me rendait réactive et je ne pouvais dénier cette envie lancinante qui me parcourait a présent. Alors que mes mains s'affairaient sur son corps de rêve nos corps commençaient lentement a entrer en fusion. Désireux l'un de l'autre. Mes sourires n'avaient d'égal que mes petits soupirs au gré de ses marque d'attention.

Nous étions dans une sorte d'univers autre ou seul l'autre comptait. Et je le provoquais. Je l'effleurais le laissais languir pour mieux savourer ses caresses de plus en plus salvatrices. Je n'avais pas la tête a me demander la signification de tout ça pour le moment. Seul comptait son corps et son plaisir. Oui je ne voyais que ça pour le moment. Enfin et le mien aussi de plaisir bien entendu.

Je me permettais avec douceur de lui retirer son dernier vêtement et le laissais de nouveau languir. Parce que oui. Je si je désirais son corps plus que tout a présent il fallait encore que je fasse ma chiante. A moins que ça soit un moyen pour moi même de me faire attendre. Un moyen de me retenir de le plaquer contre le mur. Parce que ça n'est pas ce qu'une jeune femme polie et civilisée ferait non? Pourquoi est ce que j'en mourrais d'envie alors? Quand s'en fut trop je l'invitais tacitement a se faire plus pressant. Et a faire ce que nous attendions depuis le début de nos embrassades.

Il se colle donc de nouveau a moi et me force a me coucher dos sur le lit ce que je fais sans me faire prier. Ma respiration devient de plus en plus saccadée au fur et a mesure que le temps passe et que ses mains parcourent mon corps. Et sa langue non dieu sa langue sur mon cou. Ma nuque. Mes seins mon ventre. Adieu petite culotte gardienne de mon intimité. Tu n'as plus ta place ici. Il s'unit alors a moi l'arrachant la un large soupir mon corps plus désireux que jamais de lui. Je le regardais avec envie alors que je passais les mains dans son dos pour m'y accrocher. Il commence les mouvements de va et viens assez lents pour le moment. Mes lèvres cherchent les siennes et les trouvent avec chaleur et volupté. A chaque acoup je pousse un gémissement sonore et l'aide en collant le plus mon bassin au sien pour l'accompagner. Je me cambre également pour lui donner un angle plus favorable et la tête en arrière et les yeux fermés le profite du moment. Alors que le rythme s'accélère je m'accroche plus a lui allant jusqu'à plonger superficiellement mes ongle dans son épiderme. Puis et pour le soulager. Ou du moins ne pas trop le fatiguer tout de suite je me rasseois le forçant a se relever et renverse la tendance. Assise sur lui les bras autour de ses épaules je me hisse sur lui pour le laisser reprendre son souffle. Les cheveux perdus et colles a ma peau transpirante je laisse mes lèvres trouver sa clavicule ou je joue avec ma langue sur sa peau. Je me serre contre lui et commence a augmenter le rythme doucement. Brusquement mes lèvres retrouvent les siennes et le mordille légèrement sa partie inférieure pour faire augmenter le désir. A quelques centimètres et même millimètres de son corps je gémis entre ses bras.

Je soupirais d'aise et de plaisir. Je ne réfléchissais pas a qui il était. S'il était la. Avec moi. Ce n'est ni parce qu'il est mécano. Ou autre raison de rang social. S'il est la c'est parce qu'il me méritait. Je ne ramène pas n'importe quel passant chez moi. On réfléchira au reste plus tard hein. Pour l'heure ...

Je ne savais pas rester passive. C'était juste incompatible avec ma personnalité. Ce n'était juste pas du tout moi. Cramponnée à son dos je suivais le mouvement de ses hanches et ondulais de plaisir sous lui. Je n'avais qu'un but : l'aider a nous donner du plaisir. Alors qu'il entrait en moi de manière a présent plus profonde, je gémissais de plus en plus fort essayant cependant de me retenir de partir. Je ne voulais pas partir tout de suite. Quoi que j'étais de toutes manières endurante et que j'avais toute la nuit devant moi.

Mais il lui fallait bien se reposer un petit peu non. Donc je proposais silencieusement de prendre le relai. Je le forçais tacitement a se relever pour trouver une position assise tout en le sentant toujours en moi. Me comprenant tout de suite il m'accompagnais posant ses mains que mes reins puis mes hanches et il accompagnait mes coups. Je poussais un long soupir la première fois avant de rouvrir les yeux et les poser sur lui. Mon regard était comblé et insistant sur lui. Presque pervers je montais et descendais sur son membre tout en le regardant avec insistance. Puis je fondais de nouveau sur ses lèvres pour le titiller de mes dents. Ses râles faisaient plaisir a entendre et m'excitaient davantage encore. Sa bouche et sa langue sur mes seins me laissèrent sans voix et je pouvais pourtant jurer que mon cœur avait raté un battement. Posées sur mes hanches il m'aidait a qui re la cadence que je venais d'accélérer en même temps que je rejetais la tête en arrière avec un grognement un peu bestial. Je sentais mes muscles se crisper. Mes cuisses se resserrer un peu de part et d'autre de ses hanches. Mais comme je ne voulais pas encore éclater de plaisir je ralentissais la cadence pour finalement rester immobile sur lui. Profondément en moi. La sensation était agréable et je tentais de calmer mon volcan intérieur par de simples mais fiévreux baisers sur sa nuque. Puis sur son torse et ses épaules. Quand je me fus calmée je plongeais de nouveau mon regard dans le sien et retirais de devant mes yeux une mèche de cheveux collée par la sueur.

Il eut la bonne idée de changer de position afin de ralentir le processus que nous avions mis en place. Il s'allongeait sur le lit me laissant le chevaucher telle une amazone. Un large sourire aux lèvres je le dominais a présent totalement de mon corps. Posant langoureusement mes mains sur son corps je jouais avec ma langue sur ses tétons alors qu'eux glissait ses mains sur mes cuisses. Je reprenais doucement mes mouvements de bassin. J'adorais cette position car elle permet une approche plus profonde et donc bien plus sensible. Je m'en donnais d'ailleurs a cœur joie laissant éclater dans la chambre des gémissements. Ses mains sur mes seins me plaisaient et je me baissais pour écraser ma poitrine sur lui. Il m'aidait de nouveau a amplifier les mouvement alors je me relevais et laissais mon corps partir en arrière pour sentir encore plus son membre en moi et accroître le plaisir. Je me retenais a ses cuisses pour ne pas tomber en arrière ou lui faire mal et je les caressais avec entrain. Je tentais de relever la tête pour le regarder. C'est agréable de voir l'autre prendre son pied aussi. Je sentais que j'arrivais déjà pour une première fois au point imminent. Ce n'étais qu'une question de secondes.

Mais je ne voulais pas je voulais en profiter encore. Je priais intérieurement pour qu'il renverse la situation. Qu'il mette encore du piquant. De l'originalité. Pour ma part je ne pouvais rien faire j'étais trop électrisée du plaisir qu'il me procurait avec ardeur.

Mon plaisir ne faisait qu'accroitre. Et tout cela rien que grâce à lui. Je soupirais doucement en le regardant. Ce moment était des plus agréables et je ne pouvais pas le dénier. Et puis de toutes manières mes cris présentement me démentiraient certainement. Et je ne suis pas une personne qui se retient. Vous savez ce que l'on dit des italiens, ils ont bruyants. Hé bien ça vaut aussi pour les italiennes. Je crois que le beau Jason le comprend bien.

Placée à califourchon sur lui je sens que ni l'un ni l'autre n'essaye pourtant de dominer l'autre comme ça peut arriver parfois. Mais pas ici. Tout les deux étions attentifs aux réactions de l'autre et nous avions multiples attentions l'un pour l'autre. Je remarquais qu'il semblait avoir remarqué que ma poitrine était un point sensible chez moi. Ce qui était le cas. Et j'appréciais vraiment qu'il prenne le temps de les gratifier d'un traitement spécial. Toute sourire, je prenais possession de ses lèvres tantôt avec passion tantôt avec un semblant de violence variant selon l'intensité des coup de reins que je donnais. Je mêlais ma langue à la sienne avec délectation et expirais de plaisir à son oreille. Je me cambrais pour le laisser entrer encore plus profondément en moi et la cadence était infernale. Mais c'était également tellement bon. C'était tellement grisant de le sentir là, sous moi. Un coup d’œil sur lui et je voyait qu'il en était au même point que moi. A deux doigts de l'extase. L'angle était tout à fait favorable et la pénétration était des plus profondes que je me demandais vraiment comment je n' avais pas pu exploser déjà.

Et il répondit à mon appel silencieux, changeant de position de nouveau pour tenter de remettre de quelques minutes au moins le coït. Il se raidit et d'un geste brusque presque sauvage me retournais sur le lit. C'était à son tour de reprendre le dessus et j'émis un léger cri de surprise tout de même. Son sourire pourrait lui permettre d'obtenir le bon dieu sans confession. Il savait y faire. Il revenait lentement sur mon corps pour capturer mes lèvres de sa bouche et je griffais légèrement son dos de mes ongles. J'essayais de respirer et de calmer mon cœur, mais peine perdue, il m'embrassais passionnément. je déplaçais alors mes mains sur ses fesses et puis sur ses cuisses en caressant la peau tendre près de son membre. Je pris sa cuisse pour l'aider à plier sa jambe et entrer en moi de nouveau. Je laissais échapper un long gémissement, tout mes sens étaient déréglés et je me mordais la lèvre pour ne pas hurler trop de plaisir. Il se relevais et m'attirais à lui les jambes de part et d'autre de ses hanches. Dans cette position aussi le plaisir était décuplé. C'était bon à savoir. Je resserrais mes cuisses autour de ses hanches, par réflexe purement physique, me plaisir me crispait tout les membres, mais cette réaction purement préservatrice diminuait légèrement mon plaisir. Mais il ne ralentissais pas la cadence. Il y allait de plus en plus fort et ma poitrine sautait en rythme de ses coups de bassins de plus en plus profond. J'agrippais de la main la première chose que je trouvais -à savoir le dessus de lit- et sentis la vague de chaleur monter monter et monter encore alors que je me cambrais pour subir ses assauts avec encore plus de plaisir. S'en était déjà trop je me demandais comment je n'avais pas encore pu venir puis je réalisais qu'il s'était de nouveau allongé sur moi et qu'il venait poser son front contre moi. Je passais mes mains dans son dos et à son cou et sur un long baiser enflammé je le sentais se déverser en moi au même moment où je sentis la vague de plaisir déferler en moi m'arrachant un long râle bestial sincère.

Tout mes muscles étaient à la fois meurtris et comblés. Mes jambes étaient comme anesthésiées et j'étais comme dans un petit nuage. Un merveilleux nuage. Il restait contre moi et je déposais ma tête dans sa nuque pour y déposer des baisers. Je fermais les yeux profitant du moment sentant nos cœurs battre à l'unisson à travers nos poitrines. Son souffle sur mon cou me provoqua un frisson de plaisir. Puis j'ouvris les yeux et le regardais doucement, un très large sourire aux lèvres qui ne laissaient aucun doute quand à mon appréciation de sa performance. Je soupirais longuement, me forçant à reprendre mon souffle. Je l'observais et posais ma main sur son visage, sur sa joue doucement et traçais du bout du doigt les traits de son visage. Je déposais un baiser sur ses lèvres. Puis un second. Puis un troisième et même un quatrième. Je ne voulais rien dire pour le moment. Mais une seule chose me passait par la tête ... maintenant que j'y avais gouté. J'en voulais encore, et j'en voulais encore plus. Doucement je reposais la tête sur le lit et fermais les yeux pour profiter de la plénitude du moment alors que je laissais ma main retomber sur le lit elle aussi et caresser son bras. Puis je rouvris les yeux et lui lançais un regard pervers. Oh oui, je suis insatiable. Ou presque.